dimanche 8 février 2009

"Ile Seguin: lancement de l'étude pour la création de la salle de spectacle"


Le Moniteur annonce enfin le lancement de l'étude pour une nouvelle salle de spectacle sur l'Ile Seguin.



Suspense : 1 500, 5 000 ou 10 000 places ?



Outre le plaisir de gouter à ces festivités musicales, on imagine le déspointement des riverains quand ils vont avoir des décibels chaque soir dans les oreilles, et de la circulation dans le quartier...



"Cette semaine, le Conseil général des Hauts-de-Seine lancera "une étude de définition d'un équipement musical qui sera situé sur la pointe aval" de l'île Seguin, a indiqué vendredi 16 janvier le Conseil général dans un communiqué. A l'issue d'une réunion avec les acteurs du projet de l'île, notamment la ville de Boulogne-Billancourt, et un représentant du ministère de la Culture, un coup d'accélérateur a donc été donné au projet de salle de spectacle présenté en juillet dernier déjà par le maire de Boulogne. Cette salle devrait adopter la forme d'une conque, à la manière de celle que Frank Gehry a conçue pour Chicago et qui est capable de fonctionner en mode ouvert ou fermé. La capacité de la salle n'est pas encore arrêtée mais trois hypothèses sont étudiées: 1.500, 5.000 ou 10.000 places.





En outre, l'agence de la Vallée de la Culture va lancer une étude sur la réalisation d'un site de création contemporaine d'arts plastiques, qui sera situé à l'autre bout de l'île. L'étude est confiée à l'association Palais de Tokyo. Une consultation est également lancée pour désigner un architecte urbaniste coordonnateur pour l'ensemble des projets de l'île Seguin.Les résultats de ces études seront connus à la fin du premier semestre 2009."








Lavieimmo donne plus de détails sur les 3 projets.

"Les impôts vont flamber à Boulogne"


Le Parisien répend la rumeur souhaitée par le maire : +20% d'impots ?

Ainsi celui ci passera pour un sauveur lorsqu'une hausse bien plus modérée sera décidée.
Quant à l'équipe municipale précédente, elle passe pour le vilain canard, pour avoir laissé les finances dans un sale état.
Personne n'est dupe, puisque ces deux là était solidaires des décisions depuis longtemps.

Et vu comment son gérées nos subventions (cf. les modalités afligeantes et non démocratiques du choix des subsides aux associations cette année !), il est mal placé pour critiquer !


Après Asnières, qui a déjà programmé une hausse de 17 % des impôts locaux, Boulogne s’apprête à annoncer une augmentation, qui pourrait atteindre 20 %.


"Des impôts locaux en hausse de 20 % : cette hypothèse va faire frémir plus d’un Boulonnais. Et probablement susciter des discussions animées lors du conseil municipal, ce soir à l’hôtel de ville. Les élus doivent en effet y tenir un débat sur les orientations budgétaires pour cette année. Un document présenté ces derniers jours en commission des finances stipule qu’à dépenses et recettes constantes, les impôts devront bondir de 20 %.

A l’heure où il se murmure que plusieurs communes du département envisagent des majorations de l’ordre de 15 %, motivées entre autres par le désengagement croissant de l’Etat, Boulogne-Billancourt va-t-elle suivre la même voie ? Sébastien Pietrasanta, maire (PS) d’Asnières, a déjà annoncé à ses administrés que leur participation au budget local allait croître de 17 % en 2009. Une décision qui sera d’ailleurs votée ce soir par l’assemblée municipale.

La ville rattrapée par ses dettesA l’image d’Asnières, l’exécutif de Boulogne pointe l’héritage de la gestion précédente comme principale cause de cette décision, forcément impopulaire. Surtout en cette période de crise. « Je ne reçois que des mauvaises nouvelles, se désole Pierre-Christophe Baguet. J’ai appris hier (NDLR : mardi) que nous devons 6 millions d’euros à Renault. Une avance que la firme automobile a versée en 2004 et dont elle exige maintenant le remboursement. »Le député-maire (UMP) ne manquera pas d’interpeller ce soir Jean-Pierre Fourcade, aux affaires à ce moment-là, sur cette opération.

La population boulonnaise, déjà échaudée par la crise, risque de mal réagir à cette inflation des taxes. Et les financiers de la mairie planchent sur diverses options pour tenter de l’atténuer. « Cela peut passer par l’augmentation de nos recettes, en nouant de nouveaux partenariats, mais aussi la participation de la nouvelle communauté d’agglomération, ou encore la réalisation d’économies et la recherche de nouvelles subventions, auprès du conseil général par exemple, pour la construction de nos nouveaux gymnases », détaille Pierre-Christophe Baguet. Qui commence à préparer l’opinion : « Les 20 % supplémentaires, je ne vois pas trop comment je vais pouvoir les éviter. »

Le tout premier VéLib hors de Paris est disponible près de l'Hotel de Ville de Boulogne Billancourt


"Située à l’angle des rues André-Morizet et Georges-Sorel, près de l’hôtel de ville, cette station est en réalité en phase de test."




Boulogne apprivoise Vélib’ sans se presser
Depuis ce week-end, la première station Vélib’ de banlieue est ouverte à Boulogne. Les habitants, étonnés, découvrent peu à peu ce nouveau service dans leur ville.


"Ils passent devant, s’arrêtent quelques instants, certains se penchent sur les vélos, d’autres vont jusqu’à pianoter sur la borne pour étudier les différentes formules… Depuis vendredi soir, les habitants de Boulogne-Billancourt découvrent peu à peu Vélib’. Ils ont le privilège d’être les premiers à disposer des vélos en libre-service parisiens en banlieue, avec à leur disposition depuis vendredi soir une station d’une vingtaine de deux-roues.


« Plus rapide que les transports en commun »


« Ils fonctionnent vraiment, on peut en prendre un tout de suite ? » s’interroge Elise perplexe, devant la rangée de vélos gris métal flambant neufs. Située à l’angle des rues André-Morizet et Georges-Sorel, près de l’hôtel de ville, cette station est en réalité en phase de test, ce qui explique le peu de communication autour de sa mise en service. Reste qu’il s’agit de la toute première en dehors de Paris, six mois après la décision du Conseil d’Etat d’autoriser l’extension des Vélib’ aux communes limitrophes de la capitale.

« Je regarde un peu comment ça fonctionne avant de prendre un abonnement, explique Julien, 39 ans, qui habite dans l’immeuble au pied duquel se trouve la station. C’est vraiment une bonne idée d’avoir étendu le dispositif. Plus d’excuses pour éviter d’aller se promener à Paris le dimanche ! » Une bonne surprise que les Boulonnais n’attendaient pas aussi rapidement. « J’avais entendu parler de mars ou avril pour la mise en service, s’étonne Laurence, en marquant un temps d’arrêt devant la rangée de deux-roues. Mais je vais quand même attendre les beaux jours pour m’y mettre ! »


150 stations prévues dans 29 communes franciliennes


Un pas franchi dès hier par Arnaud, 21 ans, un habitué du Vélib’, qui est certainement l’un des premiers, si ce n’est le premier, à avoir décroché un vélo de la nouvelle station. Cet étudiant parisien possède en effet un abonnement et c’est en venant réviser ses concours à la bibliothèque Landowski samedi après-midi qu’il a découvert la station. Du coup, c’est en vélo qu’il est revenu et reparti hier.


« J’habite près de la place des Ternes, dans le XVII e , et pour rejoindre mes amis à la bibliothèque, j’ai mis environ trente minutes, explique le jeune homme, qui espère intégrer Math spé. C’est plus rapide que les transports en commun. »


A terme, ce sont 150 stations et 3 500 vélos qui seront mis en service dans 29 communes franciliennes jouxtant Paris, dont 11 dans les Hauts-de-Seine. Quant à Boulogne, la plus grande ville d’Ile-de-France après Paris, elle attend pour le mois de mars vingt autres stations, soit 650 bicyclettes au total."


"IMAGE : L’info sur les bus depuis le métro de la ligne 9"



Blogencommun l'annonce :

Ttous savoir sur les bus depuis son métro : expérimentation station Pont de sèvres.

Qu'en pensez-vous ?

samedi 7 février 2009

"L’Institut du cancer se paie un photographe à… 11 000 euros la journée ! "




Que l'UMP ait accouru pour offrir depuis longtemps un loyer gratuit aux frais de la ville pour l'immeuble de l'Inca à des escrocs doit-il nous étonner ou confirmer les soupcons de prébendes qui bruissent à Boulogne depuis des années ?


Publié par Bakchich :

L’Institut du cancer se paie un photographe à… 11 000 euros la journée !

Photomaton / vendredi 6 février par Philippe Bornard

"Le Cancer ne connaît pas la crise. Enfin surtout l’institut national chargée de lutter contre le crabe mortifère et capable de payer royalement un photographe ou un coiffeur à la journée.
Le contribuable va s’en étrangler car c’est lui qui paie : dans son rapport annuel qui vient d’être publié le 4 février 2009, la Cour des comptes taille un nouveau costard à l’Institut national du cancer, l’INCa, créé à la demande du président Chirac en 2004. La Cour, qui avait assassiné l’INCa dans son rapport précédent (2007), souligne certes que l’Institut a amélioré sa gestion au cours des dernières années. Mais c’est pour mieux enfoncer le clou ensuite : « une remise en ordre à parfaire », titrent pudiquement les magistrats… Et quelle remise en ordre ! Perle des perles, les campagnes et documents de l’INCa valent de l’or et on ne répugne pas à la dépense. Ainsi par exemple « en 2007, pour une journée de travail, ont été payés : 11 100 euros à un photographe, 1 500 euros à un coiffeur-maquilleur, 2 000 euros à un styliste ». Quand au spot tv, il peut coûter « jusqu’à 240 000 euros l’unité ».

Alors c’est vrai que l’INCa n’est plus ce qu’il était, son nouveau président depuis septembre 2006 le Pr Dominique Maraninchi, n’arrive pas en hélicoptère à une séminaire des cadres de l’Institut comme son prédécesseur le Pr David Kayat, proche du président Chirac et dont la gestion avait été descendue en flamme par la Cour des Comptes avant qu’il ne se décide lui-même à quitter l’INCa. Mais la bête a de beaux restes et son conseil d’administration a longtemps baigné dans les conflits d’intérêts, rappelle la Cour qui dénonce tout de go : « des pressions inacceptables de membres du conseil d’administration en faveur d’intérêt particuliers ».

Récidive

Tout aussi grave : l’INCa, fin 2008, continuait se s’asseoir gaiement sur la transparence absolue concernant les liens de ses experts avec des entreprises privées ou/et commerciales. Par ailleurs une gestion calamiteuse de ses fonds financiers –mauvais placements - a entraîné, dixit la Cour, « une perte annuelle de l’ordre de 189 500 euros ». Enfin, au titre de ses « avatars immobiliers » (sic), l’INCa a jeté par la fenêtre la somme rondelette de 400 000 euros « en études », du fait de l’annulation de son déménagement sur l’Ile Seguin à Boulogne Billancourt.

En conclusion la Cour des comptes siffle la fin de la récré : en prenant l’Etat à témoin, elle demande solennellement à l’INCa :

1) de publier et rendre transparents « les liens directs ou indirects entre les professionnels de santé » auquel l’Institut a recours, et « les entreprises ou établissements » privés, des liens qui existent donc bel et bien mais demeurent dissimulés.

2) de « prévenir tout risque de conflit d’intérêt » dans les prises de décision du conseil d’administration concernant « l’agrément des établissements hospitaliers pour la cancérologie ». Comment ? En écartant des délibérations les administrateurs concernés…La première fonction de l’INCa est en effet de financer des pôles et équipes de recherche en cancérologie sur tout le territoire.

Ce n’est pas une gifle mais une véritable fessée !"


Ce David a-t-il rendu l'argent du contribuable ?

Immeuble isalubre : la mairie de Boulogne accusée d'avoir laissé pourrir la situation afin de récupérer l'immeuble pour en faire opération immobilière


Qu'a fait la mairie pendant toute cette période ? "je m'en lave les mains ?"


Le NouveObs publie une information navrante :




"Une peine de deux ans de prison avec sursis a été requise vendredi 6 février devant le tribunal correctionnel de Nanterre contre le gérant d'une société civile immobilière (SCI) poursuivi pour avoir logé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) des locataires dans un immeuble insalubre.Le procureur a également réclamé une amende de 15.000 euros contre le gérant de 49 ans, qui est par ailleurs avocat, et une amende de 20.000 euros contre la SCI Millenium 53 RS, ainsi que la confiscation du bien."Impossible de sortir un sous"Déclaré insalubre par la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales en juillet 2007, l'immeuble souffre notamment d'infiltrations d'eau et de moisissures. L'installation électrique n'est pas aux normes. Les appartements sont exigus.Le gérant a dit à la barre avoir été "dans l'impossibilité dès 2006 de sortir un sou" pour effectuer les travaux exigés dans les diverses mises en demeure des autorités sanitaires. "Plus de la moitié des locataires ne payaient pas leur loyer depuis 2002", a-t-il plaidé.Selon son avocat, Me Loïc Dusseau, son client "voulait faire partir les locataires pour arrêter de les soumettre à des conditions de logement indignes mais, paradoxe, les locataires ont multiplié les procédures pour se maintenir dans les lieux".Dommages et intérêtsMe Dusseau a également accusé la mairie "d'avoir laissé pourrir la situation afin de récupérer l'immeuble pour en faire une belle opération immobilière".Une des occupantes, dont le loyer s'élève à 520 euros, a raconté qu'elle n'avait "plus d'eau chaude depuis trois ou quatre ans". "Débrouillez-vous!", a été la seule réponse du propriétaire, selon elle.L'avocate de quatre habitants a demandé 10.000 euros de dommages et intérêts pour deux d'entre eux et 3.000 euros pour les deux autres. Une cinquième locataire a également demandé 3.000 euros de dommages et intérêts.La ville de Boulogne-Billancourt, qui s'est constituée partie civile notamment parce qu'elle a relogé neuf ménages, a réclamé environ 30.000 euros de dommages et intérêts.Le jugement a été mis en délibéré au 26 mars. "