dimanche 27 avril 2008

"Décès du réalisateur de télévision Bernard Lion"


C'est un autre des enfants de Boulogne Billancourt qui s'en est allé.

Il avait marqué la télévision francaise où, derrière la caméra, il avait réalisé certains des evenements marquants de notre hitoire.

France Info :
PARIS, 26 avr 2008 (AFP) - Le réalisateur et metteur en scène Bernard Lion, qui fut une figure de la télévision depuis l’époque de l’ORTF, est décédé samedi d’un accident cardiaque à l’âge de 69 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.
Réalisateur et producteur de télévision, Bernard Lion a également mis en scène de nombreux spectacles de vedettes de la chanson française et créé en 1969 le festival de jazz de Chateauvallon. Au total, il a réalisé environ 700 émissions en près de 40 ans de carrière, a-t-on précisé de même source. Né en mars 1923 à Boulogne-Billancourt, Bernard Lion avait été assistant réalisateur de Sacha Guitry à la fin des années 1950.
Il avait débuté à la télévision au milieu des années 1960 en réalisant des magazines d’actualité (Panorama, Tel Quel...), et des émissions de variétés (Sacha Show...). Il fut également le réalisateur des retransmissions de nombreux événements d’actualité, parmi lesquels des soirées électorales, les obsèques du général De Gaulle, des missions Apollo ou le Grand prix Eurovision de la chanson. Dans les années 1970, Bernard Lion avait réalisé et produit plusieurs émissions de jazz pour les trois chaînes de l’époque (Jazz portrait, Jazz à Chateauvallon...) et de nombreux programmes de variétés, comme Top à... ou Numéro 1. Il a également mis en scène des shows de Johnny Hallyday, Michel Sardou, Claude Nougaro, Charles Trenet ou Charles Aznavour dans de grandes salles parisiennes. Bernard Lion a été le directeur artistique de la Société des bains de mer à Monaco de 1981 à 1999, a-t-on précisé de même source."

samedi 26 avril 2008

"Ile Seguin : le grand ménage"

Souvenons nous d'abord du décors de la pièce : Historique !

Copyright : Pierre Giron









Louis F. Céline, à Meudon, avec vue sur l'Ile Seguin.





Louis Renault






Alors que la majorité des projets étaient prêts, tout est remis en cause. S'il faut prendre son temps pour fonder les quartiers où nous vivrons à l'avenir, il faudra aussi justifier ces nouveaux délais imposés aux citoyens pour voir se reconstruire la ville.


Pourquoi torpiller autant de projets, et prolonger la friche de plusieurs années ? l'histoire (et les électeurs) jugera.











LE PARISIEN :







"Le nouveau maire de Boulogne fait table rase des projets Fourcade et lance une réflexion sur le devenir de l'île Seguin.




EXIT les projets de salle de musique actuelle, de centre d'art contemporain, d'hôtel de luxe... Elu cette semaine président de la Saem Val-de-Seine, société d'économie mixte chargée des aménagements sur les ex-terrains Renault, le nouveau maire UMP de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, a désormais les coudées franches pour concrétiser « son » projet pour l'île Seguin. Il a lancé sans attendre, avec son premier adjoint chargé des grands travaux, Thierry Solère, une réflexion d'ensemble sur son devenir.

Réflexion à laquelle devraient participer activement le conseil général et l'Etat. Tour d'horizon.







L'hôtel de luxe. Le Crowne-Plaza, un quatre-étoiles ultramoderne de 11 500 m 2 , comprenant 180 chambres avec bar, restaurant et salle de fitness était le projet le plus avancé de l'île Seguin... jusqu'à ce que son permis de construire - le premier signé - fasse l'objet de recours, gelant le dossier. « Des négociations sont en cours, précise Pierre-Christophe Baguet. Ou l'hôtel reste sur l'île, mais en se transformant en petit hôtel de charme pour s'intégrer au reste. Ou il trouve un emplacement plus adapté à Boulogne mais en dehors de l'île ».







La résidence de chercheurs et artistes. 240 logements étaient prévus. Le permis de construire avait même été signé avec la Caisse des dépôts et ING. On annonçait même les premiers coups de pioche pour 2008. Le projet devrait être annulé. « J'ai entamé les discussions avec la Caisse des dépôts », explique le maire. « Ils reconnaissent qu'il n'y a pas de laboratoires sur l'île. Le projet n'a donc pas vraiment d'intérêt. Nous étudions des compensations sur la ville. Pourquoi pas leur confier la construction de logements sociaux de catégorie moyenne ? Il n'y en pas sur Boulogne ? »







L'université américaine. Un pôle d'enseignement avec résidence universitaire sur 22 500 m 2 . La promesse de vente avait été signée en novembre 2007. Là aussi, le premier coup de pioche était programmé pour fin 2008.







C'est « le grand regret » de Pierre-Christophe Baguet. Là encore, le projet ne devrait pas aboutir. Mais cette fois-ci, c'est à cause d'un désaccord entre les deux partenaires. La New York University aurait fait savoir par voie diplomatique qu'elle souhaitait se désengager du dossier monté avec l'université américaine de Paris.







La scène de musiques actuelles. C'est certain, la Smac, projet municipal lancé par Fourcade, est enterrée. Elle comprenait un bâtiment de 4 000 m 2 et une résidence pour musiciens. « L'équipement coûterait 24 millions d'euros. Trop cher, précise le nouveau maire, nous n'avons pas les moyens. »

Smac





L'Institut national du cancer (Inca) et l'Inserm. Ces deux projets ont aussi du plomb dans l'aile. « Rien n'est engagé. Cette implantation d'administrations sur l'île n'a rien de cohérent.»







Le centre de création d'art contemporain. Prévu sur la pointe aval pour remplacer, avec un jardin des sculptures, la fondation Pinault, le projet est mort-né. "




Pendant ce temps, Le projet de tour dans le quartier du trapèze reste solidement ancré...


Le journal de l'architecte :

"(11/12/07) L'architecte français revisite le schéma classique de la tour de bureaux avec ce projet pour le quartier de l'île Seguin dans la banlieue parisienne. Jean Nouvel se base sur le principe d'empilement de façades de styles différents pour remettre en question la notion de hiérarchie.
Alors qu'il est en train de construire un gratte-ciel en bonne et due forme à New York, Jean Nouvel joue les troublions dans son pays en proposant un projet totalement atypique d'immeuble haut pour Boulogne-Billancourt. Conçue pour le promoteur Hines et baptisée "Horizon", cette non-tour - comme il la qualifie lui-même - de 38.600 m2 transgresse en effet tous les codes classiques du bâtiment de bureaux. "Il s'agit plutôt d'une stratification, d'un empilement, prétexte à inventer des terrasses, des horizons fictifs, à contraster, à révéler des différences" a expliqué Jean Nouvel en dévoilant la maquette au Simi, le salon de l'immobilier d'entreprise. Avec cette "non tour", Jean Nouvel remet ainsi en question la notion de hiérarchie, en introduisant, grâce à ses trois façades superposées, une relation unique avec l'environnement et en offrant à l'utilisateur lumière et vue. Comme dans une pyramide à degrés, les différents niveaux bénéficieront de terrasses paysagées.
En ce qui concerne les matériaux, ils se différencieront au fur et à mesure des étages pour dématérialiser peu à peu le volume. La partie basse sera brute, proche de la roche, et la partie haute, transparente, en verre. Les terrasses seront aussi traitées de façon évolutive: au rez-de-chaussée, une végétation rappelant celle du quartier ; au premier niveau (R+5), un jardin suspendu évoquant les coteaux de Meudon et de Sèvres ; au second niveau (R+13), un "paysage venteux" car plus exposé ; et au troisième niveau (R+18), une serre. Jean Nouvel imagine même un 5ème paysage, qualifié de "virtuel", grâce au reflet de la végétation de la serre dans une lame de verre au sommet.La construction devrait être bouclée pour 2011 et toisera l'île Seguin, l'île bien connue de la Seine qui abrita anciennement les usines Renault et qui a déjà fait l'objet de nombreux projets architecturaux d'envergure. "

mercredi 23 avril 2008

Hausse modérée de l'immobilier ancien : +4,6% (5.440 euros/m2)


Alors que la spéculation étrangle les primo-accédants, aucune politique d'ajustement de l'offre à la demande n'est engagée par le gouvernement à ce jour. Les prix continuent à progresser, faisant le bonheur des propriétaires et rentiers.





"A Paris, les prix de l'ancien ont encore enregistré un fort rebond en 2007. En banlieue en revanche, la hausse est moins forte que par le passé : +7,1% en Petite Couronne et +4,7% en Grande Couronne. Retrouvez les prix au m2 et leur évolution en banlieue.
Les prix des appartements anciens augmentent de + 7,1% à fin 2007 en Petite Couronne. Ils n'augmentent plus que de + 4,7% En Grande Couronne, selon les notaires de Paris et d'Ile-de-France.

Les prix de l'immobilier en un clin d'oeil

Zone géographique Prix moyen du m2 des appartements Hausse annuelle des prix des appartements
Paris 6.360 euros +10,5%
Petite couronne 3.870 euros +7,1%
Grande couronne 3.000 euros +4,7 %



Appartements en petite couronne : 3.870 euros le m2 en moyenne

Dans les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) l'augmentation moyenne au quatrième trimestre 2007 est de 1,7% (+2,3% au troisième trimestre 2007) et la hausse annuelle (sur année glissante) de 7,1%. Le prix moyen au m2 pour ces trois départements ressort à 3.870 euros.

Prix moyens au m2 et évolution annuelle des prix par département :

Département de la petite couronne Prix moyen du m2 des appartements Hausse annuelle des prix des appartements
Hauts-de-Seine 4.630 euros/m2 + 7,8%
Seine-Saint-Denis 2.950 euros/m2 + 7,3%
Val-de-Marne 3.800 euros/m2 + 5,8%

Certaines communes enregistrent des hausses annuelles beaucoup plus importantes, comme par exemple : Aulnay-Sous-Bois + 21,3% (2.510 euros/m2), Montreuil + 10,5% (3.680 euros/m2), Clichy + 10,4% (4.230 euros/m2), Pantin +10,1% (3.600 euros /m2), Bondy +10% (2.860 euros/m2), Issy-Les-Moulineaux + 9,5% (5 060 euros/m2), Maisons-Alfort + 9,5% (3.930 euros/m2), Epinay S/Seine + 9,2% (2.380 euros/m2); Champigny S/Marne + 9% (3.160 euros/m2), Neuilly S/Seine + 8% (7.000 euros/m2).

À l'inverse dans certaines communes les hausses des prix sont beaucoup plus sages : Boulogne-Billancourt + 4,6% (5.440 euros/m2), Saint-Maur-des-Fossés + 4,3% (4.090 euros/m2)Noisy-le-Grand + 3,5% (2.960 euros/m2), Livry Gargan +2,8% (2.900 euros/m2). De rares communes bénéficient d'une baisse des prix : Neuilly Plaisance -1,7% (2.890 euros/m2), Clichy-Sous-Bois -8,3% (1.660 euros/m2).



Appartements en grande couronne : 3.000 euros le m2

Dans les quatre départements de la grande couronne (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val d'Oise) l'augmentation moyenne au quatrième trimestre 2007 est de 0,8% (+1,5% au trimestre précédent). La variation annuelle ressort à + 4,7% à fin 2007. Le prix moyen au m2 pour ces trois départements ressort à 3.000 euros.

Prix moyens au m2 et évolution annuelle des prix par département :

Département de la grande couronne Prix moyen du m2 des appartements Hausse annuelle des prix des appartements

Seine et Marne 2.730 euros/m2 + 5,1%
Yvelines 3.610 euros/m2 + 4,5%
Essonne 2.710 euros/m2 + 2,8%
Val d'Oise 2.790 euros/m2 + 6,8%

Certaines communes enregistrent des hausses annuelles beaucoup plus importantes, comme par exemple : Aulnay-Sous-Bois + 21,3% (2.510 euros/m2), Montreuil + 10,5%.

Les hausses annuelles les plus importantes :Grigny +16,2% (1.720 euros/m2), Savigny S/Orge +9,8% (3.020 euros/m2), Maisons Laffitte +9,7% (4.290 euros/m2), Sarcelles +8,8% (1.980 euros/m2), Bussy-Saint-Georges +8,6% (3.410 euros/m2), Pontault-Combault +8,2% (3.440 euros/m2), Deuil La Barre +7,8% (3.030 euros/m2), Taverny +7,6% (2 690 euros/m2), Villeparisis +7,5% (3 150 euros/m2), Evry +7,5% (2 150 euros/m2), Montmorency +7,1% (3.310 euros/m2), Meaux +7,1% (2 270 euros/m2), Versailles +6,4% (4 790 euros/m2).

Les augmentations sont plus contenues à : Chilly Mazarin +2,4% (2.610 euros/m2), Elancourt +2,4% (2.590 euros/m2), Eaubonne +2,2% (2.740 euros/m2), Poissy +1,6% (3.220 euros/m2), Palaiseau +1,6% (3.110 euros/m2), Chatou +0,8% (3.750 euros/m2), Corbeil-Essonnes 0% (2.560 euros/m2).

Il est à noter que huit communes enregistrent des baisses de prix : Melun -0,4% (2.590 euros/m2), Yerres -0,4% (2.580 euros/m2), Les Clayes-Sous-Bois -1,1% (2.640 euros/m2, Fontenay-Le-Fleury -1,3% (2.980 euros/m2), Longjumeau -1,9% (2.650 euros/m2), Pontoise -4,7% (2.640 euros/m2), Brunoy -6,1% (2.610 euros/m2), Draveil -8,8% (2.700 euros/m2)"

"La galerie de Boulogne met en Seine l'architecture promise à l'Ile Seguin"


Quand un créateur devient la cible facile de la vindicte municipale, il convient de regarder à deux fois quels sont ses arguments... Faisons-nous donc notre propre opinion.





"La galerie de Boulogne met en Seine l'architecture promise à l'Ile Seguin
A Boulogne-Billancourt (92), le développement de l'Ile Seguin semble cristalliser les rancoeurs. Et, parmi les projets en cours ou à venir, nul autre que celui de galerie animée ne suscite autant de virulence de la part de ses opposants. Rarement un projet n'aura été aussi mal compris. Une chose est sûre : ce n'est ni une façade enveloppe ni une muraille.

Quand il s'agit d'évoquer la "galerie animée" conçue par Matthieu Poitevin (ARM), Stéphane Maupin et le critique d'art Jérôme Sans, "nous avons perdu la bataille des mots", se désole Jean-Louis Subileau (Grand prix de l'urbanisme 2001) directeur général délégué de la SAEM Val de Seine présidée jusqu'aux dernières élections municipales par Jean-Pierre Fourcade, l'ancien maire de Boulogne-Billancourt, battu à cette occasion par Pierre-Christophe Baguet (tous deux UMP).

Ce n'est rien de l'écrire tant les vocables utilisés diffèrent selon les angles pour parler d'un seul et même ouvrage. Alors que dès 2004, ARM gagne le concours avec le terme de "galerie d’art contemporain", en 2008 ceux qui soutiennent le projet et en ont compris le sens parlent effectivement de "galerie animée" (François Barré, ancien directeur de l'architecture et du patrimoine, Michel Desvigne, paysagiste et François Grether, architecte-urbaniste, à l'origine du projet urbain de l'opération Ile Seguin - Rives de Seine), de "façade promenade" (Christian Devillers, architecte), voire de "ceinture" (Rudy Ricciotti).
Ses opposants évoquent quant à eux une "honteuse 'façade enveloppe', muraille de 20m de haut", ou encore "cette muraille de 25m de haut (8 étages) et d’1km de long" ou plus simplement une "vulgaire façade" (Raphaël Labrunye, architecte sur la liste de Pierre-Christophe Baguet, dans des textes adressés à la presse durant la campagne) ou encore le "mur-façade" (Pierre-Christophe Baguet lui-même).


Comment peut-on passer de la façade-enveloppe des uns à la galerie d'art des autres ? Dans un sens, cette bataille des mots est sans doute le premier hommage rendu aux concepteurs de l'objet architectural. En effet, si les interprétations diffèrent à ce point est bien la preuve qu'il s'agit d'un ouvrage unique et d'une telle nouveauté qu'il n'est pas un mot précis pour le nommer, encore moins en décrire l'essence. Et Jean-Louis Subileau peut sans doute s'en vouloir puisque il est à l'origine, avec les concepteurs initiaux de l'île, du terme trompeur de "façade enveloppe".
Un retour historique s'impose. Fin 2003, la SAEM lance un concours dont l’idée est de préserver la mémoire du lieu, soit la forteresse qu’ont longtemps constituée sur l’île les usines Renault, sorte de post-scriptum alambiqué destiné à éviter une polémique comparable à celle lancée par Jean Nouvel qui accusait "Boulogne d’assassiner Billancourt". Le cahier des charges du concours était apparemment explicite. La ‘façade-enveloppe’, haute de onze mètres, devait respecter cinq grands principes : garder le socle de l'Ile Seguin, relevé à l'origine contre le risque de crue centennale de la Seine ; créer une promenade piétonne entourant l'île ; réinterpréter la façade enveloppe ; créer au centre de l'île un jardin d'environ quatre hectares ; enfin aménager un certain nombre de vues dans cette façade pour garder des transparences*.

Les équipes qui ont répondu au concours (cinquante six, puis douze, puis quatre) - y compris celle de ARM, au début - ont interprété le projet comme celui d’une clôture (pour faire court), alors même que l'idée de Jean-Louis Subileau était de "garder la forme bâtie de l'île et la maintenir au contact de l'eau". Ce sont les architectes de ARM qui ont finalement "l'intuition d'imaginer une promenade 'haute' capable de resituer, à plusieurs niveaux de références, les personnes physiques à l'échelle du paysage", explique ainsi Matthieu Poitevin. Plus qu'une promenade d'ailleurs puisque, dès le rendu du concours, lequel imposait de s’associer avec un artiste, les architectes ont proposé à Jérôme Sans, directeur du Palais de Tokyo, d’en inviter une "palanquée" pour s’approprier le lieu, "qu’ils participent à son imaginaire, pour en faire un lieu magique, vivant au rythme des calendriers et des expositions et des idées". "Ce lieu doit devenir 'la plus grande galerie d’art contemporain au monde'", disaient-ils. L'idée séduit le jury et ARM s'impose devant Dominique Perrault, Nicolas Michelin et Bernard Tschumi (excusez du peu). Ainsi, cette 'façade enveloppe' n'en est déjà plus une en 2004 tandis que les images du concours ne font pas justice, à l'époque, à l'inventivité d'un concept mal compris et d'emblée décrié sur un... malentendu.

Aujourd'hui, si le projet a évolué, son essence est la même. Il suffit, pour s'en convaincre, de monter sur le prototype en place sur l'île Seguin. Le rapport au paysage est absolument fabuleux puisque, à 12m de hauteur au-dessus du niveau de l'eau, le visiteur découvre un panorama inédit : dans un même coup d'oeil la tour Eiffel et La Défense ou les collines de Meudon et St Cloud, la vallée de la Seine, de Issy-les-Moulineaux jusqu'à Suresnes et toute l'activité du fleuve. L'île elle-même se donnera ainsi à voir de partout. A terme le quartier du Trapèze fera partie de l'image. De là-haut, l'évidence s'impose : la structure elle-même, en métal et bois, n'est ni une façade ni une muraille ni une enveloppe. Et le but que cette promenade devienne le support d'une galerie consacrée à l'art contemporain et autres animations à inventer n'en devient que plus plausible encore. "Il faut donner une valeur urbaine, et pas seulement spéculative, à l'art contemporain", argue Matthieu Poitevin. François Grether insiste que cette galerie "injustement comprise" est "un grand équipement culturel et ludique très original, écho contemporain de la colonnade de l’île des musées de Berlin". Elle apparaît en tout cas parfaitement complémentaire de la 'promenade' annulaire, avec ses embarcadères, au bord de l'eau. Elle sera en tout cas unique et un objet de visite en soi.

Cette galerie, large en son sommet de deux à huit mètres, n'est plus tout à fait virtuelle et cela n'a rien à voir avec le prototype. En effet, l'hôtel**** (Opéra Architectes), l'Université américaine de Paris (Jean-Paul Viguier), la résidence pour chercheurs et artistes conçue par Farshid Moussavi (FOA), qui ont d'ores et déjà obtenus leurs permis de construire, ont intégré dans leur conception même cette galerie. Un bar et des suites de l'hôtel s'ouvrent dessus, le foyer de la SMAC de Rudy Ricciotti (si elle est construite) également, le campus de l'université en tire profit autant que possible, etc.

Faut-il que cette "muraille" (sic) manque de sens et d'intérêt pour ces investisseurs, privés, d'accepter d'en financer la part du coût qui leur revient ? De fait, pour un budget global d'environ 20 millions d'euros, seulement 7 millions sont à la charge de la ville. Ce qui est peu au final pour un ouvrage à la structure légère et transparente qui, plus qu'un "balcon sur la Seine et la ville", plus qu'un objet architectural unique et ouvert à tous, plus qu'une galerie animée, plus qu'un lieu de rencontre, permet enfin, pour citer la SAEM de "maîtriser l'effet de morcellement qui résulterait de la succession de différentes réalisations". Une oeuvre qui tisse donc la cohérence globale des projets en cours sur l'île (quels qu'ils soient) tout en rendant à l'île Seguin un large pan de son histoire et son identité singulière car cette "enveloppe" n'aura jamais d'autre explication quant à son origine qu'une volonté de rendre hommage à un bâti antérieur symbole d'une aventure industrielle révolue."

samedi 19 avril 2008

Théatre à Boulogne : "Caviar ou Lentilles" ! 30 et 31 mai 2008, 20h30 à l'Espace Landowski



Ne ratez pas les deux dernières représentations de la nouvelle pièce de la compagnie théatrale boulonnaise "Scene 92" !

Ce sont 15 comédiens amateurs mais d'expérience qui s'y produiront pour vous.

Une comédie désopilante, à deux pas de chez vous : L'espace Landowski les vendredi 30 mai et samedi 31 mai 2008 à 20h30 (12 euros).


Réservation conseillée mais pas obligatoire.

"Boulogne-Billancourt lutte contre le bruit"

Avions, (vous m'entendez pester chaque soir à 2 heures du matin ?)


Hélicoptères de l'héliport,

Deux-roues trafiqués,

Le bruit est la pollution numéro 1 en ville.








Effectivement, qui n'a pas pesté au passage d'une vespa pétaradante ?
A quand une vrai politique de prévention ?










Une première étape est franchie selon l'article suivant :
Et, pendant ce temps, profitons-en pour réformer l'échelle logarithmique des décibels, peu lisible pour le grand public et la prévention qui l'accompagne. A quand une échelle linéaire ?

"L'auto-partage avec abonnement gratuit"


Louer une Mercedes Classe A comme on loue un VÉLIB', le coût de l'abonnement en moins, c'est possible. Et pour 9 €, carburant compris !


Vous avez essayé ? venez témoigner !


Le scénario Morizet : horizon du Grand Paris



Alors que l'archaïsme de l'actuelle conurbation parisienne appelle une profonde réorganisation politique, Boulogne (nouvelle frontière, excluant Sèvres ou Saint-Cloud, alors qu'Orly en fait partie ?) fera partie des communes qui assureront une plus forte péréquation financière. Le prix à payer pour éviter une nouvelle Commune de 1870...



Lisez la présentation du Grand Paris citée dans l'article du Monde :




"Pour faire de la région la plus riche de France et
d’Europe, un véritable espace de cohésion urbaine et
sociale


1976 : 27 % du Pib et 25 % des revenus
2007 : 29 % du Pib et 22 % des revenus



* Les disparités entre riches et pauvres s’accroissent :
La région locomotive en matière de croissance est la région où le
revenu progresse le moins et le nombre de rmistes progresse le plus


* La ségrégation territoriale s’aggrave :
Des ghettos sociaux qui deviennent des ghettos ethniques
Une augmentation des violences urbaines"





Rappelons qu'à long terme, la cible du "scénario Morizet", notre illustre ancien maire, prévoit l'élection d'un maire du Grand Paris.


Alors que le droit de vote des femmes avait été temporisé en 1936 par des socialistes réticents, convaincus d'une évolution défavorable du scrutin à leur encontre, le Grand Paris pourra être le moyen que l'UMP utilisera pour faire enfin basculer le Paris bo-bo à nouveau à droite.



Mais l'intérêt général guide ce parti progressiste qu'est le PS, et les électeurs réaliseront bien vite où est l'intérêt de la France.

vendredi 18 avril 2008

OGM : La pantalonade du sénateur Fourcade !


Incroyable ! Le sénateur Fourcade ose publier son discours affligeant sur sa position en matière de loi OGM !
Ecoutez, ca vaut le déplacement :

Traitant avec mépris le souhait profond des électeurs qui l'ont indirectement élu, c'est avec une argumentation inexistante (sans parler du style) qu'il se risque à défendre un texte incomplet, portant ainsi collectivement devant l'histoire la responsabilité de l'irréversible.

Le regret d'avoir soutenu M. Sarkozy grandit chaque jour un peu plus (n'est ce pas M. Fourcade ;-) )

Les électeurs n'oublierons pas cette incurie.

dimanche 13 avril 2008

Droit d'inventaire ou promesses impossibles ?


La nouvelle équipe municipale ne perd pas de temps :

Pour se délier de ses promesses impossibles, elle prend les devants en feignant que son prédécesseur a commis des maladresses. Heureusement la presse veille, et l'électeur n'est pas dupe. A lui de se faire son opinion au cours des années à venir.

Le crédit d'intention est maximal, au nouveau maire de le maintenir...



LE PARISIEN :

La réhabilitation du château Rothschild était d'actualité. Mais la complexité du dossier risque de renvoyer le projet aux calendes grecques.

LES PROMENEURS du parc Rothschild n'ont pas fini de côtoyer la ruine du château éponyme, qui se meurt depuis vingt-cinq ans. La réhabilitation qu'envisageait de porter le conseil général des Hauts-de-Seine, dans le cadre d'une « vallée de la culture » le long de la Seine, n'est pas encore pour demain.

Hier soir, lors d'une réunion que l'association Boulogne Patrimoine dédiait quasi exclusivement au sujet, le maire Pierre-Christophe Baguet n'a pas caché son amertume.

En cause : un courrier récent, signé de la précédente municipalité, précisant au propriétaire du château - un riche prince saoudien - que le site disposait de 10 000 m 2 constructibles.

« C'est faux, archifaux, peste Pierre-Christophe Baguet. Jamais je ne laisserai construire 10 000 m 2 dans le parc Rothschild. Mais le problème, c'est qu'on a fait miroiter au propriétaire des bénéfices énormes, et qu'il ne lâchera pas facilement. Cette histoire va nous faire perdre un temps infini. »

Un promoteur se serait déjà rapproché du propriétaire et envisagerait de construire notamment une maison de retraite de luxe, à côté du château. De quoi faire monter les enchères, alors que le conseil général était disposé à racheter le site « au même prix d'achat qu'en 1986, c'est-à-dire 7 millions d'euros ». Pour Bernard Mayrand, président de Boulogne patrimoine, il n'existe sur le terrain qu'un reliquat à construire de 1 543 m 2 , hérité d'un précédent accord.

« La seule solution, pour sortir de cet imbroglio, c'est de rappeler ce reliquat à construire, estime-t-il. C'est dans l'acte de vente passée entre Rothschild et l'actuel propriétaire. Ceci doit constituer la base juridique de négociation. »

Jointe hier soir, l'ex-adjointe à l'urbanisme Dorothée Pineau a confirmé avoir indiqué au propriétaire la possibilité de construire non pas 10 000, mais quelque 7 000 m 2 . « Ce n'est pas un cadeau, c'est le plan local d'urbanisme de 1983 qui le dit, affirme l'élue. Mais que cela existe sur le plan réglementaire et que cela puisse se faire sont deux choses différentes, car il faut l'accord des Bâtiments de France et de la commission des sites. »

Un membre de l'association Boulogne patrimoine, présent hier soir, a conseillé au maire d'éviter le « choc frontal » avec le prince saoudien, qu'il connaît personnellement : « Ils sont très riches, a-t-il rappelé. Cela pourrait durer vingt ans... »
Mise à jour du 02/05 : un commentaire qui ne manque pas de sel ...

mercredi 9 avril 2008

Loi OGM : testez votre député



Loi OGM : testez votre député

MM. Pierre-Christophe Baguet fait partie des 31 députés qui se sont abstenus contre 245 UMP "pour".

Bravo mais encore un petit effort pour passer dans le camp des 10 contres M. Baguet !
Vous serez représentatif de vos électeurs ! Comme le rappelle La télé libre.

Signons tous la pétition !


Pour mémoire : Le comité de soutien