jeudi 6 septembre 2007

Le MoDem ? combien de "divisions" ? A Boulogne Billancourt, Sylvain Canet attend son heure...


06/09/2007:
Au fait, le Mouvement démocrate (MoDem), qu'est ce que c'est ?

"Le Mouvement démocrate est le nom d’un mouvement politique créé par François Bayrou à la suite du premier tour de l’élection présidentielle de 2007. Le principe de sa création a été adopté le 10 mai 2007 par une résolution votée par le Conseil national de l’Union pour la démocratie française (UDF). Le MoDem est censé prendre la forme d’un parti politique qui rassemblerait les centristes soucieux d’un positionnement central sur l’échiquier politique. En s’abstenant lors du vote de confiance au gouvernement Fillon, les quatre députés MoDem[1] ont confirmé le positionnement de leur formation, à la fois en dehors de la majorité et de l’opposition parlementaires.
.."

On s'y perdait, nous voilà informés.

L'article complet ici.





Mise à jour : 13/09/2007

L'alliance PS/MoDem ? à trois conditions nous dit François Hollande :



1) "que ces éventuelles personnalités ou familles politiques acceptent le rassemblement de la gauche,"


2) "qu'elles se situent dans le cadre de notre projet"


3) "et puis qu'elles soient clairement dans l'opposition à Nicolas Sarkozy".








De quoi faire réfléchir Francois, qui aurait refusé une première fois le poste de premier ministre proposé par Ségolène Royal avant du second tour 2007...






Mise à jour : 11/10/2007

41 premières investitures pour les municipales 2008 :


On attend l'officialisation de la candidature de Sylvain Canet sur Boulogne Billancourt ?

Cf la citation le 12/10/2007 sur France démocrate :








Mise à jour du 02/12/2007 :


Dur la traversée du désert ! Cf. l'article du journal Le Monde :

"A François Bayrou, ses amis rancuniers"



Extrait :

"François Bayrou cultive un étrange paradoxe. Populaire entre toutes les personnalités politiques - près de la moitié des Français (48 %) souhaitent lui voir jouer un rôle important, selon le baromètre Sofres-Figaro Magazine qui sera publié le 1er décembre -, il s'attire une rare détestation de la part de ceux qui, à un moment ou un autre, ont croisé son chemin. La dernière campagne présidentielle a fait émerger une figure fédérant le plus fort taux d'identification dans l'opinion ; ses anciens "amis" le rejettent violemment. Les lâchages succèdent aux défections. Pourtant, le mouvement surgi autour de sa candidature se poursuit avec la création, samedi 1er et dimanche 2 décembre, du Mouvement démocrate. Paroles d'anciens "bayrouistes".


Simone Veil conduisait en 1989 la liste du centre aux élections européennes. L'ancienne présidente du Parlement européen était convaincue de faire la course en tête ; avec 8,41 % des voix, elle finit en cinquième position. Elle nourrit depuis une rancune tenace à l'encontre de son ex-directeur de campagne, François Bayrou, qu'elle accuse d'avoir "torpillé" sa campagne. Lors de la dernière présidentielle, elle a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy, jugeant que "Bayrou, c'est pire que tout".

A celui qu'elle considère comme un "illuminé", elle consacre un chapitre dans son autobiographie, Une vie (parue en octobre chez Stock). "Le personnage demeure incompréhensible si l'on ne tient pas compte de cette donnée essentielle : il est convaincu qu'il a été touché par le doigt de Dieu pour devenir président. C'est une idée fixe, une obsession à laquelle il est capable de sacrifier principes, alliés, amis. Comme tous ceux qui sont atteints de ce mal, il se figure les autres à son image : intrigants et opportunistes. Il a donc pu inventer cette chimère que je risquais de lui faire de l'ombre dans sa propre trajectoire, puisqu'en toutes circonstances il s'imagine que les autres ne peuvent que le gêner."


Christine Boutin fut de ceux qui aidèrent M. Bayrou à prendre la présidence de l'UDF, en 1998. En 2001, elle prend ses distances et, après sa candidature à l'élection présidentielle de 2002 (1,19 %), rejoint l'UMP avec le Forum des républicains sociaux (FRS), qu'elle a créé.

"L'aventure de Bayrou est une véritable tragédie, un naufrage, nous confie-t-elle. Tout ça pour servir l'ego d'une personne. C'était un homme brillant, j'ai mis mon talent et mon savoir-faire au service de ses idées. Il les a bradées. J'ai quitté l'UDF dès 2001. J'avais vu le scénario se dessiner avant les autres. Tout était écrit."
..."


Bayrou a tout à perdre pour l'instant d'une absence d'alliance avec l'UMP.

Au bilan, sa position idéologique peut donc paraître au premier abord intègre et courageuse.

Sauf que s'il ne s'allie toujours pas avec le PS, il prouve que le Centre n'est pas le Centre
et qu'il n'est qu'une vraie droite déguisée qui attend son heure sur les ruines du sarkozisme, en homme providentiel.

Cela ruine donc la crédibilité du mouvement et acrédite la thèse du mégalomane rigide.

A sa décharge, pour l'instant, il doit craindre de brouiller son image avec ses électeurs de droite en s'associant avec une gauche désorientée.

Mais si la rénovation du PS oblige à une scission entre aile gauche et centre gauche, il espérera sûrement récolter la mise...

A suivre d'ici 2012 !



Mise à jour 25/12/2007 :

Interview de Sylvain Canet.








et en video

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