dimanche 28 décembre 2008

"Dette de Boulogne-Billancourt : découverte subite ou réécriture de l’histoire ?"

Alors que L'UMP cherche à occuper l'un de ses plus actifs opposants internes :

MyPharma (16/11/2008) :
Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, vient de désigner Jean-Pierre Fourcade, ancien ministre et sénateur des Hauts-de-Seine, comme Président de la commission chargée d’assurer le suivi et l’évaluation de la loi sur la réforme hospitalière qui vient d’être adoptée en Conseil des Ministres et qui sera prochainement débattu au Parlement."

les citoyens s'étonnent sur Agoravox de la mauvaise foi ou de l'incompétence du nouveau maire PC Baguet (pour encore combien de temps ?).

Est-ce pour se préparer à esquiver les critiques qui ne vont pas manquer de pleuvoir en cas de mauvaise gestion financière ?

Déjà les premiers craquements se font sentir.
Dans le domaine de la culture, c'est rien de moins que le Directeur du Conservatoire qui démissionne !

Plus de détail sur ce constat sur Agoravox :

"Pierre-Christophe Baguet "découvre" les difficultés financières de Boulogne-Billancourt. Or, il était adjoint au maire, puis premier adjoint au maire dans la période où la dette s’est fortement accrue. Depuis 2006, tout en restant élevée, elle a en réalité baissé.

La presse a publié ces derniers jours, à la suite d’une forte communication de l’actuelle municipalité boulonnaise sur l’état critique des finances communales et l’endettement de la ville, quelques titres choc sur le sujet.

Pierre-Christophe Baguet (UMP), élu maire en mars dernier, a commandé un audit financier à une société privée (c’est à la mode), et découvre avec atterrement, selon ses déclarations à un quotidien national, les conclusions du pré-rapport.

Etonnement surprenant de sa part : Pierre-Christophe Baguet, autrefois chef de cabinet d’André Santini, fut membre du conseil municipal de Boulogne-Billancourt de 1983 à 2001, adjoint au maire à partir de 1989 et premier adjoint au maire de 1995 à 2001. Or, c’est tout particulièrement au début des années 90 que se sont nouées les difficultés financières de la ville.

Comme le détaille le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) relatif à la gestion 1992-2001, la SA2B, société d’économie mixte créée par la ville en 1991 sous l’égide de Paul Graziani, maire RPR de Boulogne-Billancourt après qu’il ait présidé pendant six ans le Conseil général des Hauts-de-Seine, fut en effet déclarée en redressement judiciaire en 1994 puis en liquidation en 1995 - contraignant en pratique la ville à apurer le passif. Lourde charge qui a, de plus, été comptabilisée tardivement : selon la CRC, "la commune aurait dû recourir à un étalement de la charge correspondante dès juin 1994... or, des provisions pour risques et charges n’ont été enregistrées qu’à compter de 1997".

L’évolution de la dette boulonnaise n’est pas inintéressante pour analyser la situation actuelle :


* l’encours de la dette au 31 décembre était de 166 millions d’euros en 2001, de 131 millions d’euros en 2007,


* soit par habitant : 1 553 euros par habitant en 2001, 1 224 euros par habitant en 2007.


C’est, avec des évolutions intermédiaires, à partir de 2006 que la dette a sensiblement baissé, suivant d’ailleurs en cela avec deux ou trois ans de retard l’évolution constatée pour des communes comparables et tout en restant au-dessus du niveau moyen d’endettement de ces mêmes communes.

La communication, c’est une chose, mais un respect minimal des citoyens devrait conduire à ne pas jouer avec les réalités quand il s’agit de données publiques de base... "

samedi 27 décembre 2008

Enfin le V'Lib à Boulogne, merci M. Delanoë !

Enfin des V'Lib à Boulogne !

Rappel : La carte Navigo vous permet sans abonnement, et pour 1 euros avec la CB, d'utiliser 30 mn le V'Lib ! pratique !

L'article du Parisien :
"Après la consultation, la décision : le blog du vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine et premier maire adjoint Thierry Solere révèle les futurs emplacements des Vélib’ à Boulogne-Billancourt. Avec cette cartographie précise revue depuis sa première publication fin septembre, on peut désormais se faire une idée plus précise du maillage du dispositif qui facilitera la vie des Boulonnais, qu’ils soient riverains immédiats ou non de la capitale.
C’est dès début janvier que les amateurs de deux-roues pourront enfourcher les vélos gris. Vraisemblablement depuis la Grand-Place, l’emplacement le plus central de la vie économique de Boulogne-Billancourt, aux abords du centre commercial les Passages, du complexe cinématographique et à quelques dizaines de mètres de la mairie et de l’espace culturel Landowski, qui comprend notamment la bibliothèque et le musée des Années 1930.
La carte envisagée déserte volontairement l’axe susceptible d’être le plus accidentogène pour les cyclistes : celui constitué par les avenues Général-Leclerc - Edouard-Vaillant, dont l’actuel député-maire Pierre-Christophe Baguet envisageait dans son programme électoral l’enfouissement et qui demeure un axe très passager qui permet de sortir de Paris pour gagner la banlieue ouest et rattraper la nationale 118. C’est donc par les rues les moins roulantes que les utilisateurs des vélos vont pouvoir se déplacer dans la ville et gagner la capitale.
Une commune quasiment dépourvue de côtes
Si la ville de Boulogne-Billancourt a décidé d’adhérer au système Vélib’ du fournisseur de matériel urbain JCDecaux comme à Paris, l’implantation de garages à vélos voulue par le conseil général des Hauts-de-Seine pourrait être complémentaire. Ainsi on peut parfaitement imaginer une de ces structures gardiennées voir le jour dans les prochains mois du côté du pont de Sèvres, aux abords immédiats de la station de métro du même nom. Ce garage serait utile aussi aux Boulonnais du quartier qu’aux riverains plus éloignés, les habitants de Sèvres et de Meudon notamment. En attendant, dans une ville qui se prête particulièrement bien à la pratique du vélo car quasiment exempte de montées, nombreux sont ceux qui affûtent leurs mollets."

lundi 22 décembre 2008

"Les honoraires des spécialistes trop élevés"

On s'en doutait, mais c'est maintenant sur : les prix explosent dans notre commune.
Et la majorité ne fait rien pour limiter les baisses de pouvoir d'achat...


Le Parisien :

L’enquête menée par le Collectif interassociatif sur la santé révèle que les médecins spécialistes restent les champions du dépassement d’honoraires.

« Dans les Hauts-de-Seine, il y a une concentration de patients solvables, donc beaucoup de médecins. Et c’est là où il y a le plus de médecins qu’il y a le plus de dépassements d’honoraires », constate le CCIS, qui représente les patients dans les caisses primaires d’assurance maladie. En début d’année, la CPAM 92 avait communiqué sur cette « pratique répandue dans les Hauts-de-Seine », relevant que deux consultations sur trois donnaient lieu à un dépassement chez les médecins spécialistes (contre une sur trois chez les généralistes).

La fréquence et le montant moyen des dépassements varient selon la spécialité du praticien, mais aussi sa localité d’installation. Un record à 117 €Les communes qui enregistrent les plus forts taux de dépassements pour les spécialistes en secteur 1* sont : Ville-d’Avray (35 % des consultations), Puteaux et Garches (33 %), Rueil-Malmaison (29 %). Le montant moyen de dépassement réalisé sur une consultation variait en 2006 de 4 € à Ville-d’Avray à 21 € à Boulogne-Billancourt. Toujours selon cette enquête de 2006, les spécialistes qui pratiquent les honoraires les plus élevés sont les oto-rhino-laryngologistes, puis viennent les chirurgiens, les gynécologues, les dermatologues et les rhumatologues. Ce classement s’explique en partie par le fait que les ORL et les chirurgiens exercent en grande majorité en secteur 2 (honoraires libres). En secteur 1, ce sont les psychiatres et les chirurgiens qui réalisent le plus de dépassements, puis les ORL, les dermatologues et les gynécologues. Pour la CPAM 92, « la pratique est stable ». Au cours du premier semestre 2008, 82 % des spécialistes en secteur 1 ont réalisé au moins un dépassement pour une consultation. Le dépassement moyen est de 16 € pour un pédiatre (avec une consultation moyenne à 39 € et un record à 117 €) et 10 € pour un anesthésiste. En secteur 2, les gynécologues sont les plus chers (certains n’hésitent pas à facturer 70 € une consultation de routine), avant les cardiologues, les ophtalmologues et les ORL. Tarifs : un affichage qui fait souvent défautPour lutter contre ces abus, elle a engagé depuis 2007 plusieurs procédures. L’an dernier, sept médecins en secteur 1 (quatre généralistes et trois spécialistes) ont été auditionnés et deux d’entre eux ont été sanctionnés d’une suspension provisoire de la prise en charge de leurs cotisations sociales. Au conseil de l’ordre des médecins des Hauts-de-Seine, le président, le docteur Jean-Claude Leclercq, rappelle que les honoraires des médecins doivent être affichés dans les salles d’attente, ce qui n’est que rarement le cas. « On ne peut pas parler de dépassement d’honoraires en secteur 2 puisqu’ils sont libres. Le tact et la mesure, c’est de ne pas aller trop loin dans les tarifs, d’apprécier la difficulté médicale, de l’expliquer au patient », estime le président, qui ajoute : « Nos confrères sont conscients des difficultés actuelles des patients. » * Secteur 1 : médecins conventionnés à honoraires opposables, qui sont tenus de respecter les tarifs fixés par la convention nationale des médecins libéraux. Secteur 2 : médecins conventionnés autorisés à pratiquer des honoraires libres, qui doivent cependant fixer leurs honoraires « avec tact et mesure », conformément au Code de déontologie médicale.
Le Parisien

jeudi 18 décembre 2008

Jardins familiaux menacés


"Une décision prise à la va vite qui menace l'avenir des jardins familiaux de Boulogne-Billancourt".

Soyons vigilants !

jeudi 4 décembre 2008

Conférence de la Cité des Savoirs le 16/12/08 avec Albert Jacquard et Jean Peyrelevade : "L'économie peut-elle être humaniste ?"

Tentant, non ?


"Mon Boulogne à moi"

Mon Boulogne à moi
Le Point :

Douze personnalités issues de la politique, des arts, du sport et de l'économie locale nous racontent leur Boulogne intime et nous dévoilent leurs adresses préférées.

Par Domitille Arrivet et Aurélie Jacques


Michel Deville 77 ans, cinéaste

Le réalisateur du « Paltoquet », de « Péril en la demeure » ou dernièrement de « La maladie de Sachs » est boulonnais depuis plusieurs générations. Le cinéaste réside à quelques encablures, dans une ancienne blanchisserie, telle que la ville en comptait beaucoup au XVIIIe. Aidé de sa femme, Rosalinde, il travaille actuellement à l'édition DVD de l'ensemble de ses films (Eléfilm).
Enfance. « Nous habitions rue de Bellevue. A l'époque, des chiffonniers étaient installés de part et d'autre de la rue. En face de notre maison, il y avait une fonderie utilisée par Renault. L'odeur de soufre qui s'en échappait était suffocante. A côté de nous, il y avait un abattoir. Le matin, j'étais réveillé par les cris des cochons apeurés que l'on descendait du camion. »
Un souvenir. « C'était le 3 mars 1942, j'avais 11 ans. Les Anglais bombardaient les usines Renault, alors réquisitionnées par les Allemands pour la fabrication de leurs armes. Les tirs imprécis ont fait de nombreuses victimes. Mes parents, ma soeur et moi sommes restés trois heures à la cave. Mon père, qui avait connu la guerre de 14-18, disait que nous ne risquions rien si nous entendions le sifflement qui précède la déflagration : cela voulait dire que la bombe tomberait plus loin. Notre maison n'a en effet pas été touchée, mais les portes et les fenêtres ont été soufflées. Le lendemain, nous sommes partis pour Saint-Cloud. »
Cinémas. « Ma femme et moi allons aussi bien au très pointu cinéma Landowski qu'au Pathé, dont chacune des sept salles est remarquable. Les deux programmations se complètent bien. »
Tournages boulonnais. « J'ai tourné plusieurs fois à Boulogne. Pour les décors de la maison de Brigitte Bardot dans " L'ours et la poupée " avec Jean-Pierre Cassel, nous nous sommes servis de la clinique du Belvédère, où je suis né. La scène de poursuite d'"A cause, à cause d'une femme" avec Mylène Demongeot se passe sur le marché de Billancourt. On avait dissimulé la caméra de sorte que les personnes qui faisaient leurs courses à ce moment-là apparaissent de manière très naturelle. Dans la scène suivante, elle rejoint Jacques Charrier à la patinoire Molitor. Le jour du tournage, il pleuvait. J'ai alors eu l'idée de faire patiner les figurants sous des parapluies. J'aime le côté surréaliste que cela donne à la scène. C'est le genre de chose que l'on ne peut pas écrire au scénario. »

Amélie Mauresmo 29 ans, joueuse de tennis
L'ancienne numéro 1 mondiale française va participer au tournoi de Sydney du 11 au 17 janvier.
Son cocon. « Lors de mes passages à Paris, notamment pendant Roland-Garros ou l'open Gaz de France, j'aime me retrouver au restaurant Le Viking, rue d'Aguesseau. C'est un endroit où je me sens vraiment bien, les propriétaires sont devenus des proches et je sais que je peux arriver à n'importe quelle heure et avoir tout ce dont j'ai envie dans mon assiette. Les retrouvailles se passent souvent autour d'un délicieux couscous. »

Pierre-Christophe Baguet 53 ans, député maire
Sarkozyste de la première heure, le nouveau maire de Boulogne a fait ses classes politiques avec André Santini.
Un restaurant. « Je vais très peu au restaurant. Les seuls que je connais sont ceux près de ma permanence, rue Carnot.Le Palace, où je déjeune souvent, mais aussi Le Normandie, un restaurant de couscous, et Ma cantine, dont j'aime particulièrement la soupe au potiron. »
Artisans de bouche. « Je suis un grand amateur d'oeufs en gelée. Ceux de Jean-Pierre et Micheline Delongvert présents sur les deux marchés, Escudier et Billancourt, sont excellents. Leur jambon d'Auvergne est également très bon. »
Marché. « Le week-end, je retrouve parfois mon ami Jacques Balutin pour boire un coup de rouge dans un bar du marché Escudier, à l'angle de la rue Escudier et du boulevard Jean-Jaurès. »
Les serres d'Auteuil. « C'est l'un des plus beaux jardins de Paris. J'aime y aller aux mois de juin et septembre pour le festival de piano Les Solistes. »

Marie-Hélène Vouette 46 ans, chef de file de l'opposition municipale
Conseillère d'opposition (PS), elle est née à Boulogne, où elle réside jusqu'à l'âge de 6 ans. Elle revient en région parisienne en 1990 et s'investit dans la vie politique locale en 1998 en étant candidate aux élections cantonales.
Un quartier. « Je réside près de la porte de Saint-Cloud. J'ai toujours vécu dans la partie sud de Boulogne. Sans que ce soit une réelle volonté de ma part, je n'ai jamais dépassé la route de la Reine ! De toute façon, Boulogne n'est pas une ville dont les quartiers ont une signature forte. J'adore les jardins Albert-Kahn. »
Scolarité. « Avant mes études au collège du Vieux-Pont, j'étais à l'école Thiers. Depuis que je suis candidate, je demande qu'un bureau de vote soit créé dans les locaux. »

Jean-Pierre Fourcade 79 ans, ancien maire
Battu aux dernières municipales, il siège encore au Sénat, dont il est membre de la commission des Finances. Et si, pendant ses mandats communaux, l'édile résidait à Saint-Cloud, cela ne l'empêche pas d'avoir ses habitudes à Boulogne.
Installation. « Quand je me suis marié en 1959, je suis venu à Boulogne. On logeait rue Gallieni, avant de revenir à Paris après la naissance de nos trois enfants. »
Mes restaurants. « Boulogne compte beaucoup de bons bistrots. J'apprécie particulièrement Chez Michel (4, rue Henri-Martin). Je vais également à la pizzeria Le Belvédère (95, avenue Edouard-Vaillant) et à El Rancho, un restaurant mexicain (101, boulevard Jean-Jaurès). L'ambiance y est familiale. Plus haut de gamme, il y a Le Cap Seguin, quai Le Gallo. »
Un artisan. « Jean-François Noue, le menuisier du centre artisanal, rue Couchot, a fait toutes mes bibliothèques. Il travaille très bien. »
Le marché de Billancourt. « Quand j'étais candidat à la mairie, j'y passais souvent, ma permanence était juste à côté. Je le préfère au marché Escudier, au nord, car il est plus bigarré et plus vivant. Vous y trouvez un boucher halal, des commerçants maliens, d'autres chinois... Personnellement, j'y vais pour les fromages de Christian Bozec. Son comté est exceptionnel. »

Christophe Dominici 36 ans, rugbyman
Il a joué durant onze ans au Stade français, dont il est devenu l'entraîneur cette année.
Un quartier. « J'habite en haut de la rue Gallieni. J'ai déménagé plusieurs fois, mais je réside dans ce quartier depuis dix ans. Avant, pour sortir, j'allais toujours à Paris. Maintenant que j'ai une petite fille de 7 mois, Kiara, je profite mieux de ma ville. Je vais souvent me balader au nouveau centre commercial rue Jean-Jaurès. Il est le signe du nouveau dynamisme de Boulogne. »
Les copains. « Avec la proximité du parc de Saint-Cloud et du stade Jean-Bouin, beaucoup de joueurs de rugby habitent Boulogne. Nous nous retrouvons dans les cafés de la Grand-Place, près des Passages et de l'hôtel de ville. C'est le seul endroit ouvert, avec des chaises dehors, où l'on peut profiter du soleil. »
Activités physiques. « Je cours au parc de Saint-Cloud, c'est tout près. Et chaque jeudi à 18 heures, j'emmène ma fille à la piscine, aux bébés nageurs. »
Un bon souvenir. « Le jour ou j'ai acheté ma maison ici ! Une maison individuelle avec terrasse. C'était le signe d'un aboutissement. Je venais de Toulon et j'étais monté à Paris pour avoir une belle carrière dans le rugby. Boulogne m'a toujours porté chance. »

Coskun 58 ans, peintre sculpteur
Il fuit sa Turquie natale après le coup d'Etat de 1980 et s'installe à Boulogne. Autrefois situé rue d'Aguesseau, son atelier est aujourd'hui à proximité du pont de Sèvres. Depuis une quinzaine d'années, il taille dans le bois mort des sculptures géantes. Certaines de ses oeuvres ont été exposées en 2007 au jardin du Luxembourg, à Paris, et cet automne à l'espace Landowski.
Un souvenir. « Pendant la tempête de 1999, beaucoup d'arbres du bois de Boulogne ont été arrachés. J'ai alors installé un atelier de plein air en bordure du parc de Rothschild et de l'hippodrome de Longchamp. Il y avait là des chênes, des noyers... Des essences remarquables destinées à la découpe pour le bois de chauffe. Pendant trois mois, j'ai sculpté à la tronçonneuse sous les yeux des promeneurs. J'aime ce rapport avec les gens. »
Un lieu. « Je passe souvent devant la maison de Daniel-Henry Kahnweiler, le marchand d'art allemand qui a révélé les cubistes, dont Picasso et Braque. Il stockait leurs oeuvres à son domicile, 12, rue de l'Ancienne-Mairie, où cet homme de lettres faisait salon. Il organisait régulièrement ce qu'il appelait un " léger accrochage", au cours duquel deux ou trois nouvelles toiles étaient présentées. Le musée des Années 30 a d'ailleurs repris l'expression pour certaines de ses expositions. Je considère cette maison comme le berceau du cubisme. Quand j'étais encore en Turquie, tous les noms attachés à ce courant me faisaient rêver. C'est pour tout ça que je suis venu en France. »
Une table. « Cela fait vingt ans que je vais au River Café, une péniche au bout de l'île Saint-Germain, côté Issy-les-Moulineaux (146, quai de Stalingrad). Des concerts de piano sont donnés le mercredi. Les pièces, l'une en boiserie avec cheminée, l'autre tout en rotin, sont chaleureuses. L'été, la vue y est superbe, les cygnes défilent sous vos yeux. »
Supermarché bio. « Ma compagne et moi faisons notre propre pain presque tous les jours. Nous achetons la farine et toutes sortes d'aliments aux Nouveaux Robinson (127, avenue Jean-Baptiste-Clément). »

Guy Sorman 64 ans, écrivain
En ayant épousé une Boulonnaise, cet écrivain s'est attaché à Boulogne depuis plus de quarante ans. Il a publié l'an dernier « L'économie ne ment pas », aux éditions Fayard.
Mon histoire. « Je suis de Boulogne Nord, celui des maisons 1930. J'habite d'ailleurs l'une des deux seules bâtisses qui ont été construites par l'architecte Auguste Perret, rue du Belvédère. Mais le souvenir le plus frappant que j'ai de cette ville date de Mai 68. J'étais alors étudiant, route de la Reine, et je me souviens du 30 mai. C'est le jour où de Gaulle annonçait la fin des manifestations, et les stations-service venaient d'être rouvertes. J'ai vu ce jour-là défiler sous mes fenêtres un exode de Parisiens qui partaient vers la plage. La révolution était finie. »
Une boulangerie. « Je suis un maniaque du pain. En France, il est devenu ignoble. C'est moi qui vais le chercher tous les jours à la maison Virtel, avenue Victor-Hugo. Il est fait au levain. C'est quasi sacré. D'ailleurs, mes filles l'appellent " le pain du père ". »
Côté protéines. « Nous avons Le Boulogne-sur-Mer, l'un des meilleurs poissonniers qui soient, avenue Jean-Baptiste-Clément, et le fabuleux boucher André. Enfin, très important, Luigi et fils, une charcuterie italienne et traiteur, route de la Reine. C'est une affaire de famille que je fréquente depuis 1967. Elle attire tout l'Ouest parisien. »
Récréations culturelles. « Nous sommes très assidus au cinéma d'art et d'essai Landowski, sur la Grand-Place. J'y vais au moins une fois par mois. J'aime aussi la programmation du Théâtre de l'Ouest parisien, même si elle était meilleure lorsque je m'en occupais, quand j'étais adjoint à la culture du maire Jean-Pierre Fourcade ! »
Un restaurant. « J'adore Le Gorgeon, avenue Victor-Hugo. J'y vais tout le temps. La cuisine étoilée m'emmerde. Là, au moins, c'est de la cuisine traditionnelle comme on n'en fait plus. Poireaux vinaigrette, boeuf en daube. Rien de surgelé, rien sous vide. Et puis c'est à 50 mètres de chez moi, ça compte ! »
Ses lieux. « J'aime le centre-ville, celui qui est l'oeuvre d'Alexandre Chemetoff. Sans lui, ce n'aurait jamais été ce que c'est devenu. L'arbre cubique des frères Martel que j'ai fait réhabiliter lorsque j'étais maire adjoint, qui est devenu l'emblème de la ville, et tout ce Boulogne des années 30 qui est aujourd'hui bien mis en valeur. »
Solange Dorival 48 ans, responsable du tourisme
Employée municipale depuis quatorze ans, elle est intarissable sur les lieux secrets dont la ville regorge.
Côté verdure. « Le parc Rothschild est le moins fréquenté. Il n'est visité que par les riverains, car c'est impossible de s'y garer. Malgré ses 15 hectares, il ressemble à un petit square. C'est un plaisir d'y découvrir le jardin anglais de James de Rothschild, le jardin japonais et ses petits ponts rouges, et, au bout, un château en ruine, propriété d'un prince du pétrole, qui attend un repreneur. En outre, la friche qui l'entoure regorge d'une faune insolite : des chouettes hulottes, des hérons qui dorment là et partent au petit matin vers les étangs de Saclay. »
Un quartier. « J'aime celui des Menus. C'est le village d'origine, à l'époque où Boulogne n'était qu'un hameau de Saint-Cloud. Alors habité par des vignerons et des paysans, il a ensuite grandi grâce aux activités de blanchisserie-l'eau y était très pure-liées à la cour, installée à Saint-Cloud. Dans ce quartier, où l'on avait construit une église pour les pèlerinages, il y avait encore après guerre 350 puits creusés dans le sol sablonneux de ce méandre de la Seine. Les Menus, encore infréquentables à cette époque, sont le Quartier latin de Boulogne. »
Intermèdes architecturaux. « Rue du Point-du-Jour, derrière un immeuble, se cache une église orthodoxe. Elle date des années 20, quand Boulogne était surnommée Billancoursk à cause de l'importante communauté russe qui y résidait. L'église recèle des icônes qui sont des bijoux. Avenue Robert-Schuman se trouve aussi l'ancien atelier du sculpteur Joseph Bernard. Il est resté dans son jus depuis la mort de l'artiste en 1931. Hélas, il ne se visite que lors des Journées du patrimoine. »

Henri Charvet 66 ans, restaurateur
Provençal, le propriétaire étoilé du Comte de Gascogne s'est enraciné à Boulogne.
Sa maison. « Avant de reprendre Le Comte de Gascogne, avenue Jean-Baptiste-Clément, en face du Théâtre de l'Ouest parisien, je dirigeais un restaurant une étoile Michelin à Aix-en-Provence. En arrivant ici, j'ai repris une affaire qui existait depuis une quinzaine d'années, et qui avait aussi son étoile, que j'ai conservée. J'habite juste au-dessus du restaurant, dans la même maison. »
Ses courses. « Pour le restaurant, j'achète à Rungis, à l'exception de la viande que j'ai toujours prise exclusivement chez Philippe André, en haut de l'avenue Jean-Baptiste-Clément. La viande y est formidable. Pour ma consommation personnelle, je fais mes courses au marché Escudier, on s'y retrouve le dimanche avec les copains. »
Une table. « Bien que je n'aie pas beaucoup le temps de fréquenter les restos, mon adresse préférée est Le Bistro de Laurent, rue Gallieni, à proximité de la porte de Saint-Cloud. On y sert de la bonne bouffe sans prétention. Il a été monté par un de mes anciens gars du Comte de Gascogne, Laurent Hahn. »
Un lieu. « Le parc Rothschild, où j'emmène mes quatre petits-enfants. Ils donnent à manger aux canards, sur le lac. »

Jacques Balutin 72 ans, comédien
Il joue actuellement « L'huître », une pièce de Didier Caron, au théâtre Daunou, à Paris.
Mon arrivée et mon voisin. « Quand nous nous sommes installés avec mon épouse, il y a trente-cinq ans, il y avait encore une ferme à Boulogne, avec une vache. Et cela, à 500 mètres du boulevard d'Auteuil, où j'habite maintenant. Nous venons d'emménager dans un appartement plus petit, de plain-pied, car notre fille de 21 ans a quitté la maison. C'est drôle, mon plus proche voisin est l'acteur Jean-Pierre Marielle. Je donne sur son jardin. »
Hobby. « Je suis fou de vélo. Avec une équipe de copains, nous nous retrouvons pour pédaler autour de l'hippodrome de Longchamp, depuis des années. Au vélo, on m'appelle Balu. Au marché, c'est monsieur Balu. Souvent, les commerçants et les passants me disent : "Et comment il va, monsieur Balu ? Il joue quelque part ?" Ce sont les gens qui n'osent pas vous tutoyer qui vous interpellent de cette façon. Avec mon copain Jean Rochefort, nous adorons les imiter. Cela nous fait hurler de rire ! »
Les jardins Albert-Kahn. « J'y promenais ma fille Sarah lorsque nous vivions à côté. Aujourd'hui, avec mon épouse, Olivia, nous allons aux serres d'Auteuil nous balader, c'est là que la ville fait pousser les plantes qu'elle met ensuite sur les ronds-points. »
Mes restaurants. « Mon restaurant fétiche est Les Oliviers du Sud, tenu par Samir et, situé 1, rue de Billancourt. J'y vais le lundi, le seul soir où je ne joue pas. C'est le meilleur de la ville. Mais j'apprécie aussi l'été le restaurant sur les pelouses de Roland-Garros. Et puis, j'allais souvent à La Guinguette, qui se trouve à l'entrée du bois de Boulogne après l'hôpital Ambroise-Paré. C'est là que se retrouvent les gens qui ont des chiens. Le mien, un westie, est mort l'an dernier. »
Mes courses. « J'aime le marché Escudier, et la place près de l'église, un vrai village. Mes marchands de légumes et de fruits s'appellent Farid et Michaël. J'achète le vin chez Guy, et des fromages de rêve chez Christian. J'y vais le mardi, le vendredi et le dimanche. C'est moi qui fais les courses. »

Olivier Meyer 61 ans, directeur du théâtre de l'Ouest parisien
En trois ans, à la direction du TOP, Olivier Meyer, bien que Parisien, a eu le loisir d'apprécier les Boulonnais et leurs bonnes adresses.
Ville natale. « Je suis né à la clinique du Belvédère. A l'époque, cet endroit (aujourd'hui fermé) avait très bonne réputation. »
Architecture. « J'adore la place Bernard-Palissy où se trouve le théâtre, à la fois tout près de Paris mais complètement en dehors. Elle est pleine d'harmonie et d'humanité. J'apprécie aussi le nouveau centre réaménagé par Jean-Pierre Fourcade, derrière l'hôtel de ville. Il a été bien refait, avec un beau centre commercial. »
Mes restaurants. « Je suis un amateur du Boulogne-sur-Mer, ce restaurant de poisson de l'avenue Jean-Baptiste-Clément. Je le fréquente souvent avec des personnes du théâtre et pour des rendez-vous professionnels. J'aime aussi Violette et François, rue d'Aguesseau. Et ce n'est pas parce que ce sont eux qui exploitent également depuis l'été le bar du théâtre ! J'y choisis toujours le thon cru. Je fréquente aussi Le Cap Seguin, sur la Seine. Pour la vue... »

dimanche 30 novembre 2008

Comment est perçu PC. Baguet ?


Le conseiller municipal vert s'exprime dans l'express :

"PC Baguet a fondé sa campagne sur des effets d'annonce : nombre de ses projets ne sont pas réalisables. Il a souvent recouru à la démagogie, il va le payer et il le sait.
Les Boulonnais ont beaucoup d'attentes. Qu'ont-ils vus ? Seulement de petites avancées ... Son électorat de base est très inquiet. Ses partisans sont à fleur de peau : dès qu'on tracte, ils deviennent hystériques."

"Issy et Boulogne vont se marier...interco degré zéro"

Un déficit démocratique qui se creuse...

Une analyse pertinente de la gestion à courte vue de nos élus UMP !

L'article :

"C'est le titre d'un article du Parisien 92 de ce matin.Issy et Boulogne vont se marier, tout est dit en quelques mots.

Voilà à quoi se résume l'intercommunalité, l'union de deux communes.On apprend dans l'article que le mariage sera officialisé en mairie de Sèvres le 27 novembre prochain.

A-t-on consulté les 235.000 habitants de Vanves, Issy, Meudon, Chaville, Ville d'Avray, Sèvres, Boulogne ?A-t-on consulté les élus municipaux ?

La réponse est non.

Bien entendu, l'intercommunalité existante entre Sèvres et Boulogne est une aberration. Ce n'est pas une nouveauté que de le dire. Cette interco s'est montée uniquement pour profiter de quelques deniers supplémentaires de l'Etat et échapper à la solidarité régionale en matière de péréquation. Boulogne ne reverse plus une partie du Fonds de Solidarité Régional d'Ile-de-France grâce à la création de l'interco "Val de Seine".Aubaine financière depuis le début, la communauté d'agglomération du Val de Seine n'a servi à rien : aucun projet commun hormis une passerelle entre l'Ile Seguin et Sèvres qui n'a pas vu le jour et dont le coût a explosé au fil des ans. FKM et Fourcade l'avaient d'ailleurs annoncé : l'interco ne doit rien changer pour les habitants. belle réussite

!Et pourtant au fur et à mesure, les compétences municipales ont été déléguées au niveau supérieur. Les travaux de voirie par exemple : on les découvre quand le chantier est mis en place, aucune information n'est faite au conseil municipal.Le conseil d'agglo fonctionne en vase clos, sans lien avec les conseils municipaux et encore moins avec les habitants.A l'occasion des dernières élections, la majorité a diminué le nombre de représentants des oppositions, résultat : plus aucun élu Vert ne siège. Il est vrai qu'avec Luc Blanchard nous ne représentons qu'un peu plus de 10% des électeurs sévriens, une paille.

Le périmètre de Val de Seine n'était pas pertinent, il n'est pas cohérent avec notre "bassin de vie". Alors que le Schéma de Cohérence Territoriale s'élabore lui dans un périmètre comprenant 11 communes...Mais faire de la vraie intercommunalité dans les Hauts-de-Seine, c'est trop demander à des barons qui tiennent à leur baronnie.

Fourcade hors jeu depuis les municipales, il est temps d'élargir un horizon qui semblait hier encore infranchissable tant les 2 caïmans (Santini et Fourcade) ne pouvaient se trouver dans le même marigot.
Le mauvais climat semble régner entre FKM et Baguet, le nouveau maire de Boulogne. Il serait dangereux de les laisser dans un tête à tête qui pourrait tourner mal...d'autant qu'à ce qu'il paraît, les caisses de Boulogne sont vides.

L'annonce de la fusion des deux intercos faite dans la presse, sans informer les élu/es ni la population, est en soi choquante. Elle laisse augurer de la nouvelle gouvernance qui sera mise en place : aucun projet sauf la mise en commun de la taxe professionnelle et si possible pas d'opposition. Quant au nombre de conseillers municipaux sévriens dans ce dispositif : peut être 2 ?On se croirait de retour à l'Ancien Régime où les territoires se mariaient en même temps que le prince et la princesse....
Triste, non ?"

mercredi 12 novembre 2008

P.C. Baguet demande la venue d'un maire PS à Boulogne !


Vous regardez de temps en temps en video nos conseils municipaux ?

Suite à des questions pertinentes de la gauche sur les V'Lib (aller à : 3h06mn)

On y voit notre maire et la droite municipale reconnaitre leur inaction et leur inconséquence en matière de piste cyclable...
Une attitude qui pourra bientot qualifier de criminelle vu les inévitables incidents corporels supplémentaires de deux roues qui vont avoir lieu.
La cohabitation généralisée avec les voitures et camions seront forcément plus dangeureuse.
Car aucune réelle anticipation sur les travaux de voirie n'a été réalisée depuis 2005 (3 ans !) pour les pistes cyclables. Ce n'est pourtant pas les alertes de la gauche qui auront manqué.

Les V'Lib sont maintenant en cours d'installation...mais toujours aucun planning sur les pistes cyclables ! ... sauf sur la voirie toute neuve de la Zac Seguin (parce que c'est la région qui paye 3 M€ !) ... mais où, paradoxe, aucun V'Lib ne sera implanté (trop éloigné du rayon de 1,5 Km de au delà de Paris !
On marche sur la tête. Même si les autres deux roues y trouveront enfin satisfaction.

Conclusion : Après avoir salué le travail de JP Huchon (!),
P.C. Baguet félicite le travail du maire adjoint parisien Pierre Mansat et
demande la venue d'un maire PS à Boulogne ! (à savoir : Bertrand Delanoé pour le féliciter d'inaugurer la nouvelle station V'Lib ;-) (aller à la séquence 3h22mn).

Vu le meilleur travail réalisé par les élus PS franciliens, ce sont les boulonnais qui exauceront un de ces jours le voeux de notre maire : permettre l'alternance et élire enfin un maire socialiste à Boulogne Billancourt !

"Social-démocratie: Delanoë réplique à Royal"


En déplacement à l'école Fessard, Bertrand Delanoë tentait de l'emporter dans son fief de Boulogne.
Alors que Ségolène habite pourtant la ville, c'est le maire de Paris qui tient désormais la section PS de notre ville. (Inversement, il fait un mauvais score dans sa propre ville, gage que les habitants craignent de perdre un maire à plein temps ?)

Structure sociologique proche de celle des parisiens ? Espoir de reconduire la victoire d'une équipe municipale PS à Boulogne ?



Nouvel Obs :

"Il reste quoi, la révolution? Bientôt, on va faire les soviets": à 48 heures du vote des militants socialistes pour le congrès de Reims, Bertrand Delanoë a répliqué directement mardi soir à Ségolène Royal en assumant pleinement le modèle social-démocrate, jugé "périmé" par sa concurrente.

"Je le dis gentiment pour ces camarades (...): il faut être un peu cohérent", a lancé le maire de Paris devant 150 partisans réunis sous le préau d'une école publique de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour son avant-dernier meeting de la campagne interne. "Il faut rompre avec les programmes 'demain on rase gratis'".

N'hésitant pas à attaquer ses concurrents, M. Delanoë s'en est pris à Manuel Valls, soutien de Mme Royal, et à Jack Lang, partisan de Martine Aubry. "Manuel nous pose des difficultés parce qu'il combat les votes décidés collectivement, et après il est sur une motion qui nous dit que la social-démocratie est périmée", a-t-il lâché à propos du premier.

Quant à Jack Lang, "je lui ai dit, tu es plus à gauche que moi, mais tu votes les projets de Sarkozy", a glissé le maire de Paris.

M. Delanoë, qui a dédié son meeting au candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama, a insisté sur sa conception du parti, réaffirmant sa volonté de "faire respecter par tous sans exception le vote des militants". "Si un secrétaire national va à la télé pour contredire un autre secrétaire national, il n'est plus secrétaire national", a-t-il prévenu.

A deux jours d'un vote annoncé comme serré, il a de nouveau appelé les militants à placer sa motion nettement en tête "pour que le rassemblement se fasse dans la clarté". "Si les votes de jeudi soir sont dispersés, si c'est l'émiettement, nous les connaissons bien, les artistes de la cuisine et des commissions de résolution. Il faut que ce congrès appartienne aux militants, parce qu'il va décider du destin de notre parti au service de notre pays", a-t-il expliqué.

Présent à ses côtés, le président du groupe socialiste à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault a mis en garde contre le retour du "Parti socialiste de la IVe République, une sorte de Parlement permanent où on essaiera de trouver des majorités de circonstance pour gouverner".

Après le meeting, M. Delanoë s'est défendu d'être sur la défensive. "Cette phrase de Ségolène Royal va lui poser plus de problèmes à elle qu'à moi", a prédit le maire de Paris, rappelant qu'"il n'y a de modèle socialiste, démocratique dans le monde que réformiste et social-démocrate". Quant aux "soviets", "je rigolais, ce n'est pas parce qu'il y a un congrès qu'il ne faut pas plaisanter".

Le maire de Paris s'est dit "très serein, très déterminé", bien qu'"un peu fatigué physiquement". "Je dors quatre, cinq heures par nuit, ça prouve que je tiens bien le coup quand il y a des campagnes, ça peut servir", a-t-il glissé. "
AP

dimanche 2 novembre 2008

"Visiteurs médicaux: MBO (1.100 salariés) proche du dépôt de bilan"

"La France compte un visiteur pour 9 médecins contre un pour 22 en Allemagne".
Alors qu'aux Etats-Unis toutes les méthodes sont permises, "en France, c’est de l’ordre de 23.000 euros de cadeaux par médecin généraliste, pour influencer ses prescriptions, comme l’indique le rapport de l’IGAS".


Quand on voit le mal qu'ils ont fait à la santé (folie du système allopathique actuel) et au portefeuille des francais (plus gros consommateurs de médicaments), doit-on pleurer sur le sort de telles sociétés ?
Certains médecins lucides ne les acceptent plus; d'autres moins regardants, ont longtemps accepté des petits et gros cadeaux pour privilégier certains laboratoires.

"Pourtant, leurs confrères de la revue Prescrire, qui ont établi en 1991 un réseau d’observation de la visite médicale, savent bien (nos éditions du 15 mars 1999) que les visiteurs minimisent les risques des médicaments, dérapent sur les indications, ne présentent pas toujours le résumé des caractéristiques du produit (le passeport du médicament) et presque jamais l’avis de la commission de transparence sur l’amélioration du service médical rendu par le produit."

Ca fait mal à dire, mais ne serait-ce pas symptomatique d'une nouvelle prise de conscience en France ? Effectivement, la loi se durcit.

En tout cas, autant de salariés sur le carreau, ca fait mal pour eux. Ils devraient se reconvertir dans les médecines douces !


Agefi :

"La société MBO, prestataire de services pour l'industrie pharmaceutique, dont les 1.100 salariés sont principalement des visiteurs médicaux, risque de déposer son bilan et le versement des salaires d'octobre est très incertain, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

"Le comité d'entreprise de MBO (Minkowski Boy Organisation) a brutalement averti, jeudi 30 octobre, les salariés de la situation catastrophique de l'entreprise qui se trouve en cessation de paiement et pour laquelle la direction envisage un dépôt de bilan", indique l'Unsa (syndicat autonome) dans un communiqué.

Contactée par l'AFP, la direction de MBO a confirmé être en cessation de paiement. "Nous ne sommes pas en mesure de régler nos fournisseurs et l'intégralité des salaires", a indiqué Marc-Henri Boy, Pdg de MBO.

Le dirigeant a toutefois tenu à préciser que l'entreprise "serait en mesure de payer dans les tout premiers jours du mois de novembre un acompte sur les salaires du mois d'octobre, qui va dépendre des encaissements clients".

Le patron de MBO a confirmé qu'il enclencherait "dans les jours qui viennent une procédure au tribunal de commerce de Nanterre". Pour lui, l'objectif est de trouver "avant, pendant et après la procédure des repreneurs éventuels sur une partie de l'activité".

"Les salariés sont sous le choc car nous n'avions aucune idée de la situation extrêmement dégradée des comptes de l'entreprise", a indiqué un délégué syndical Unsa de MBO.

"Lors d'un CE extraordinaire, le patron nous a annoncé qu'il y avait un trou à ce jour de 8 millions d'euros, alors qu'en juin nous étions sur un prévisionnel de moins 4 à moins 4,5 millions pour l'année 2008", a ajouté le syndicaliste. Un nouveau CE extraordinaire est prévu mardi 4 novembre, a-t-il indiqué.

La société MBO, créée en 1999 par Marc-Henri Boy et Nicolas Minkowski, est un prestataire de services dans l'inductrie pharmaceutique et médicale.

La plupart de ses salariés sont des visiteurs médicaux. Le reste se répartit entre le personnel administratif au siège de Boulogne-Billancourt et des personnes chargés de recrutement dans les secteurs médical et pharmaceutique.

M. Boy a mis en avant le contexte difficile dans le marché des visiteurs médicaux et le fait qu'en tant que prestataire de service MBO était "forcément une variable d'ajustement".

"On peut comprendre les difficultés d'un secteur mais cela n'implique pas d'attendre le dernier moment pour en informer les salariés (...) cela donne l'impression que les dirigeants ont voulu faire l'économie d'un plan social", a commenté Philippe Chaumette, secrétaire général de la Fédération Unsa de la chimie et de la pharmacie."

mercredi 29 octobre 2008

"ALLEZ VOUS BATTRE AILLEURS ! "

Comme le rappelle le Blog de l'opposition municipale de gauche à Boulogne-Billancourt : ce spectacle entre les baronnies de la droite boulonnaise est indécent ! Vivement l'alternance...

LE PARISIEN : Les ex-maires déposent plainte en diffamation

"APRES LES URNES, le tribunal. Les deux ex-maires de Boulogne-Billancourt, le sénateur Jean-Pierre Fourcade et son successeur Pierre-Mathieu Duhamel, ont déposé plainte en diffamation contre l'actuelle adjointe aux affaires générales et le codirecteur de la publication du magazine municipal « Boulogne-Billancourt Informations » (BBI) par ailleurs directeur de cabinet du nouveau député-maire Pierre-Christophe Baguet. En cause une tribune rédigée en juillet dernier par Béatrice Belliard qui taxe le dernier budget élaboré par l'équipe sortante « d'insincère et inexact ».

Le groupe des élus socialistes déplore la plainte pour diffamation engagée par Messieurs Fourcade et Duhamel à l’encontre de Mme Belliard et M de Sade.

· Ce nouvel épisode ne fait que confirmer que la droite boulonnaise préfère perdre son temps en chamailleries sans intérêt plutôt que de se préoccuper sérieusement des dérives budgétaires dénoncées depuis longtemps par le groupe d’élus de gauche. En effet, alors que son budget annuel est de l’ordre de 180 millions d’euros, notre ville supporte une dette estimée à 224 millions d’euros, soit 100 millions d’euros de plus qu’en 1995. Et encore, ceci ne tient pas compte des futures répercussions locales de la crise financière (Quid du recours à des instruments de marché pour la gestion de la dette ?, quelles conséquences des difficultés de l’immobilier et aménagement des terrains Renault ?).

· La procédure judiciaire engagée va avoir des conséquences négatives sur l’image de notre ville et donc sur sa capacité à négocier dans de bonnes conditions avec ses interlocuteurs pour les projets en cours (aménagement des terrains Renault en particulier).

En cette période de crise, il semblerait judicieux que les responsables politiques locaux n’ajoutent pas aux difficultés et à l’atmosphère de déliquescence ambiante.

Nous appelons la droite municipale à adopter, enfin !, une attitude constructive et à faire en sorte que notre ville ne fasse plus l’objet de titres de presse peu glorieux."

"Dette de Boulogne-Billancourt : découverte subite ou réécriture de l’histoire ?"

Lucide, Agoravox pose la bonne question au maire actuel :

"Pierre-Christophe Baguet "découvre" les difficultés financières de Boulogne-Billancourt. Or, il était adjoint au maire, puis premier adjoint au maire dans la période où la dette s’est fortement accrue. Depuis 2006, tout en restant élevée, elle a en réalité baissé. La presse a publié ces derniers jours, à la suite d’une forte communication de l’actuelle municipalité boulonnaise sur l’état critique des finances communales et l’endettement de la ville, quelques titres choc sur le sujet.

Pierre-Christophe Baguet (UMP), élu maire en mars dernier, a commandé un audit financier à une société privée (c’est à la mode), et découvre avec atterrement, selon ses déclarations à un quotidien national, les conclusions du pré-rapport.

Etonnement surprenant de sa part : Pierre-Christophe Baguet, autrefois chef de cabinet d’André Santini, fut membre du conseil municipal de Boulogne-Billancourt de 1983 à 2001, adjoint au maire à partir de 1989 et premier adjoint au maire de 1995 à 2001. Or, c’est tout particulièrement au début des années 90 que se sont nouées les difficultés financières de la ville.

Comme le détaille le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) relatif à la gestion 1992-2001, la SA2B, société d’économie mixte créée par la ville en 1991 sous l’égide de Paul Graziani, maire RPR de Boulogne-Billancourt après qu’il ait présidé pendant six ans le Conseil général des Hauts-de-Seine, fut en effet déclarée en redressement judiciaire en 1994 puis en liquidation en 1995 - contraignant en pratique la ville à apurer le passif. Lourde charge qui a, de plus, été comptabilisée tardivement : selon la CRC, "la commune aurait dû recourir à un étalement de la charge correspondante dès juin 1994... or, des provisions pour risques et charges n’ont été enregistrées qu’à compter de 1997".


L’évolution de la dette boulonnaise n’est pas inintéressante pour analyser la situation actuelle :

* l’encours de la dette au 31 décembre était de 166 millions d’euros en 2001, de 131 millions d’euros en 2007,

* soit par habitant : 1 553 euros par habitant en 2001, 1 224 euros par habitant en 2007.

C’est, avec des évolutions intermédiaires, à partir de 2006 que la dette a sensiblement baissé, suivant d’ailleurs en cela avec deux ou trois ans de retard l’évolution constatée pour des communes comparables et tout en restant au-dessus du niveau moyen d’endettement de ces mêmes communes.

La communication, c’est une chose, mais un respect minimal des citoyens devrait conduire à ne pas jouer avec les réalités quand il s’agit de données publiques de base... "

lundi 27 octobre 2008

"Crise financière à Boulogne-Billancourt"

Le Monde ne tourne pas autour du pot : une crise couve aussi à Boulogne !

Boulogne-Billancourt, deuxième ville d'Ile-de-France après Paris avec ses 108 300 habitants et l'une des plus riches de France est-elle au bord de la faillite ? C'est le nouveau maire et député (UMP) lui-même, Pierre-Christophe Baguet, qui tire la sonnette d'alarme en parlant d'"une situation financière très mauvaise" et pronostiquant un budget 2009 "terriblement compliqué à boucler." Même l'opposition de gauche partage les inquiétudes du maire au point que les Verts réclament une augmentation des impôts locaux pour "éviter l'explosion d'une dette de 224 millions d'euros et maintenir les politiques sociales." Le maire renvoie la responsabilité d'une mauvaise gestion à son prédécesseur qui est aussi son adversaire historique, le sénateur (UMP), Jean-Pierre Fourcade. A la tête d'un groupe de dix conseillers municipaux divers droite, l'ancien ministre des Finances de Giscard mène la vie dure au maire quinquagénaire self-made-man.

L'hôtel de ville est suspendu à un audit des experts d'Ernst & Young sur l'état des finances, commandé par Pierre-Christophe Baguet, dès son élection, au printemps. Le nouveau maire a consulté un pré-rapport dont les conclusions semblent l'atterrer : "Ce document révèle des erreurs manifestes et graves dans la gestion de la commune, ces dernières années." Et de citer une liste de crédits "revolving" (permanents) engagés pour payer la piscine, des surcoûts d'équipements culturels et scolaires dont l'aménagement du musée Paul Belmondo –le sculpteur, père de l'acteur, qui a légué ses œuvres à la ville. Celles-ci seront exposées dans un charmant château à la lisière du Bois de Boulogne : "Le coût de ce musée est passé de 2,7 millions d'euros à 6,3 millions… Tout cela démontre une mauvaise gestion, une mauvaise estimation. Aujourd'hui, nous allons payer les ardoises !"

D'autant que le maire redoute "un coup de ciseau fatal avec une baisse des recettes" dues à la crise économique et au départ de sièges sociaux. Boulogne ne vit plus sur une mine d'or. Le temps est révolu où la Régie Renault, avec ses usines de Billancourt, déversait des flots de taxe professionnelle dans les années 1970 et 1980. L'élu préconise de geler l'embauche d'agents communaux sauf pour les crèches ou la police municipale afin de "dégonfler" une masse salariale qui atteint 58 % du budget de 157 millions d'euros. Une augmentation des taxes locales n'est pas écartée : Pierre-Christophe Baguet prend pour exemple son voisin et collègue, Bertrand Delanoë, qui programme en 2009 une hausse de 9 % des impôts locaux.

Principal accusé, Jean-Pierre Fourcade dément avoir glissé des peaux de banane sur la route de son successeur, à la veille des municipales. "Nous avons laissé un compte administratif excédentaire de 6 millions d'euros et notre budget 2008 était fondé sur des économies et des réductions d'effectifs", dit-il.

Mais le plus cocasse, est la réaction de la gauche qui se joint aux inquiétudes du nouveau maire. Outre les Verts qui plaident pour une hausse des impôts, le PS, par la voix de Marc Fusina, n'en revient pas : "Avec 2 000 euros de dette par habitant, Boulogne se classe parmi les villes de plus de 100 000 habitants les plus endettées de France !" Et le conseiller municipal de renvoyer dos à dos l'ancienne et l'actuelle municipalité dont certains élus siégeaient déjà du temps de Jean-Pierre Fourcade !

"Jean-Pierre Dubois"

dimanche 28 septembre 2008

Vélib : une carte de 27 stations mais pas de pistes !



Avec l'arrivée des Vélib à Boulogne (Cf. carte provisoire des 27 stations), comme l'exige le Vert Sébastien Scognamiglio, il est urgent que la mairie aménage les pistes cyclables demandées depuis longtemps, sans quoi elle risque d'être poursuivie pour mise en danger d'autrui, tant les alertes furent explicites !

Et sans casque obligatoire, en plus !


vendredi 12 septembre 2008

Jacques Prévert : "Sans carte scolaire, moins de mixité"



"...

Au lycée Jacques-Prévert de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), pourtant le seul de la ville, « cent élèves de moins que l'an dernier se sont inscrits en seconde. C'est la première fois que cela arrive ! », note un parent impliqué, qui explique que les familles ont snobé Boulogne pour Paris.

..."


A qui profite le crime ? la tirelire des Lycées privés ?
Surement

ou volonté de remplir les lycées sous-chargés du 16ème ? (Claude Bernard,...) ?
Non puisque l'assouplissement de la carte scolaire n'est pas valable hors de l'académie du 92...



Pas étonnant quand on lisait il y a peu :
http://monboulognebillancourt.blogspot.com/2008/05/lyce-jacques-prvert-une-renovation-qui.html






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mardi 2 septembre 2008

Immobilier : baisse considérable des transactions


Fini la hausse ? mais pas d'éclatement de la bulle...

Au fait : Est-ce le moment d'engager d'engager des ventes massives de neuf à Boulogne vu la morosité du marché ? Décidément la droite à la schkoumoune pour ce qui est des crises économiques !


Boulogne-Billancourt fait une pause en attendant sa métamorphose

Le Figaro :

Depuis le début de l'année 2008, et surtout depuis ces trois derniers mois, le volume des transactions a considérablement baissé.

« Après Paris, Boulogne est la première commune de la région Ile-de-France, avec plus de 100.000 habitants, explique Gérard Rul, directeur des expertises pour l'Ile-de-France au Crédit Foncier. Elle réunit plusieurs secteurs différents avec un point commun : le bâti y est très hétérogène, à la différence de Neuilly. Autre caractéristique importante, l'immobilier se compose essentiellement de petits appartements de deux et trois pièces. Il est difficile de trouver des logements de plus de 85 m 2 . Dès lors, pour les quatre-pièces et plus, l'avantage de la taille lisse les prix de vente, quelle que soit sa localisation. »
Reste que, depuis le début de l'année 2008, et surtout depuis ces trois derniers mois, le volume des transactions a considérablement baissé.
« Le quartier nord, du bois de Boulogne à la rue du Château, voire à la route de la Reine, est le plus recherché, détaille Gérard Rul. Les adresses les plus chic sont celles qui bordent le stade de Roland-Garros. On y trouve de très belles maisons, qui se vendent fort cher. Ici, le prix dominant est de l'ordre de 6.500 euros, avec une fourchette allant de 6.000 à 7.000, voire 7.500 euros le mètre carré. »
En allant vers le sud, on trouve le deuxième secteur de la ville, que l'on pourrait qualifier d'intermédiaire. Il va jusqu'à la place Marcel-Sembat et est délimité par l'avenue du Général-Leclerc et l'avenue Edouard-Vaillant. « Ce quartier est de plus en plus apprécié par les familles, précise Gérard Rul. Il est agrémenté de nombreux commerces et c'est le coeur de Boulogne. Les prix y sont toutefois un peu moins élevés, avec une dominante de 5.800 euros le mètre carré, mais qui peut largement excéder ce montant lorsqu'il s'agit de grands appartements. »
Le troisième secteur de la ville se trouve encore plus au sud, soit l'ancienne commune de Billancourt, allant de l'avenue Edouard-Vaillant à l'île Seguin. « C'est encore la partie la moins cotée de Boulogne, avec une population moins bourgeoise où il reste des éléments et un bâti hétérogènes, estime Gérard Rul. Signalons toutefois deux exceptions : le secteur du Point-du-Jour, qui jouxte la Porte de Saint-Cloud, qui est plus prisé, et, à l'autre extrémité du quartier, les alentours de l'île Seguin, en plein devenir. »
En juillet dernier, Pierre-Christophe Baguet, député-maire de Boulogne-Billancourt et président de la SAEM Val-de-Seine Aménagement, a présenté le nouveau plan d'aménagement de la ZAC Seguin-Rives de Seine, qui couvre 74 hectares (11,5 pour l'île Seguin, 10 pour le quartier du Pont-de-Sèvres, 37,5 pour les Trapèzes Ouest et Est, 15 pour les îlots épars). Il prévoit le réajustement du Trapèze et la réalisation de logements locatifs intermédiaires. Boulogne est donc une commune en devenir et l'une des rares où il est possible de trouver des logements neufs.
Quelques exemples de ventes réalisées à Boulogne :
20 rue du Fief (neuf) 28,5 m² à 184.000 € (6.656 €/m²)
20 rue du Fief (neuf) 110,2 m² à 780.000 € (7.078 €/m²)
Escudier 58 m² à 390.000 € (6.724 €/m²)
Marcel-Sembat 24 m² à 140.000 € (5.833 €/m²)
Sources : Promoteurs et agences immobilières
* Biens vendus aux enchères

jeudi 28 août 2008

Hopital Abroise Paré et classement des meilleurs hopitaux francais


Alors que l'inégalité des soins est flagrante dans notre pays,


Voir l'extrait :

"la France détient la plus mauvaise mortalité prématurée d’Europe, c’est-à-dire avant 65 ans, due au cancer. Et ce pour une raison structurelle, outre une forte exposition aux facteurs de risque : les actions de prévention sont sur le terrain d’une très grande faiblesse. Bon an mal an, sur 100 euros de dépenses de santé, 2 euros seulement sont consacrés à la prévention.
Sombre, le tableau n’est néanmoins pas désespéré. La médecine et la chirurgie permettent de guérir la moitié des cancers, et même les trois quarts de ceux qui touchent les enfants. « Pour pratiquement tous les cancers, la France obtient une meilleure survie à 5 ans que les pays voisins de démographie comparable (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne) »


l'AFP et l'Infirmier résument bien l'enquète réalisée par Le Point sur les 50 meilleurs hopitaux francais.


En ce qui concerne notre hopital Ambroise-Paré, qui ne figure pas dans le tableau de tête, il se distingue dans les pathologies suivantes :

Rang National : ici

Chirurgie de l'épaule
5e

Chirurgie des artères
32e

Chirurgie du colon
1er

Chirurgie du rectum
18e

Ligaments du genou
9e

Pneumologie
33e

Pose de prothèse de genou
28e

Pose de prothèse de hanche
22e

Varices
33e

Faites attention à vous !

mercredi 27 août 2008

Disparition de Guy Ducoloné, ancien député communiste et "voix des Renault"


Hommage à un homme qui n'a pas chomé...

Après l'Humanité, voici un portrait qu'on doit au Monde :


"L'ancien député communiste Guy Ducoloné est mort lundi 25 août, à l'Hôpital Georges-Pompidou à Paris, à l'âge de 88ans. Né à Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne) le 14 mars 1920, d'une mère casseuse de noix et d'un père ouvrier charpentier, ce dirigeant communiste et ancien déporté se fera durant des années la "voix des Renault" de Boulogne-Billancourt.

Il entre très jeune dans la famille communiste, au moment du Front populaire. Il a tout juste 15 ans et vient d'obtenir son certificat d'aptitude professionnelle d'ajusteur. Le jeune ouvrier adhère à la CGT et, dans la foulée, à la Jeunesse communiste (JC) et au PCF.
Le jeune homme est mobilisé en 1939, il rentre dès la démobilisation à Paris et rejoint la Résistance. Il devient alors responsable de la JC et organise plusieurs manifestations de jeunes pour contester l'Occupation, puis participe, dans le réseau du Front national pour l'indépendance de la France, à des opérations de sabotage contre l'armée allemande. Il est arrêté en mai 1942, torturé et incarcéré. Deux ans plus tard, il est déporté à Buchenwald, où il tente d'organiser la résistance intérieure avec Marcel Paul.
A la Libération, il rentre à Paris, où il épouse l'ancienne déportée et dirigeante communiste Madeleine Vincent. Le jeune homme continue ses activités comme secrétaire général des jeunesses communistes et entre au comité central du PCF. Il monte vite dans l'appareil, jusqu'à devenir un des secrétaires du comité central auprès de Maurice Thorez.
En 1952, éclate le "complot des pigeons", et Guy Ducoloné est pris dans la tourmente. On est en pleine guerre froide et la suspicion politique vis-à-vis des communistes est à son comble. Le soir d'une manifestation du Mouvement de la paix, à l'occasion de la venue à Paris du général américain Ridgway le 28 mai, qui se termine par de violents affrontements, Jacques Duclos, secrétaire général du PCF, est arrêté à Paris. Les policiers découvrent dans le coffre de sa voiture, deux pigeons morts, "mais encore chauds", qu'ils suspectent d'être des pigeons voyageurs.
Le dirigeant a beau jurer qu'ils sont pour sa consommation personnelle, il est soupçonné de complot et d'espionnage en faveur de l'Union soviétique. Duclos est aussitôt inculpé et emprisonné pour "atteinte à la sûreté de l'Etat". Une partie de la direction communiste, dont Guy Ducoloné, est également incarcérée. Il passera ainsi onze mois à la prison de Fresnes avant de bénéficier d'un non-lieu comme l'ensemble de ses camarades.
C'est pendant son incarcération qu'il est élu conseiller général du canton d'Issy-les-Moulineaux. En 1964, à la mort de Léon Salagnac, il est élu député de la circonscription de la Seine, puis des Hauts-de-Seine de 1967 à 1988. Il devient très vite celui que les ouvriers de Renault appellent "le vrai maire d'Issy-les-Moulineaux", celui qui prendra inlassablement leur défense jusqu'à la fermeture de l'usine de l'île Séguin.
M. Ducoloné fut également conseiller régional d'Ile-de-France, de 1981 à 1986, et par deux fois élu vice-président de l'Assemblée nationale.
Le député communiste a toujours milité pour que l'on garde le souvenir de la barbarie nazie. Il préside durant dix ans l'association Buchenwald-Dora pour maintenir la mémoire de la Résistance et de la déportation et demeure actif dans la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP).
Il sera décoré de l'ordre du Mérite en février 2006."

jeudi 31 juillet 2008

Le nouveau trapèze : les photos

Le Moniteur expert.com présente un Portfolio interessant sur le Boulogne de demain.

Le voici, en plus lisible:


(Crédits Gérard Halary) : Le quartier du Pont de Sèvres, les terrains Renault et l'Ile Seguin à Boulogne Billancourt : 70 hectares à rénover.
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(Crédits Agence Devillers) : Le Quartier du Pont de Sèvres

Le projet de rénovation de ce quartier des années 70 prévoit la réalisation de 5 accès majeurs, la réfection complète des espaces de circulation du quartier, la rénovation des logementset parties communes des immeubles de l'OPAC de Paris (1270 logements sociaux), un passage commercial et un parking public de 800 à 1000 places sous la dalle.

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(Crédits Agence Devillers) : Quartier Pont de Sèvres - La Montée
Une large rampe entre la tour de bureaux Amboise et la résidence Aquitaine permettra d'accéder directement de l'avenue du Général Leclerc au Forum Haut (qui sera rénové).
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(Crédits Agence Devillers) : Quartier Pont de Sèvres - Passerelle Constant Lemaitre

Une rampe pour redescendre du Forum Haut jusqu'au pied du Renault Square Com

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(Crédits SAEM Val de Seine Aménagement) : Trapèze Ouest - fin 2011

Sur le trapèze Ouest, les travaux sont largement engagés et les premiers immeubles livrés. Les premiers équipements publics de proximité seront livrés début 2010. A l'échéance mi-2011, l'axe du cours de l'île Seguin sera entièrement achevé. Et le Trapèze Ouest sera terminé en 2012 avec la livraison du dernier grand îlot en bord de Seine.
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(Crédits Hervé Abbadie) : Bâtiment KHAPA de Hines et Foster.

14 immeubles sont en chantier sur le Trapèze Ouest, représentant une surface de 13.000 m² SHON, dont l'immeuble de bureaux Khapa réalisé par Hines et Norman Foster pour Gecina qui le louera au laboratoire pharmaceutique Ipsen.

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(Crédits Hervé Abbadie) : L'ANGLE, futur siège de L'Equipe

Le quotidien sportif s'installera en janvier 2009 dans l'immeuble "l'Angle" situé à l'entrée du cours de l'île Seguin et réalisé par Hines et Jean-Paul Viguier.

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(Crédits Dominique Perrault Architecture)

Au total plus de 1600 salariés vont occuper le Tapèze Ouest au premier trimestre 2009.

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(Crédits Vincent Cornu) 1100 logements au total seront construits, des immeubles sur les berges

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(Crédits Ibos et Vitart) Sur les 110 logements mis à la vente sur le Trapèze Ouest depuis le début de l'opération, les promoteurs du groupement DBS (Nexity, Vinci Immobilier, Icade et Hines pour les bureaux) en on ont d'ores et déjà commercialisé 850 soit rès de 80 %.
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(Crédits LAN Architecture) Les premiers habitants du Trapèze Ouest arriveront au premier trimestre 2009.

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(Crédits Ateliers Jean Nouvel) La "Non-Tour" ou Tour Horizons de Jean Nouvel est l'un des projets forts du nouveau quartier.

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(Crédits Agence TER) Au centre du Trapèze, un parc de 7 hectares.

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L'ïle Seguin Le maire Pierre-Christophe Baguet, veut faire de l'Ile Seguin, une île "plus verte, plus ouverte", que ne le projettait son prédecesseur. Ainsi, à chaque pointe de l'île sera édifié un grand équipement culturel public. Au centre de l'île Seguin sera créé sur 40.000 mètres carrés un pôle de bureaux tournés vers les industries culturelles, les nouvelles technologies et les médias.

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(Crédits Hervé Abbadie) : Vue Pont Renault et Trapèze Ouest

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Une salle de spectacles en forme de conque accueillera des productions du spectacle vivant et sera financée par le conseil général des Hauts-de-Seine.

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Un pôle de loisirs culturels sera développé avec la construction d'une grande halle pour accueillir divers événements. Un cinéma, des librairies, des galeries d'art, des guinguettes, un restaurant haut de gamme s'installeront également sur l'île.Une galerie monumentale pour des manifestations d'art plastique et dont le coût sera pris en charge par l'Etat.

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Un jardin de création de 4 à 6 hectares se déploiera sur près de la moitié de l'île.

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lundi 21 juillet 2008

"ETDE (Bouygues): contrat PPP pour éclairage public à Boulogne et Sèvres"

Que la lumière soit !
On aimerait connaitre les conditions de l'appel d'offre...

ETDE (Bouygues): contrat PPP pour éclairage public à Boulogne et Sèvres
PARIS - ETDE, filiale électricité et maintenance de Bouygues Construction, vient de remporter le contrat de partenariat public-privé (PPP) pour l'éclairage public des communes de Boulogne-Billancourt et Sèvres (Hauts-de-Seine), a-t-il annoncé lundi.
D'un montant de 92,3 millions d'euros, c'est le 10ème contrat PPP remporté par le groupe en Europe, indique ETDE dans un communiqué.
Ce contrat, d'une durée de 20 ans, portera sur la "fourniture d'énergie, l'exploitation et la maintenance de 8.000 points lumineux, le remplacement de 70% des équipements actuels pendant les 3 premières années du contrat, ainsi que la mise en lumière de 51 sites", explique le communiqué.
Cette opération est la plus importante jamais remportée par ETDE en matière d'éclairage public en France, fait valoir le groupe.

dimanche 29 juin 2008

Sécurité du Parc des Princes : 5 nouvelles caméras

Souriez ! vous serez filmés !


Le Parisien :

"La ville doit installer cinq caméras pour surveiller notamment les abords du Parc des Princes. Elle demande au PSG de participer au financement

CERTAINS supporteurs du Paris Saint-Germain étant ce qu'ils sont, le système de vidéosurveillance des abords du Parc des Princes va se renforcer *.
Côté Boulogne-Billancourt, outre deux caméras déjà en service reliées à la salle d'information et de commandement de la préfecture de police de Paris (PP), cinq autres appareils vont être installés à partir de septembre prochain.
Maire adjoint notamment en charge de la sécurité, Guillaume Gardillou détaille le dispositif : « Il s'agira de caméras télécommandées manipulables par la salle de la PP pour toutes les manifestations au Parc des Princes.

Elles seront aussi reliées en permanence au commissariat de la police nationale et à la police municipale de Boulogne-Billancourt. En dehors des manifestations au Parc, c'est la police municipale qui reprendra le contrôle du mouvement des caméras. »
Un coût de 200 000 € à partager
Pour l'élu boulonnais, ce renforcement n'est qu'une étape : « Il nous permet de compléter notre dispositif vidéo existant et qui a vocation à être développé afin de permettre, dans ce quartier très fréquenté, une surveillance vidéo contre les vols dans les voitures et les cambriolages. » Guillaume Gardillou considère par ailleurs qu'« il aurait été regrettable que ces caméras ne fonctionnent que pour le stade ».
Seule ombre au tableau, le financement du dispositif : « Cette installation coûte 200 000 €, plaide le premier adjoint au maire et vice-président UMP du conseil général, Thierry Solère. 80 000 € pour la ville de Boulogne, 80 000 € le conseil général et 40 000 € l'Etat. Il ne serait pas normal que les riverains boulonnais soient victimes d'une sorte de double peine. D'une part subir les nuisances du Parc, d'autre part avoir à financer ce dispositif par le biais de l'impôt. » « Je vais donc, poursuit-il, rencontrer dès que possible le nouveau président du PSG, Charles Villeneuve, pour voir s'il est plus sensible à mes arguments que son prédécesseur. Mais il ne serait pas choquant que le PSG participe au financement. »
* Le dispositif actuel de deux caméras est situé à l'angle de la rue du Commandant-Guilbaud et de l'avenue de la Porte-de-Saint-Cloud et à l'angle des avenues Robert-Schuman et Gordon-Benett. Les cinq nouvelles caméras télécommandées seront installées à l'angle de l'avenue Victor-Hugo et de la route de la Reine, à l'angle des rues du Pavillon et Marcel-Loyau, à l'angle de l'avenue Robert-Schuman et de la rue Salomon-Reinach, à l'angle de la rue du Château et de l'avenue Robert-Schuman, et sur la place André-Malraux."

samedi 28 juin 2008

Logement social : Boulogne et le 92 bons élèves





Part des logements sociaux dans la construction neuve (en %)



Alors que la France contracte sa politique sociale,
bravo à Boulogne qui assure un score honorable; mais faut-il lire entre les lignes ?



Les constructions de logements sociaux cachent-ils des disparités dans la modération réelle des loyers ? sont-il vraiment tous "sociaux" ces HLM ?




Et la règle des 20% du parc en social tient-il compte des zones déjà urbanisées où la construction de logement social est devenue budgétairement difficile tant le coût du rachat de terrains construits serait onéreux ?



L'article de Localtis :





"Ile-de-France : les objectifs globaux de construction sont dépassés mais il reste de mauvais élèves !
publié le 27 juin 2008



La préfecture d'Ile-de-France publie un bilan de la mise en oeuvre des objectifs 2005-2007 de construction de logements sociaux. Ces objectifs s'inscrivent dans le cadre de l'application de l'article 55 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU), qui impose une part minimale de 20% de logements sociaux. A l'origine, 374 communes d'Ile-de-France étaient soumises aux obligations de construction issues de l'article 55. Compte tenu des résultats de la première obligation triennale 2002-2004, elles n'étaient plus que 181 à être concernées par l'obligation triennale 2005-2007.








83 commune sur 161 n'ont pas atteint leur objectif



A l'échelle de l'ensemble de la région, le bilan de cette phase 2005-2007 apparaît plutôt positif.





L'objectif (construction de 26.7723 logements sociaux dans les 181 communes concernées) a en effet été nettement dépassé, avec un total de construction de 35.500 logements. Un résultat en amélioration par rapport à la période 2002-2004, qui avait vu la construction de 26.772 logements sociaux pour un objectif de 24.228.





Mais ces chiffres d'ensemble pour la période 2005-2007 recouvrent toutefois de très fortes disparités selon les communes.





Tout d'abord, 83 communes sur 181 n'ont pas atteint leur objectif, dont 77 sont susceptibles de faire l'objet d'un arrêté préfectoral de carence (et par conséquent d'une contribution majorée), en raison de l'importance de l'écart entre l'objectif et le résultat. Une dizaine de communes n'ont ainsi construit aucun des logements demandés sur la période, mais il s'agit de petites communes d'une population le plus souvent inférieure à 5.000 habitants. L'une d'entre elles (Lésigny, en Seine-et-Marne) a même connu un recul de son parc social.





Parmi les communes plus importantes qui n'ont pas réalisé l'objectif de réalisation fixé par l'obligation triennale 2005-2007 de la loi SRU figurent notamment des villes comme Houilles (taux de réalisation de 29,1%) Le Chesnay (35,9%), Neuilly-sur-Seine (48,8%), Nogent-sur-Marne (31,5%), Saint-Maur-des-Fossés (17,5%), Sceaux (45,9%) ou Vincennes (51,4%).




En termes de départements, les Yvelines comptent le plus grand nombre de communes contrevenantes (28), devant l'Essonne (17), le Val-d'Oise (11), le Val-de-Marne (9) et la Seine-et-Marne (9), la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine faisant figure de bons élèves, avec respectivement 4 et 5 communes n'ayant pas atteint leurs objectifs.



Paris affiche pour sa part un taux de réalisation de 146%, avec 14.257 logements sociaux construits sur la période 2005-2007, pour un objectif de 9.759. Un taux identique à celui de Boulogne-Billancourt, la seconde ville d'Ile-de-France (143,9%).





Certaines communes vont bien au-delà des objectifs de la loi SRU.







Antony (Hauts-de-Seine, 60.000 habitants) a ainsi construit 696 logements sociaux, pour une obligation de 69, soit un taux de réalisation de... 1008% ! Certaines villes aisées de l'ouest parisien affichent également des taux de réalisation impressionnants. C'est notamment le cas de Chaville (2.906%, avec 436 logements construits pour 15 obligatoires), Saint-Cloud (703%, soit 935 pour 133) ou Ville-d'Avray (197%, soit 181 pour 92).