jeudi 31 janvier 2008

Ile Seguin : Le rêve fou de Benamou


A l'origine de la polémique : Georges-Marc Benamou qui veut faire main basse sur l'ile Seguin...





Ce jardin de sculptures n'est pas une lubie soudaine du président de la République. "C'est un rêve ancien de Nicolas Sarkozy quand il était président du conseil général des Hauts-de-Seine", rappelle son conseiller culturel, Georges-Marc Benamou. Après l'abandon du projet de Fondation Pinault, en 2005, M. Sarkozy, patron des Hauts-de-Seine, et Jean-Pierre Fourcade, maire (UMP) de Boulogne-Billancourt, nomment un comité d'experts pour réfléchir à l'avenir de l'île.

Tout à leur affrontement autour de la succession de Jacques Chirac à l'Elysée et des remous de l'affaire Clearstream, Nicolas Sarkozy, également ministre de l'intérieur, et le premier ministre Dominique de Villepin défendent deux projets concurrents pour la pointe de l'île. M. Sarkozy souhaite y implanter un jardin de sculptures. M. de Villepin défend la construction d'un Centre européen de création contemporaine. En avril 2006, le comité, prudent, préconise de donner à l'île Seguin une vocation artistique et scientifique, et de marier sur les 3,5 hectares de la pointe le centre de création et le jardin-musée.

Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, annonce, fin 2006, l'implication de l'Etat à hauteur de 50 % dans un Centre européen de création contemporaine de 25 000 m2, estimé à 100 millions d'euros, dont la préfiguration est confiée au conseiller d'Etat Daniel Janicot. Du jardin de sculptures, en revanche, plus de nouvelles.

UNE "VALLÉE DE LA CULTURE"

Du moins jusqu'à ce que Nicolas Sarkozy devienne président de la République, le 6 mai 2007. M. Benamou est alors chargé d'annoncer aux élus de Boulogne que le ministère de la culture ne versera pas un centime pour le centre de création. Exit le projet Villepin.

M. Janicot, lui, voit sa mission redéfinie : "Réfléchir à un scénario alternatif pour l'île." Toute l'île. Et même au-delà : Patrick Devedjian, successeur (UMP) de M. Sarkozy à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine, lui a confié un rapport sur une "vallée de la culture" qui doit prendre en écharpe une partie de la Seine, englobant le parc de Saint-Cloud, l'île Seguin, l'île Monsieur, l'île Saint-Germain, le Musée de la céramique à Sèvres, la Fondation Paul-Belmondo et le Musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt, mais aussi le château Rothschild, propriété d'un notable saoudien qui ne l'occupe pas.

M. Fourcade veut encore croire que le "rêve" du président ne condamnera pas le sien : "Nicolas Sarkozy est intelligent. Malheureusement, il est entouré de gens qui le sont moins."


L'article ici.

Cantonales 2008 à Boulogne : saisissez la chance de choisir un conseiller général remarquable : Pierre Gaborit !


Pierre Gaborit sera LE candidat sur le canton Sud pour le PS.

Et quel candidat ! l'expérience, la volonté faite homme.

Pour une juste représentation de la gauche au conseil général : votez !


En parellele, les autres candidats pour contrer l'UMP sont Sébastien Scognamiglio (Les Verts)
sur le canton de Boulogne-Billancourt Nord-Est au coté de Judith Shan.

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Pour mémoire :

L'actuel conseil général (cliquer sur "qui sont vos élus")


Rappel de la liste des élus :

Verts : 1
VINCENT GAZEILLES

Communiste : 1
JACQUES BOURGOIN

Socialistes : 6
PASCAL BUCHET
MICHÈLE CANET
GILLES CATOIRE
MARTINE GOURIET
GUY JANVIER
PHILIPPE SARRE

UMP - Nouveau Centre : 30...

Municipales : les règles du jeu


Info du site : http://www.election-politique.com/

MUNICIPALES :

Communes de plus de 3500 habitants :

les conseillers municipaux sont élus au scrutin de liste à un ou deux tours dépôt de listes comportant autant de candidats que de sièges à pourvoir sans adjonction ni suppression de noms sans modification de l'ordre de présentation

La loi du 6 juin 2000 tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives s'applique. Sur chacune des listes, l'écart entre le nombre des candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un.Chaque groupe entier de six candidats doit comporter un nombre égal d'hommes et de femmes.

en cas de deuxième tour, les listes recueillant plus de 10% des voix peuvent se maintenir. Celles ayant obtenu entre 5 et 10% ont le droit de fusionner avec une autre liste.

Pour être élue au premier tour, une liste doit obtenir la majorité absolue. Dans ce cas, elle enlève la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes qui ont recueilli au moins 5% des voix, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

Au deuxième tour, la liste arrivée en tête ravit la moitié du nombre de sièges à pourvoir, arrondi le cas échéant, à l'entier supérieur ou inférieur selon le cas (plus ou moins de quatre sièges à pourvoir). Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.


CANTONALES (conseil général du Département) :

sont requis pour être élu :
au premier tour, la majorité absolue des voix exprimées (50%) et le quart du nombre des électeurs inscrits au second tour, la majorité relative

L'article ici.

"Boulogne-Billancourt : une île au centre de la campagne"




Malgré un bilan mitigé, bientot l'union sacrée contre Baguet ?

Avant de lire le blog plein d'humour de Pierre Catalan, lisons l'article de Libération :


"A Boulogne-Billancourt, les électeurs hésitants seront rares. Car ici, dans les Hauts-de-Seine, plus que nulle part ailleurs, l’enjeu de l’élection municipale est clairement identifié. Le 9 mars, il s’agira de trancher un spectaculaire débat d’urbanisme : que faire de l’île Seguin, site en friche depuis la fermeture, en 1992, de la mythique usine Renault ? S’ils veulent y voir fleurir le vaste «jardin des sculptures» dont rêverait Nicolas Sarkozy, ils voteront sans hésiter pour le candidat investi par l’UMP, le député Pierre-Christophe Baguet. S’ils préfèrent un aménagement plus urbain, mêlant logements, bureaux et équipement culturel, ils auront à choisir entre le sénateur Jean-Pierre Fourcade, leur ancien maire (de juin 1995 à mars 2007), et quelques autres candidats, notamment ceux du Modem, Sylvain Canet, ou du PS, Marie-Hélène Vouette.
Sur le même sujet
Interview «C’est une sorte de principauté»
Sylvain Canet, un centriste en embuscade
la phrase
Abandon.En révélant le 23 janvier dans Libération que le chef de l’Etat entendait réaliser sur l’île l’un des «grands projets» de son quinquennat, le conseiller culturel de l’Elysée, Georges-Marc Benamou, a, volontairement ou non, nationalisé le scrutin. L’aménagement de ces onze précieux hectares au milieu de la Seine n’est évidemment pas le seul enjeu de la municipale. Les candidats s’opposent sur le logement et sur les transports. Mais c’est bien pour ou contre «l’île Sarkozy» que de nombreux électeurs risquent de se déterminer.
En s’exprimant sans retenue sur le «fantastique projet» du Président, l’imprudent Benamou a donné aux adversaires de Pierre-Christophe Baguet des arguments inespérés. «C’est extraordinaire ! Depuis quand décide-t-on à l’Elysée de l’aménagement d’un terrain communal ?» s’étrangle Fourcade. L’île a été achetée 43 millions d’euros à Renault par une société d’économie mixte (SEM) dans laquelle la ville est largement majoritaire. Selon le sénateur, l’abandon du projet piloté par la SEM ferait perdre près de 200 millions d’euros de charges foncières, sans compter le coût des contentieux provoqués par l’annulation.
Sur fond de sarkoscepticisme grandissant, Baguet n’insiste pas trop sur sa proximité avec le Président et ses relais dans les Hauts-de-Seine : Patrick Devedjian, président du conseil général et le jeune Thierry Solère, «l’homme de Sarkozy» à Boulogne-Billancourt, probable premier adjoint en cas de victoire. Formé, il en est fier, à «l’école Santini» - il fit ses premiers pas en politique comme directeur de cabinet du maire (alors UDF) d’Issy-les-Moulineaux -, Baguet joue la carte de l’élu de terrain. Lui, c’est «Pierre-Christophe», l’enfant de Boulogne, rejeton d’une famille nombreuse et catholique bien connue dans la ville. Les commerçants, à qui il sait dire tout ce qu’ils veulent entendre, le trouvent «tellement sympathique». Ancien animateur socio-éducatif, surnommé «Bac moins cinq» par ses détracteurs, il ignore superbement le procès en incompétence qui lui est fait. Il «rame sur le terrain» depuis vingt-cinq ans. Il s’est fait élire député à deux reprises, avec près de 60 % des suffrages. Il a su, au prix de divers retournements d’alliance, s’imposer contre les anciens maires Georges Gorse et Paul Graziani.
Pour débarquer ce dernier, en 1995, il avait fait appel à Jean-Pierre Fourcade, parce qu’à 40 ans il se sentait un peu vert pour remettre d’équerre la ville en faillite, plombée par une ZAC à la dérive. L’ex-ministre des Finances de VGE (le dernier à avoir fait voter, en 1975, un budget en équilibre) avait une solide réputation de gestionnaire. Il a, personne ne le conteste, sorti Boulogne de l’ornière. Mais, Baguet le jure, un «contrat» entre eux stipulait que Fourcade devait ensuite passer la main.
Mais Fourcade, lui, ne veut pas de Baguet. Bien conscient qu’il était délicat de briguer, à 78 ans, un nouveau mandat de six ans, il a démissionné au printemps pour laisser son fauteuil à son premier adjoint, Pierre-Mathieu Duhamel, énarque quinquagénaire, proche d’Alain Juppé. Maire sortant, Duhamel devait naturellement se voir accorder l’investiture UMP. Raté : la direction nationale du parti a préféré Baguet, récompensé pour avoir été, fin 2006, le tout premier député UDF a se ranger derrière Sarkozy. Furieux, Fourcade a donc décidé de prendre le risque du combat de trop. La majorité des élus de la majorité sortante lui a demandé de se représenter. Le cheveu raz, il parle avec l’autorité d’un vieux chef militaire. Les terrains Renault, c’est son dossier, il veut le mener à bien. Tel un Paul Delouvrier planifiant ses villes nouvelles, l’homme semble tout droit sorti de la France du général de Gaulle. Dorothée Pineau, sa fidèle adjointe à l’urbanisme, conteste : «Fourcade est au contraire un pionnier du partenariat public-privé. Il a réuni 58 fois la commission de concertation sur l’avenir des terrains Renault.»
Naufrage.Reste que 78 ans, c’est beaucoup. Ses colistiers en conviennent, même s’ils soulignent son exceptionnelle énergie. «Il préside le conseil municipal plus de cinq heures d’affilée sans jamais s’interrompre pour pisser, ce type est monstrueux, c’est un phénomène biologique !» lâche un élu. «Depuis qu’il a annoncé sa candidature, il a rajeuni de dix ans», reconnaît Thierry Solère.
Mais, en campagne, il ne suffit pas d’être en forme. Sur le marché de Billancourt, tandis que Baguet distribue les promesses et les mots aimables, Fourcade se contente d’un passage éclair. Baguet lui prédit un naufrage cruel : comme le vieux Gorse en 1997, «il sera autour de 10 %». «L’île Seguin sera son tombeau», ajoute Solère. Fourcade, lui, certifie qu’il se présente pour gagner, et rien d’autre. Pour battre le candidat de Sarkozy, chacun sait, à Boulogne, qu’il faudrait, au second tour, une sorte d’union sacré entre le PS, le Modem et l’ancien ministre. Improbable, mais pas impossible…


L'article ici.

mercredi 30 janvier 2008

Guy Sorman : Boulogne, c’est une sorte de principauté.



Guy Sorman, un conseiller municipal critique sur son maire JP Fourcade ?

Libération :

"L’écrivain et éditeur Guy Sorman a été maire-adjoint à la culture Boulogne-Billancourt de 2001 à 2006. Peu favorable au projet d’aménagement souhaité par Nicolas Sarkozy, il affirme que cette richissime commune souffre du «syndrome monégasque».


La droite se déchire à Boulogne, comme à chaque élection depuis un quart de siècle. Cette ville

rend-elle fou ?

Boulogne est dans une situation unique dans l’agglomération parisienne. C’est une sorte de principauté, comme Andorre ou Monaco, avec des ressources financières considérables. Il n’y a pas de casino, mais de très nombreux sièges sociaux. Dans le bureau du maire, vous verrez une carte de la commune : on ne voit que Boulogne, Paris est effacé, la capitale n’est plus qu’un no man’s land. Cette commune peut se permettre d’ignorer ses voisines.

Cela paraît difficile, au cœur de l’Ile-de-France.

C’est pourtant le cas. L’isolement politique et économique est facilité par une situation géographique très particulière. Boulogne est enfermé dans des frontières naturelles, entre la boucle de la Seine, le bois de Boulogne et le périphérique. C’est exceptionnel : aucune autre ville en petite couronne ne bénéficie d’une telle situation. Cela a permis l’émergence de cette étrange féodalité...

… qui fait du maire une sorte de suzerain ?

Absolument. Et, pour gérer sa principauté, le maire de Boulogne ne demande rien à personne. Il refuse toute coopération sérieuse avec Paris ou Issy-les-Moulineaux. J’entends encore le testament politique de l’ancien maire Paul Graziani : «Je compte sur vous pour que Boulogne ne devienne pas le XXIe arrondissement de Paris !» déclarait-il après sa défaite. Jean-Pierre Fourcade [candidat et ancien maire, ndlr] est dans cette tradition quand il explique que l’élection de Pierre-Christophe Baguet [candidat UMP] menace l’indépendance de la ville. On met en garde contre une menace «d’annexion» par le département ou par l’Etat. C’est le syndrome monégasque.

N’est-il pas étrange que les partis politiques n’aient pas su imposer leur discipline ?
Non, car à Boulogne les vainqueurs furent souvent des candidats dissidents. C’est sans investiture que Fourcade a été maire en 1995. Sans investiture que Baguet est devenu député en 1997. Les élus boulonnais ont souvent eu des comportements politiques anarchiques.

Ce syndrome a-t-il perturbé l’aménagement des terrains Renault ?

Bien sûr. Car ce dossier était, au minimum, une affaire régionale, si ce n’est nationale. La ville seule n’avait pas les moyens de faire face. Fourcade a été un très grand maire. Mais dans le second mandat, la question des terrains Renault est devenue une obsession. Fourcade a très mal vécu le départ de Pinault. Il voulait prouver qu’il était capable de continuer sans lui. Ce devait être la revanche du Comte de Monte-Christo.

Faut-il, comme semble le souhaiter Nicolas Sarkozy, transformer l’île Seguin en jardin-musée de sculptures ?

Je ne vois pas pourquoi on neutraliserait cette île. Il y a déjà des parcs tout autour. Une ville vivante, c’est un endroit où des gens vivent. Sinon, c’est un désert. Le principe d’un aménagement en trois tiers me paraît bon : un tiers de jardin, un tiers d’équipement - notamment universitaire - et un tiers pour l’habitat de gens normaux."

mardi 29 janvier 2008

Quelle qualité pour les services de la vie quotidienne à Boulogne ?

1) La Poste

9 bureaux pour 110 000 habitants (soit 12 222 habitants par unité) : vu la longueur des files d'attente, est-ce assez ?

Sachant que, de plus, leur répartition n'est pas homogène : Le bureau du 7 Bd Jean Jaurès est d'évidence saturé vu la rareté des implantations sur la zone.


Légende : Celui de l'hotel de ville a été refait mais reste encombré.


Quand le sénat parle d'un établissement postal pour 990 habitants en Lozère et un pour 15.000 habitants en Seine-Saint-Denis, notre ville est-elle mal désservie ?


2) Collecte des vêtements usagés


Trop de peu de lieu de dépots (seulement 6 soit 18 300 habitants par appareil) aboutissant à une lassitude des citoyen devant la saturation continuelle.
De plus on peut déplorer que les appareils sont vetustes, peu pratiques, dégradés et tonitruants :







3) Recyclage des verres et bouteilles :
Dispositifs bruyants, saturés : devrait-on revenir à la consigne bien connue ?





A quand des efforts dans la gestion de lieux et outils de services ?!

mercredi 23 janvier 2008

"L’île Seguin tourne chèvre"


Quel avenir pour l'Ile Seguin ? Le projet bien pauvre de Fourcade ci dessus ? Le désert élitiste de Baguet ?

Après l'état des lieux ci dessous de l'AFP,

c'est Libération et Le Monde qui se fendent d'un article éclairant sur ce qui se trame dans le dos des citoyens à propos de l'Ile Seguin.


Au lendemain de la conférence du Parti Socialiste sur ce sujet le mercredi 23/01 au soir à la Grand place (Voir la "Chronique..." du BBO), Benamou pousse un peu plus loin son projet, placant les pions du président peu avant les élections municipales.


Si les réticences liées à la densification prévue par la municipalité actuelle sont compréhensibles, supposer comme ci dessous que des espaces verts sont superflus tant le parc de Saint Cloud et la foret de Meudon sont proche, il y a un pas !

Soyons sérieux, le jardin des Scultures est un projet de prestige qui se fera sans les citoyens. De quoi dégouter un peu plus le quidam moyen de la politique, tant il aurait le sentiment qu'on décide à sa place...


AFP :


"Benamou souhaite que l'île Seguin devienne un jardin-musée de sculptures"

PARIS, 23 jan 2008 (AFP) — "Georges-Marc Benamou, conseiller de Nicolas Sarkozy pour la culture, est favorable à ce que l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), devienne "le plus grand jardin-musée de sculptures du monde".

"C'est un rêve ancien de Nicolas Sarkozy quand il était président du conseil général des Hauts-de-Seine", a déclaré M. Benamou dans un entretien à Libération publié mercredi.

"Ce jardin-musée de sculptures configuré par Daniel Janicot (qui dirige l'association de préfiguration de l'Ile Seguin) doit éviter le bétonnage de l'île Seguin", souligne le conseiller.
Selon ses concepteurs, le voyage muséal commencerait avec la sculpture classique au bas du parc de Saint-Cloud, puis moderne sur l'île Monsieur et enfin contemporaine sur toute l'île Seguin. Ce serait un musée à ciel ouvert, sur 13 hectares.

Il coûterait environ 200 millions d'euros. Le conseil général, les élus locaux et les collectivités locales réfléchissent au financement de ce "projet fantastique", a indiqué M. Benamou.

Les terrains autrefois occupés par les usines Renault ont fait l'objet depuis ces dernières années de plusieurs projets, dont le plus médiatisé était celui d'une fondation culturelle que voulait l'entrepreneur François Pinault. Ce collectionneur d'art avait renoncé en mai 2005 en raison, selon lui, de lourdeurs administratives et était parti pour Venise."


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Libération:


"L’île Seguin tourne chèvre"



"Du passé faisons table rase pour transformer l’île Seguin de Boulogne en «jardin-musée de sculptures», explique Georges-Marc Benamou. Plus facile à dire qu’à faire, car les opérations prévues sur ce cœur des anciens terrains Renault sont déjà fort avancées. Etat des lieux.

Sur le même sujet
«Dix grands projets en France»


Les onze hectares de l’île appartiennent désormais en quasi-totalité à la société d’économie mixte Val-de-Seine aménagement, qui les a achetés 43 millions d’euros à Renault. Cette SEM, présidée par l’ancien maire de Boulogne Jean-Pierre Fourcade (UMP), a engrangé trois clients qui ont signé des promesses de vente et déposé leurs permis de construire : Cogedim et Intercontinental, pour un hôtel quatre étoiles de 180 chambres ; la Caisse des dépôts et ING pour une résidence de 240 appartements et 18 ateliers destinés à des chercheurs et des artistes; surtout, l’Université américaine de Paris jointe à la New York University, pour un campus, soit 12 000 mètres carrés de bâtiments d’enseignement et une résidence de 300 chambres.

Peut-on renvoyer tous ces gens vers d’autres terrains ? «Les preneurs vont demander des indemnités, souligne Jean-Louis Subileau, directeur général de la SEM. Au moins 4 ou 5 millions d’euros par programme. Et je ne parle pas du coup porté à la New York University, qui travaille depuis cinq ans sur ce projet.»


Autre détricotage délicat : l’arrivée de l’Institut national du cancer (Inca), créé par Jacques Chirac. Un protocole d’installation a été signé entre la SEM, la ville, le département et l’institut, qui loue déjà des locaux temporaires à Boulogne. Chasser les combattants du cancer serait peut-être financièrement moins dispendieux que l’évacuation des trois précédents, mais politiquement plus délicat. Reste le cas de la Smac (Salle des musiques actuelles), dessinée par Rudy Ricciotti et qu’il faudrait éventuellement déménager et remettre aux calendes grecques. Un nouveau maire doit-il se fâcher d’emblée avec la jeunesse ?

Georges-Marc Benamou, qui se targue du soutien des élus locaux, mise apparemment sur l’arrivée de Jean-Christophe Baguet, ennemi intime de Fourcade et candidat adoubé par l’UMP.

Ce succès sortirait Fourcade, qui se présente en dissident et défend ses années de projets engagés sur les terrains Renault.

A supposer que ces obstacles soient surmontés, il restera à faire un jardin sur d’anciens terrains industriels dépollués certes, mais pas pour un jardin. Le sol sur lequel on pose directement un bambin exige une dépollution beaucoup plus poussée que celui où l’on coule des dalles de béton.

Autre problème, financier celui-là : le «jardin-musée» ne générera aucune recette d’impôt pour la ville. Rude manque à gagner. Enfin, on peut se demander s’il manque 11 hectares de verdure - à peine la moitié du jardin du Luxembourg - à cette zone qui offre le parc de Saint-Cloud, le parc du Brimborion et la forêt de Meudon à trois pas."

L'article ici.

Images ici.

Mise à jour :

L'île Seguin désespère Billancourt

L'article du Monde le 27/01/2008 :

"L'île Seguin est-elle maudite ?

Depuis la fermeture des usines Renault en 1992, ce paquebot de 11 hectares immobilisé sur la Seine, à Boulogne-Billancourt, accumule les polémiques. Après le violent réquisitoire de l'architecte Jean Nouvel en 1999 pour protéger ce "krak des ouvriers", après le choc créé en 2005 par l'abandon du projet de fondation pour l'art contemporain de l'homme d'affaires et collectionneur François Pinault, voici venir la stupéfiante affaire du jardin de sculptures.

Boulogne, jeudi 24 janvier, 20 heures.

L'association Action pour les Hauts-de-Seine, créée et présidée par le sénateur Jean-Pierre Fourcade, en congé de l'UMP, pour défendre sa politique, tient son assemblée générale. Abondance de champagne et de petits-fours dans le salon de l'Espace Landowski, face à la mairie. Pourtant l'heure est grave. En cause : la remise en question par l'Elysée, sur fond de rivalité dans la course aux municipales, des projets d'aménagement de l'île Seguin. Soit l'un des projets urbains les plus ambitieux de la région parisienne, dont le chantier a démarré il y a trois ans après une décennie de concertation.

Devant une immense photo de l'île Seguin en chantier, M. Fourcade prévient : "Si un farfelu nous dit qu'on ne construit plus, on perd 200 millions d'euros de charges foncières. Qui va payer ? Vous, les citoyens boulonnais !"

Alors qu'un équipement culturel a toujours été envisagé sur les 3,5 hectares de la pointe aval de l'île, à l'emplacement laissé vide par le projet Pinault, l'entourage de Nicolas Sarkozy commence à évoquer, en décembre 2007, un scénario auquel personne ne croit guère : la transformation de la totalité de l'île en jardin de sculptures. Dans Libération du 23 janvier, Georges-Marc Benamou, conseiller culturel du président de la République, se fait plus précis et crée la surprise : "Ce sera un musée à ciel ouvert : une sorte de Zénith nouvelle génération, un grand musée, des ateliers sur les arts numériques, des lieux d'animation... Le grand lieu de vie, de promenade des Franciliens et des Parisiens."

"1 000 À 2 000 EMPLOIS"
Depuis, M. Benamou se contente d'évoquer "l'annonce officielle par l'Elysée, en février, d'un projet architectural et urbanistique". Un projet défini en toute discrétion par le conseiller d'Etat Daniel Janicot. "L'annonce de M. Benamou nous a un peu surpris", reconnaît M. Janicot. "Le projet est en train d'être calé. Il y aura un important jardin de sculptures, mais aussi des espaces culturels et de bien-être, des lieux de vie, des espaces verts." Seul problème : ce programme est en totale contradiction avec celui mis en oeuvre par Boulogne. Et l'Etat n'exerce aucune responsabilité sur ces terrains qui ne lui appartiennent pas.

L'île Seguin a été achetée 43 millions d'euros à Renault par une société d'économie mixte (SEM) dans laquelle la ville de Boulogne est largement majoritaire (64 %) à côté du département des Hauts-de-Seine (10 %) et de la Caisse des dépôts (15 %). L'objectif : associer, autour d'un jardin de 4 hectares, une cité des arts, un pôle d'innovation scientifique dédié à la santé et une cité internationale dotée d'une résidence de chercheurs et d'artistes et d'un centre de rencontres.
"J'ai non seulement agréé des projets mais j'ai vendu des mètres carrés, insiste M. Fourcade. 57 000 m2 de bâtiments sont déjà définis et lancés. Si on les annule, on va multiplier les contentieux." Cogédim-Intercontinental a acheté un terrain pour un hôtel quatre étoiles. Une résidence pour artistes et chercheurs est également dans les tuyaux, dessinée par l'agence Foreign Office Architects, ainsi qu'un bâtiment pour l'Université américaine de Paris, associée à la New York University, conçu par l'architecte Jean-Paul Viguier. Les trois ensembles sont livrables en 2010. "Les permis de construire sont déposés. La SEM a déjà encaissé 30 millions d'euros", reconnaît son directeur général, Jean-Louis Subileau.

La ville de Boulogne a aussi confié une scène de musiques actuelles, avec studios et résidence, à l'architecte Rudy Ricciotti. Et des négociations sont très avancées avec l'Institut national du cancer. "D'autres institutions nous ont contactés, insiste M. Fourcade, l'Inserm, le CNRS, HEC, Sciences Po, une quarantaine de labos." Au total, il est prévu de construire 175 000 m2 sur l'île. "Pour Boulogne, c'est de la vie, des entreprises, c'est 1 000 à 2 000 emplois. Les statues, elles, ne bougent pas et ne consomment rien", gronde le sénateur, selon qui le "projet Benamou" entraînerait pour la SEM "un déficit de 100 à 150 millions d'euros".

L'avenir de l'île Seguin dépendra de l'issue des élections municipales. Comme souvent à Boulogne, le vrai duel se disputera à droite. Contre toute attente, à 78 ans, Jean-Pierre Fourcade a décidé, le 16 janvier, de se représenter "pour sauver l'île Seguin". Après deux mandats à la tête de la ville, il avait laissé son fauteuil de maire, en mars 2007, à son dauphin désigné, Pierre-Mathieu Duhamel. Mais patatras : l'UMP a décidé d'investir le député Pierre-Christophe Baguet, transfuge de l'UDF, et M. Duhamel s'est retiré. Or M. Baguet ne cache ni son hostilité à M. Fourcade ni son intention de revoir les plans de l'île Seguin, en accord avec les souhaits présidentiels.

PLUS DE 6 000 LOGEMENTS
"Notre projet culturel est une alternative intéressante au bétonnage de l'île conduit par Jean-Pierre Fourcade à un prix exorbitant, défend M. Baguet. Quel est son projet ? Confisquer l'île Seguin au profit de pôles administratifs qui laisseront le site vide le soir et les jours fériés. Plutôt que de faire de ce lieu un ghetto pour privilégiés et hauts fonctionnaires, qui ne rapportera pas un centime de taxe professionnelle à la ville de Boulogne, ouvrons l'île aux Boulonnais en créant ici un lieu culturel très innovant."

Quant aux équipements déjà programmés sur l'île, M. Baguet propose de les transférer sur la terre ferme, où l'opération d'aménagement des anciens terrains Renault se prolonge sur un trapèze de 40 hectares : des bureaux en veux-tu en voilà, plus de 6 000 logements, un parc de 7 hectares, les plus grands noms de l'architecture (Portzamparc, Nouvel, Foster...). "Il y aura là 18 000 nouveaux habitants, l'équivalent d'une ville comme Saint-Cloud, estime le député Baguet. Il leur faut le bleu de la Seine et de la verdure sur l'île Seguin." A ceci près que la Seine est plutôt marron et que l'île Seguin tient plus de la plate-forme bétonnée que du sol en terre arable...
Retour dans l'auditorium de l'Espace Landowski. Jean-Pierre Fourcade, discours rodé, public acquis, répète : "Qui va payer ?" Le projet "coûtera environ 200 millions d'euros. Le conseil général, les élus locaux et les collectivités locales réfléchissent au financement", avance M. Benamou. "Le financement de l'Etat sera très faible, précise M. Janicot. Il y aura des financements privés et une participation importante du département. Il s'agit aussi d'inventer un type de gestion."

Tenue à l'écart de cette invention, la SEM de Boulogne-Billancourt observe avec inquiétude l'équilibre de son budget de 566 millions d'euros.

Grégoire Allix et Emmanuel de Roux
Article paru dans l'édition du 27.01.08."

lundi 21 janvier 2008

Municipales 2008 : Baguet n'a pas les compétences !

Outre désavouer un Sarkozy fanfaron qui lasse déjà les français,
le non à Baguet des électeurs de droite serait surtout motivé par :

- la crainte de l'aventurisme, de l'opportunisme (on sait ce qu'on a ...) et d'une fiscalité qui explose,
- la fidélité à une équipe municipale investie de longue date,
- le refus d'une instrumentalisation de notre ville pour les desseins d'un Devedjian tirant toutes les ficelles depuis le conseil général.
- repartir dix ans en arrière pour qu'un nouveau maire mette sa patte et passe son temps à défaire ce qui a été engagé.


Comme le dit M. Fourcade :
"M. Baguet n'a pas l'expérience de la gestion et de la négociation pour diriger une ville comme Boulogne Billancourt, grande comme Nancy ou Perpignan (110 000 habitants)"

Effectivement on voit qu'il se contente souvent de bonnes intentions et sa naïveté laisserait présager bien du plaisir au conseil municipal ! Son bilan est proche du vide intersidéral, pourquoi cela changerait-il ? croyez le témoignage des actes passés plutôt que les mots présents !

La meilleure preuve de cette incompétence réside dans la surenchère des tracts de P.C. Baguet ci dessous. Mal accompagné, l'homme qui n'a plus de profession, vise la rente d'une ville qui ... pourrait sembler acquise à la droite... jusqu'à quand ? (le ras le bol de l'incurie des politiques actuels).

Aucun bilan factuel et admirable ne vient étayer les ambitions dévorantes de M. Baguet ? qu'importe, jouons à fond le bluff et le prestige de l'investiture de Berlus...kozy. Plus c'est gros, plus ca passe !

Les promesses, lorsqu'elles sont démagogiques, n'engagent que ceux qui les écoutent...





Et si l'alternance vers des candidats éthiques était une chance pour notre ville ?

dimanche 20 janvier 2008

Bulletin PS : le BBO (Boulogne Billancourt Oxygène)

Toujours pertinents pour alerter sur les dérives de la municipalité actuelle, le PS de Boulogne informe les citoyens sur ce qu'on devrait exiger dans une ville telle que la notre.








jeudi 17 janvier 2008

"Marie-Hélène Vouette (PS) veut jouer les trouble-fête"


Si la triangulaire se poursuit, le PS pourrait tirer son épingle du jeu ? à la faveur d'un enjeu national et d'une désaffection d'avec la Sarkonisation de la France ?

Outre les dépêches, le dernier article décrivant cette candidature :

LE PARISIEN:
"Ingénieure et énarque de 46 ans, la socialiste Marie-Hélène Vouette conduit la liste Une ville à vivre, une ville d’avenir pour les prochaines municipales. Conseillère municipale sortante, elle ambitionne de faire mieux que les 31 % engrangés par la liste sur laquelle elle figurait en 2001. Et peut-être plus encore si la droite part divisée. Pour atteindre son but, Marie-Hélène Vouette peut compter sur les alliés historiques du PS [voir actualité des verts].

Entourée de Marc Fusina, directeur du travail et conseiller municipal depuis dix-huit ans, Jean-Michel Tisseyre, élu sortant et Vincent Guibert, dirigeant d’une société de conseil et acteur de la cité des savoirs du XXI e siècle, la leader de la gauche boulonnaise entend bien bousculer un ordre politique trop bien établi à son goût.

En comptant sur son expérience, elle qui a obtenu 43 % au second tour en 2001 sur le canton sud. Après être arrivée en tête au premier et ainsi devancé les deux candidats de droite.

Il lui reste désormais moins de deux mois pour présenter un programme qui tranche avec les autres candidats en lice.

Au lieu de s’opposer à la capitale voisine, Marie-Hélène Vouette entend jouer la carte de la proximité autant politique que géographique :

« Sur les équipements sportifs limitrophes comme Roland-Garros, Jean-Bouin, le Parc des Princes ou la piscine Molitor, mieux vaut agir avec plutôt que contre », argumente-t-elle.

Une philosophie qu’elle entend aussi faire sienne pour les crèches, les seniors, les services à domicile : « Ne vaut-il pas mieux le vivre ensemble plutôt que le chacun pour soi ? »

Concernant la circulation, gros point noir de Boulogne-Billancourt, Marie-Hélène Vouette préfère « les circulations douces plutôt que la manière forte ».

Pour l’île Seguin, enjeu majeur de l’avenir de Boulogne-Billancourt, la liste de Marie-Hélène Vouette présentera son programme le 24 janvier.

En attendant, la candidate estime qu’il faut « arrêter le projet de construction du centre culturel européen car l’état ne souhaite plus le financer. On économisera ainsi 50 millions d’euros, considère-t-elle. Il faut aussi stopper le projet de passerelle entre Sèvres et l’île. Ce qui générera une économie de 13 millions d’euros. Et dans le même registre, mettre à disposition de l’Institut national du cancer (INCa) des terrains pour la mise en place de bureaux administratifs, en contrepartie d’une contribution financière de l’Etat, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui. »

Pierre dans le jardin du candidat UMP Pierre-Christophe Baguet : « Ne pas décider de l’enfouissement d’une des artères principales de la ville sous le réseau du métro sans qu’il ait été démontré l’utilité et la faisabilité technique et financière de ce projet. »

Même chose sur le train de vie de la ville : « En réduisant les frais d’études et d’appels à des cabinets d’experts et de consultants et en utilisant les compétences internes, on pourra ainsi dégager 12 millions d’euros et 6 millions supplémentaires en réduisant les charges générales, de communication et de réception », estime Marie-Hélène Vouette. Laquelle plaide aussi pour une remunicipalisation de la piscine-patinoire : « Son exploitation permettrait de gagner 1 million d’euros chaque année. » "


Historique :

Marie-Hélène Vouette conduira la liste socialiste – Le Parisien – 25/10/07 - Roberto Cristofoli

Les socialistes ES SOCIALISTES boulonnais ont tranché : c'est une femme qui conduira la liste socialiste pour les prochaines municipales de mars 2008. Marie-Hélène Vouette, conseillère municipale sortante, a devancé sa principale concurrente Judith Shan. Administrateur civil au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, cette énarque de 45 ans n'est pas une novice en politique. Membre du PS depuis 1995, elle a obtenu 43 % au second tour des cantonales de 2001 dans le canton de Boulogne-Sud après être arrivée en tête au premier. Lors de son mandat de conseillère municipale d'opposition, elle a surtout mené une bataille acharnée en étroite collaboration avec l'actuel chef de file de l'opposition municipale Pierre Gaborit pour obtenir la dépollution des terrains Renault. « Le vote des militants en ma faveur peut être interprété comme un signe de renouvellement, mais la question de désigner une femme plutôt qu'un homme ne s'est pas posée », révèle-t-elle. Tout comme elle donne déjà le ton de la période préélectorale : « Nous allons faire une campagne de propositions, explique Marie-Hélène Vouette. Pas question pour nous de nous cantonner dans la critique, même si beaucoup de choses ne nous conviennent pas. » Figure historique du Parti socialiste à Boulogne-Billancourt, l'avocat Pierre Gaborit a renoncé à se porter candidat à la candidature pour les municipales, mais va concourir aux cantonales sur le canton de Boulogne-Sud. « Pour les municipales, je ne voulais pas être élu sur un conflit interne à la section », explique-t-il. Désigné à la quasi-unanimité par ses camarades, il part à l'assaut du canton qui englobe une partie d'Issy-les-Moulineaux et le sud de Boulogne-Billancourt, un territoire contrasté fait de HLM avec la cité du Pont de sèvres et une partie plus bourgeoise avec notamment l'avenue de la République. « La principale mission du conseil général, c'est surtout l'action sociale. Je constate qu'à Boulogne, il n'a pas fait grand-chose dans ce domaine, notamment à travers une maison médicalisée, une résidence pour personnes âgées ou encore un lieu d'accueil pour les malades d'Alzheimer, développe Pierre Gaborit. Un homme de gauche dans une ville où tous les mandats sont détenus par la même famille politique pourrait être d'une grande utilité. »
BOULOGNE-BILLANCOURT
17/01/2008 : LE PARISIEN : Marie-Hélène Vouette dévoile sa liste

LA LISTE rassemblant les différentes composantes de la gauche et conduite par la
socialiste Marie-Hélène Vouette vient d'être dévoilée. Pas ou peu de surprise à
la lecture des 55 personnes qui y figurent. Comme prévu, Marc Fusina se trouve
en seconde position alors que Judith Shan, battue lors des primaires
socialistes, occupe la troisième place. Les sortants comme Jean-Michel Tisseyre
(4 e ), Isabelle Goitia (7 e ), Arnaud Jutier (12 e ) figurent en haut de liste.
Seul Pierre Gaborit, figure emblématique de la gauche boulonnaise, est
volontairement inscrit au 54 e rang, l'obligation légale d'alterner un homme-une
femme, ne lui permettant de la clore symboliquement. La liste qui se veut «
d'union ouverte » a déjà donné deux rendez-vous aux Boulonnais : le mardi 22
janvier à 20 heures pour une réunion publique sur l'île Seguin (salle Fougères,
sur la Grand-Place). Et le samedi 2 février, de 16 heures à 19 heures : pour la
présentation du programme global de la liste d'union (sur la Grand-Place).

Faits divers : c'est arrivé à Boulogne


C'est arrivé près de chez nous...





(mise à jour occasionnelle)




BOULOGNE-BILLANCOURT : "Casse à la masse à la bijouterie Valérie Mahaut"
vendredi 14 décembre 2007 Le Parisien



LE COMPTOIR de Paris, une grande bijouterie de Boulogne, séduit décidément les malfrats. Déjà la cible de casseurs l'an dernier, la bijouterie a reçu la visite de deux malfaiteurs hier matin.



Le duo s'est emparé d'une énorme quantité de bijoux, dont le préjudice n'était pas tout à fait évalué hier soir. Vers 10 h 30, alors que les premiers clients avaient déjà investi la boutique, deux hommes vêtus de noir, les mains gantées et le visage caché sous des casques, ont surgi dans le magasin. L'un a braqué une arme de poing pour tenir clients et employés en respect. Le deuxième était équipé d'une masse. L'équipe de malfaiteurs n'a donc pas fait dans la dentelle.



Avec la masse, les deux hommes ont explosé les vitrines de bijoux pour rafler bagues, bracelets, montres, colliers, boucles d'oreille. Et en cette période de fin d'année, vitrines et étagères étaient bien garnies. Malgré un butin déjà important, les malfaiteurs n'en sont pas restés là. Ils se sont rendus dans l'arrière-boutique, précisément au moment ou le directeur de la bijouterie sortait de la marchandise du coffre-fort. Le duo s'est aussi emparé des bijoux qui devaient rejoindre les vitrines ainsi que des billets de banque à l'abri dans le coffre. Les deux hommes ont rempli un des deux sacs qu'ils avaient pris soin d'apporter pour stocker le butin avant de prendre la fuite à scooter. Le service départemental de la police judiciaire (SDPJ 92) est saisi de l'affaire.






BOULOGNE-BILLANCOURT, 16 H 30. Scène pour le moins inhabituelle hier à Boulogne-Billancourt. Un hélicoptère s'est posé sur la place Marcel-Sembat vers 16 heures. Une intervention destinée à évacuer un homme de 45 ans qui venait de faire un malaise au restaurant McDonald's. En raison...


Publié le 17.11.07



http://www.leparisien.com/home/maville/hautsdeseine/article.htm?articleid=291371552






BOULOGNE-BILLANCOURT. Plus de peur que de mal, samedi après-midi à Boulogne-Billancourt. Un accident spectaculaire a eu lieu à l'angle du boulevard de la République et de l'avenue Pierre-Grenier, face au cimetière. Malgré les plots en...

Publié le 20.08.07


http://www.leparisien.com/home/maville/hautsdeseine/article.htm?articleid=276180473








Boulogne-Billancourt LES MESURES n'auront pas traîné. A l'issue d'une réunion en mairie de Boulogne précédée d'une visite sur le lieu de l'accident qui a coûté la vie à Joyce, 10 ans, le 18 avril à l'angle de la route de la Reine et de la rue de Billancourt, la ville et le...

Publié le 30.04.07


http://www.leparisien.com/home/maville/hautsdeseine/article.htm?articleid=276062474








Nouvelle arrestation mouvementée pour Samy Naceri




Le comédien a de nouveau été interpellé "en état d'ébriété" à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) jeudi soir.

Après une nuit passée en "cellule de dégrisement", il a été libéré à 10h30 ce matin.



31/03/2006 - 11h47


Le comédien Samy Naceri, mis en examen et placé en détention provisoire en 2005, a de nouveau été interpellé "en état d'ébriété" à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) jeudi soir "dans des conditions mouvementées", a-t-on appris vendredi de source policière. Il était vendredi matin "en cellule de dégrisement" dans le commissariat de cette localité où il aurait insulté les policiers, proféré des propos "très décousus dont certains à caractère antisémite" et tenté de mettre fin à ses jours, selon la source.
Il a été remis en liberté à 10h30, selon une source proche dossier, qui a précisé que l'acteur ne sera pas poursuivi pour des faits d'outrage et violence mais uniquement pour ivresse publique et manifeste, des faits passibles d'une simple amende. La police était intervenue jeudi soir peu avant 23h00 avenue du Général-de-Gaulle, où réside l'acteur qui se trouvait alors en compagnie d'une amie. Un véhicule de la Croix-Rouge était déjà en train de lui prodiguer de premiers soins, selon les premiers éléments de l'enquête. L'acteur, qui "n'était pas dans un état normal" et "avait bu plus que de raison" s'en était pris à un chaufeur de taxi.
Emmené au commissariat, il se serait fortement débattu et aurait insulté les policiers. Examiné par un psychiatre dans un hôpital de la ville, il a été ramené dans les locaux de la police où il se serait cogné la tête contre les murs, toujours selon la source. Il a finalement été conduit dans la cellule de dégrisement du commissariat. Selon la source, l'acteur avait sur lui des calmants. On ignorait son taux d'alcoolémie mais la source a avancé que son état de surexcitation "très avancé" était dû à "un cocktail de calmants et d'alcool à forte dose". Les conditions de son interpellation ont été qualifiées par la source de "très mouvementées". L'acteur avait déjà été mis en examen et incarcéré le 25 novembre 2005 pour avoir frappé un homme dans un restaurant parisien. Il avait été remis en liberté en février.




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En résumé : les dépêches :

92 09/2007 "Prévert" " Boulogne-Billancourt" "Rénovation Lycée Jacques-Prévert à Boulogne-Billancourt"

92 09/2007 "" "BOULOGNE-BILLANCOURT" "Braqueur de bijouterie ( Malakoff puis à Fontenay aux roses) identifié par son ADN"

92 11/2007 "route de la Reine" "BOULOGNE-BILLANCOURT" "Incendie d'un immeuble 21 personnes évacuées de l'immeuble en feu"

92 12/2007 "bois" "BOULOGNE" "L'agresseur des travestis est arrêté"

92 12/2007 "191 boulevard Jean Jaurès" " Boulogne" "Casse à la masse du COMPTOIR de Paris, une grande bijouterie de Boulogne"

92 01/2008 " route de la Reine" "Boulogne" "Seul, à 77 ans, dans le réduit qu'il occupait sans titre, au rez-de-chaussée d'un immeuble de la route de la Reine. "

92 01/2008 "" "Boulogne" "Comment récupérer les locaux vacants? la Direction générale des impôts a recensé 1 137 logements vacants à Boulogne."

92 01/2008 "" "RUEIL-MALMAISON " "Top 10 des villes
Boulogne-Billancourt : 110 300 habitants.
Nanterre : 87 800. Courbevoie : 84 000.
Asnières-sur-Seine : 82 800.
Colombes : 81 400.
Rueil-Malmaison : 77 800.
Levallois-Perret : 62 800."

mercredi 16 janvier 2008

"Boulogne: Fourcade repart au combat"

Quelle stratégie pour JP Fourcade ?

Après avoir tardé à céder sa place à un PM Duhamel qui a jeté l'éponge, il repart au combat. Est-ce une feinte pour mieux négocier des places de choix avant un ralliement de dernière minute ? Rien n'est moins sur vu la haine qu'ils se vouent... Et Juppé qui aurait aimé retrouver de l'influence...

Ou défendre les alliances passées avec les promoteurs actifs sur la ville dont les appuis risquent de changer de camp ?

Ou prendre position pour son poulain en vue du bilan 2014, en cas de fiasco du futur maire ?

Ce qui est sur c'est que le département (Devedjian) espère offrir sur un plateau à son concurrent Baguet tous les projets qu'il a gelé pour asphyxier la carrière de leurs ennemis jurés. (Renovation du Pont de Sèvres, Rachat du Chateau Rothshild, transports, etc...). L'intérêt du citoyen, c'est secondaire...



JDD 20/01 :


Le JDD : Municipales 16/01/2008

Boulogne: Fourcade repart au combat

"Parce que son héritier, Pierre-Mathieu Duhamel, à qui il avait laissé son siège en mars dernier, a été désavoué par l'UMP qui a décidé de donner son investiture à Boulogne-Billancourt à Pierre-Christophe Baguet, Jean-Pierre Fourcade a décidé de se lancer dans la bataille municipale en dissident. A 78 ans, l'ancien ministre sous Valery Giscard d'Estaing, maire de Boulogne de 1995 à 2007 après avoir été celui de Saint-Cloud de 1971 à 1992 entend défendre son projet d'aménagement de l'île Seguin qui n'est pas du goût de l'UMP."



L'EXPRESS: L'île Seguin sème la zizanie à Boulogne-Billancourt

Michèle Leloup

"Fâché par l'attitude du la majorité présidentielle à l'égard de ses projets d'aménagement de l'île Seguin, Jean-Pierre Fourcade entre en dissidence à Boulogne-Billancourt et s'opposera au candidat officiel de l'UMP lors des prochaines municipales. Récit.

"J'attaque!"

"Dans une forme olympique à 78 ans, Jean Pierre Fourcade, sénateur des Hauts de Seine, a décidé de se présenter aux municipales de Boulogne Billancourt contre Pierre-Christophe Baguet, candidat officiel de l'UMP. Après le désengagement de Pierre-Mathieu Duhamel, le maire sortant, Jean-Pierre Fourcade - l'ancien édile de la ville qui a pris congé de l'UMP mardi - repart au combat pour sauver l'aménagement en cours de l'Ile Seguin, sur laquelle Nicolas Sarkozy veut installer un jardin de sculptures, "le plus grand du monde", le Centre Européen de la création contemporaine.

Imaginé, au départ, par Dominique de Villepin, alors Premier Ministre, et Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, ce jardin devait pousser sur la pointe aval de l'Ile Seguin (3,5 hectares), en lieu et place du projet de Fondation Pinault, abandonné en 2005. Le 11 novembre dernier, le Président de la République se montrant moins décidé sur le dossier, Jean Pierre Fourcade fit prévaloir l'avancée de quatre autres opérations: une résidence de 240 logements pour chercheurs et artistes; un hôtel de luxe du groupe Intercontinental; l'Université Américaine de Paris et ses 300 chambres pour étudiants; une Salle de Musique Actuelle (SMAC).



Etat des projets engagés fin 2007 sur l'île Seguin : Voir schéma de l'article

Un mois plus tard, à la veille de Noël, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, annonçait un changement de cap: le jardin des sculptures occuperait toute l'Ile, soit 11 hectares. Un geste culturel que soutient Georges-Marc Benamou, le conseiller culturel du président. Exit, donc, les promesses de ventes ainsi que les permis de construire déposés. Et Fourcade de s'entendre dire par la voix de la présidence: "Il suffira de reloger tout le monde, en face, sur la terre ferme des autres terrains Renault".

Mais les terrains "d'en face" sont en cours de construction. "C'est scandaleux, ils vont foutre en l'air 175 000 mètres carrés sur l'Ile Seguin et remettre en cause l'équilibre financier de ce programme, c'est le degré zéro de la politique de la ville et les boulonnais en feront les frais!" s'époumone Fourcade, président de la SEM Val-de-Seine, la société mixte d'aménagement.

Depuis le départ de la Fondation Pinault, Jean-Pierre Fourcade et l'urbaniste Jean Louis Subileau, directeur de la société d'étude et d'aménagement G3A, bataillent pour faire venir sur l'Ile Seguin des équipements culturels et technologiques, stimulés par l'implantation d'un pôle d'innovation scientifique dédié à la santé. Y sont attendus l'Inserm, le CNRS et l'Institut National du Cancer, qui est prêt à s'installer mais guette le feu vert de son ministère de tutelle. Depuis la présidentielle, il l'attend...

En juillet dernier, lorsque la SEM Val-de-Seine présenta les maquettes du site Seguin à Patrick Devedjian, le président du Conseil Général des Hauts de Seine n'a pas davantage rassuré Jean-Pierre Fourcade, qui raconte, profondément choqué: "Il ne s'est pas montré très coopératif et trouvait les projets médiocres, affirmant qu'il faudrait attendre l'après municipales pour lancer le programme de réhabilitation du quartier du Pont de Sèvres, alors que le dossier est validé". Choqué, il l'est plus encore, aujourd'hui, par l'attitude de son rival de toujours, Pierre Christophe Baguet, adoubé par l'UMP, qui lui suggère de bâtir des tours sur ces friches industrielles pour augmenter la surface à bâtir. La refonte de Boulogne Billancourt, pièce maîtresse du Grand Paris et berceau du projet présidentiel, s'annonce sous les pires auspices. Le bras de fer au sein de l'Ump ne fait que commencer. "




Annexe : Le Tract de JP Fourcade :



En prime, l'article de 20 minutes du 28/01:

A Boulogne-Billancourt, à chaque élection, tout le monde pense avoir sa chance. Mais au final, c'est la droite qui gagne. L'histoire se répétera-t-elle encore en mars ? Avec une droite divisée, Sylvain Canet du MoDem y croit sérieusement, et le PS pense être une « bonne alternative », selon sa candidate Marie-Hélène Vouette. Mais pour le député Pierre-Christophe Baguet, candidat officiel de l'UMP, et Jean-Pierre Fourcade, qui, après avoir démissionné de son mandat de maire en mars dernier, a décidé de reprendre du service pour barrer la route à son ex-dauphin, on regarde tout cela sereinement, certains que le vrai match se jouera entre eux deux.
Et quel match ! Le désaccord entre les deux hommes, qui ont passé une mandature ensemble au conseil municipal, de 1995 à 2001, est aujourd'hui profond. « M. Baguet veut détruire tout le projet sur l'île Seguin et menace la gestion rigoureuse des finances », tranche Jean-Pierre Fourcade. « Je suis dans le Boulogne de 2030, Fourcade dans celui de 1930 », rétorque Pierre-Christophe Baguet.
Sylvain Canet est, lui, persuadé de figurer en deuxième position à l'issue du premier tour, et de pouvoir rassembler au second. « Fourcade s'appuie sur sa notoriété, mais son retour après sa démission est mal vécu par la population. Quant à Baguet, les Boulonnais veulent-ils vraiment un maire avec l'oreillette de l'Elysée en permanence ? » Marie-Hélène Vouette juge tout cela « affligeant » et dit se positionner en « challenger ». Le débat sur l'aménagement de l'île Seguin et du reste des anciens terrains Renault, sera au coeur de la campagne. "

samedi 12 janvier 2008

Municipales : "Pierre-Mathieu Duhamel renonce"

LE PARISIEN
article signé : Roberto Cristofoli

"TENANT du titre, Pierre-Mathieu Duhamel abandonne sa ceinture.


Maire UMP de Boulogne depuis mars dernier après la démission de Jean-Pierre Fourcade, il a annoncé hier dans un communiqué qu’il a décidé « de ne pas participer à l’élection municipale de mars prochain ». Pierre-Mathieu Duhamel met en avant des raisons « strictement personnelles ».

Tout en rappelant : « Le 15 novembre dernier, la commission nationale d’investiture de l’UMP a pris la décision de ne pas m’accorder son soutien dans le cadre des futures échéances électorales. » La commission d’investiture lui a en effet préféré le député Pierre-Christophe Baguet, appuyé par l’Elysée.


« Je regrette qu’il n’y aille pas »


Depuis le 15 novembre, Pierre-Mathieu Duhamel dit avoir « réfléchi à l’opportunité » de se présenter comme nombre de Boulonnais le pressaient de le faire. Il assure dans son communiqué qu’il continuera d’exercer « la fonction de maire » jusqu’au terme de son mandat, « sans participer, directement ou indirectement, au débat électoral qui va s’ouvrir ».
Sauf si les orphelins de l’équipe Duhamel-Fourcade se trouvent un leader et décident de participer à la bataille, rien ne s’oppose désormais à ce que le prochain maire de Boulogne-Billancourt soit Pierre-Christophe Baguet. Ce dernier a d’ailleurs réagi, hier soir, à l’annonce du renoncement de son principal concurrent : « Je respecte sa décision. Elle a dû être très difficile à prendre. Ma main reste tendue : je lui réserve le poste de premier adjoint. »
Adjoint au maire, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine et patron de l’UMP boulonnais, Thierry Solère estime, lui, que « c’est une décision logique et très respectable. Je ne m’attendais pas à autre chose ».
Une voix tranche toutefois à l’annonce de cette décision, et pas n’importe laquelle. Celle du sénateur UMP Jean-Pierre Fourcade. Le patriarche, qui a laissé son fauteuil à Pierre-Mathieu Duhamel pour barrer la route à Pierre-Chistophe Baguet, continue le combat. « Je regrette qu’il n’y aille pas. Je réfléchis à la manière de contrer l’offensive de ceux qui veulent tout détruire. »
Jean-Pierre Fourcade devrait en dire plus lundi matin dans un communiqué et réunira les élus de la majorité municipale intéressés par la constitution d’une liste composée des orphelins de Pierre-Mathieu Duhamel. « Nous dirons mardi ou mercredi ce que nous ferons. »

vendredi 11 janvier 2008

"Pierre-Mathieu Duhamel, a pris ses distances avec le président"


"Tony Blair, à Paris,séduit l'UMP"

LE FIGARO :

"...
Nicolas Sarkozy a d'autant plus de raisons de s'agacer de la liberté de ton de l'ancien premier ministre que d'autres voix dissonantes commencent à se faire entendre dans la campagne. Jeudi soir, par exemple, le maire sortant de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Pierre-Mathieu Duhamel, a pris ses distances avec le président en expliquant pendant ses vœux que le label sarkozyste n'était plus forcément porteur. Certes, sa position est particulière : il veut se présenter contre le candidat investi par l'UMP, Pierre-Christophe Baguet. Mais le phénomène menace de s'étendre."



L'article complet ici.

jeudi 10 janvier 2008

Prêts pour des éco-élections municipales ?


La fondation Nicolas Hulot vient de publier le guide de l'éco électeur


Les élections municipales approchent ! C’est l’occasion de sonder les candidats à la mairie sur leurs projets en matière environnementale… La Fondation Nicolas Hulot vient de publier le guide de l’éco électeur, un petit livret de 40 pages conçu pour vous aider à poser les bonnes questions sur l’urbanisation, la protection de la biodiversité, l’eau, l’agriculture, les énergies renouvelables, etc. Ce guide « vise à redonner à chacun d’entre nous l’envie et le goût à s’intéresser à la vie de sa cité et à s’y impliquer dans un esprit de co-construction et de coopération avec les élus de nos communes », explique Nicolas Hulot dans son éditorial.

Un outil indispensable.


Chaque section du guide, dédiée à une thématique spécifique, fait d’abord un point sur les enjeux pour ensuite identifier les leviers de l’action municipale, avec des exemples concrets. Les impacts positifs sont énumérés et des idées de questions à poser aux candidats à la mairie proposées aux électeurs. Vous y trouverez ensuite des liens pour aller plus loin. Un outil indispensable pour se préparer aux rendez-vous du 9 et du 16 mars. « Ensemble, mobilisons le génie humain et sa créativité pour bâtir une société de modération et réinventer une autre façon de vivre basée sur moins de biens et plus de liens », poursuit Nicolas Hulot. Pour conclure avec une citation d’Antoine de Saint-Exupéry : « Dans la vie, il n’y a pas de solutions, il y a des forces en marche. Créons ces forces et les solutions suivront ».


L'article ici.