dimanche 29 juin 2008

Sécurité du Parc des Princes : 5 nouvelles caméras

Souriez ! vous serez filmés !


Le Parisien :

"La ville doit installer cinq caméras pour surveiller notamment les abords du Parc des Princes. Elle demande au PSG de participer au financement

CERTAINS supporteurs du Paris Saint-Germain étant ce qu'ils sont, le système de vidéosurveillance des abords du Parc des Princes va se renforcer *.
Côté Boulogne-Billancourt, outre deux caméras déjà en service reliées à la salle d'information et de commandement de la préfecture de police de Paris (PP), cinq autres appareils vont être installés à partir de septembre prochain.
Maire adjoint notamment en charge de la sécurité, Guillaume Gardillou détaille le dispositif : « Il s'agira de caméras télécommandées manipulables par la salle de la PP pour toutes les manifestations au Parc des Princes.

Elles seront aussi reliées en permanence au commissariat de la police nationale et à la police municipale de Boulogne-Billancourt. En dehors des manifestations au Parc, c'est la police municipale qui reprendra le contrôle du mouvement des caméras. »
Un coût de 200 000 € à partager
Pour l'élu boulonnais, ce renforcement n'est qu'une étape : « Il nous permet de compléter notre dispositif vidéo existant et qui a vocation à être développé afin de permettre, dans ce quartier très fréquenté, une surveillance vidéo contre les vols dans les voitures et les cambriolages. » Guillaume Gardillou considère par ailleurs qu'« il aurait été regrettable que ces caméras ne fonctionnent que pour le stade ».
Seule ombre au tableau, le financement du dispositif : « Cette installation coûte 200 000 €, plaide le premier adjoint au maire et vice-président UMP du conseil général, Thierry Solère. 80 000 € pour la ville de Boulogne, 80 000 € le conseil général et 40 000 € l'Etat. Il ne serait pas normal que les riverains boulonnais soient victimes d'une sorte de double peine. D'une part subir les nuisances du Parc, d'autre part avoir à financer ce dispositif par le biais de l'impôt. » « Je vais donc, poursuit-il, rencontrer dès que possible le nouveau président du PSG, Charles Villeneuve, pour voir s'il est plus sensible à mes arguments que son prédécesseur. Mais il ne serait pas choquant que le PSG participe au financement. »
* Le dispositif actuel de deux caméras est situé à l'angle de la rue du Commandant-Guilbaud et de l'avenue de la Porte-de-Saint-Cloud et à l'angle des avenues Robert-Schuman et Gordon-Benett. Les cinq nouvelles caméras télécommandées seront installées à l'angle de l'avenue Victor-Hugo et de la route de la Reine, à l'angle des rues du Pavillon et Marcel-Loyau, à l'angle de l'avenue Robert-Schuman et de la rue Salomon-Reinach, à l'angle de la rue du Château et de l'avenue Robert-Schuman, et sur la place André-Malraux."

samedi 28 juin 2008

Logement social : Boulogne et le 92 bons élèves





Part des logements sociaux dans la construction neuve (en %)



Alors que la France contracte sa politique sociale,
bravo à Boulogne qui assure un score honorable; mais faut-il lire entre les lignes ?



Les constructions de logements sociaux cachent-ils des disparités dans la modération réelle des loyers ? sont-il vraiment tous "sociaux" ces HLM ?




Et la règle des 20% du parc en social tient-il compte des zones déjà urbanisées où la construction de logement social est devenue budgétairement difficile tant le coût du rachat de terrains construits serait onéreux ?



L'article de Localtis :





"Ile-de-France : les objectifs globaux de construction sont dépassés mais il reste de mauvais élèves !
publié le 27 juin 2008



La préfecture d'Ile-de-France publie un bilan de la mise en oeuvre des objectifs 2005-2007 de construction de logements sociaux. Ces objectifs s'inscrivent dans le cadre de l'application de l'article 55 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU), qui impose une part minimale de 20% de logements sociaux. A l'origine, 374 communes d'Ile-de-France étaient soumises aux obligations de construction issues de l'article 55. Compte tenu des résultats de la première obligation triennale 2002-2004, elles n'étaient plus que 181 à être concernées par l'obligation triennale 2005-2007.








83 commune sur 161 n'ont pas atteint leur objectif



A l'échelle de l'ensemble de la région, le bilan de cette phase 2005-2007 apparaît plutôt positif.





L'objectif (construction de 26.7723 logements sociaux dans les 181 communes concernées) a en effet été nettement dépassé, avec un total de construction de 35.500 logements. Un résultat en amélioration par rapport à la période 2002-2004, qui avait vu la construction de 26.772 logements sociaux pour un objectif de 24.228.





Mais ces chiffres d'ensemble pour la période 2005-2007 recouvrent toutefois de très fortes disparités selon les communes.





Tout d'abord, 83 communes sur 181 n'ont pas atteint leur objectif, dont 77 sont susceptibles de faire l'objet d'un arrêté préfectoral de carence (et par conséquent d'une contribution majorée), en raison de l'importance de l'écart entre l'objectif et le résultat. Une dizaine de communes n'ont ainsi construit aucun des logements demandés sur la période, mais il s'agit de petites communes d'une population le plus souvent inférieure à 5.000 habitants. L'une d'entre elles (Lésigny, en Seine-et-Marne) a même connu un recul de son parc social.





Parmi les communes plus importantes qui n'ont pas réalisé l'objectif de réalisation fixé par l'obligation triennale 2005-2007 de la loi SRU figurent notamment des villes comme Houilles (taux de réalisation de 29,1%) Le Chesnay (35,9%), Neuilly-sur-Seine (48,8%), Nogent-sur-Marne (31,5%), Saint-Maur-des-Fossés (17,5%), Sceaux (45,9%) ou Vincennes (51,4%).




En termes de départements, les Yvelines comptent le plus grand nombre de communes contrevenantes (28), devant l'Essonne (17), le Val-d'Oise (11), le Val-de-Marne (9) et la Seine-et-Marne (9), la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine faisant figure de bons élèves, avec respectivement 4 et 5 communes n'ayant pas atteint leurs objectifs.



Paris affiche pour sa part un taux de réalisation de 146%, avec 14.257 logements sociaux construits sur la période 2005-2007, pour un objectif de 9.759. Un taux identique à celui de Boulogne-Billancourt, la seconde ville d'Ile-de-France (143,9%).





Certaines communes vont bien au-delà des objectifs de la loi SRU.







Antony (Hauts-de-Seine, 60.000 habitants) a ainsi construit 696 logements sociaux, pour une obligation de 69, soit un taux de réalisation de... 1008% ! Certaines villes aisées de l'ouest parisien affichent également des taux de réalisation impressionnants. C'est notamment le cas de Chaville (2.906%, avec 436 logements construits pour 15 obligatoires), Saint-Cloud (703%, soit 935 pour 133) ou Ville-d'Avray (197%, soit 181 pour 92).









samedi 21 juin 2008

"Boulogne-Billlancourt à table"

Source : Pagesjaunes.fr






Voulez-vous tester ?








Sans rivaliser avec les meilleures tables de la capitale, certaines grandes villes de la région parisienne ont su attirer des restaurateurs de qualité. Il y en a pour tous les (bons) goûts, bistrots, sushi, pizza... et brunch à Boulogne.

Le Gorgeon joue la convivialité dans un registre de bistrot à l'ancienne.
Proche mais déjà ailleurs, Boulogne-Billancourt ne peut rivaliser avec Paris et peu de restaurants sortent du lot si l'on écoute les gourmets locaux. Il y a bien sûr Boulogne-sur-Mer, à la fois poissonnerie et bistrot, où l'on choisit, si on le désire, un poisson à l'étal qui sera cuit ensuite à la convenance du client. On peut aussi tout simplement, côté bistrot, faire confiance au chef qui inscrit quotidiennement sur une ardoise la pêche du jour, servie avec des légumes ou une excellente purée maison. Les huîtres sont par ailleurs superbes. Certains ne viennent que pour elles ! Ne gâchant rien, la sélection vineuse ne manque pas de peps.
Le Gorgeon, avec ses tables au coude-à-coude, joue la convivialité dans un registre de bistrot à l'ancienne. Son décor, créé de toutes pièces avec des objets chinés aux puces (à l'exception du superbe comptoir Art nouveau qui était caché derrière du Formica), sied parfaitement aux mets mis en avant : oeuf mayonnaise, terrine de lapin aux pruneaux, navarin d'agneau, pied de cochon désossé aux lentilles et onglet de boeuf aux échalotes, frites maison. Le service de salle parfaitement rodé est à l'image de la cuisine : sans accrocs. Soyez cependant attentif au moment de l'addition : on nous a compté un café ni bu ni commandé...
Le récent et adorable Violette et François, table miraculeuse tenue avec bon sens et gentillesse, est aussi plébiscité. La carte maligne mixe des plats traditionnels avec d'autres qui le sont moins, et les assiettes soignent leur présentation. Nous avons apprécié la radieuse salade de mâche, écrevisses décortiquées, agrumes, et le plat retour du marché, blanc de cabillaud pommes fondantes (purée) et croquantes (grosses chips). Cadre serein, atmosphère cool.
Sushi, pizza... et brunch
Non loin de là, Sanki, minuscule et authentique nippon, ne paye certes pas de mine, mais on y sert une cuisine japonaise qui sort de l'ordinaire. Okada Haruyuki fait une cuisine de marché et de saison d'une très grande diversité. Rascasse grillée sauce miso et saké, poisson sabre grillé au sel et sardine en cinq préparations, la fraîcheur est remarquable. Il propose aussi des nouilles de blé (udon) ou de sarrasin (soba chaudes ou froides) et, bien sûr, tempura variés, maki sushi et sashimi. Conseillée, une infusion de blé glacée, boisson fraîche et saine.
Vraie trattoria familiale et théâtrale authentiquement italienne, La Trattoria est réputée pour ses pizzas (calzone au top) et ses généreuses assiettes de pennes carbonara et spaghettis vongole. Des pizzas et pastas à déguster le soir à la fraîche en terrasse protégée.
Autre « spot », Byzance, connu pour la qualité de ses produits espagnols (!), a installé dans son beau magasin un comptoir et quelques tables. Assiette de Bellota Bellota (superbe jambon espagnol), Toute, une ventrèche de thon blanc germon, noix de cochon ibérique, Des produits fins pour un luxueux petit casse-croûte.
Enfin, Le Molière est apprécié pour son brunch du samedi midi (14 euros). Les familles des alentours se retrouvent ce jour-là autour d'une assiette chaude au choix (saumon fumé ou hamburger), viennoiseries, pancake... amorçant leur week-end dans un lieu propice à la détente.


"Grand Paris : le 92 ne veut plus faire bande à part"


Un retour aux communes de 1930 ?





Changement de stratégie. Pour la première fois, les élus de droite du département viendront en force à la prochaine réunion sur le Grand Paris.

LA DROITE des Hauts-de-Seine a-t-elle changé d'avis ? En tout cas, elle n'est plus hostile à toute discussion avec ses voisins sur le Grand Paris. Ce virage sera flagrant mercredi puisque la droite départementale viendra en force aux assises de la conférence métropolitaine, structure initiée par Bertrand Delanoë pour réfléchir aux enjeux du Grand Paris. On attend Roger Karoutchi, leader des élus de droite à la région, Patrick Ollier, député-maire de Rueil, sans doute Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne et surtout Jean Sarkozy, tout nouveau conseiller général des Hauts-de-Seine et patron des élus de la majorité UMP-Nouveau Centre.

Redistribuer « le magot de La Défense » Une présence qui sera d'autant plus remarquée que les élus UMP brillaient jusqu'à présent par leur absence. « Il faut se rappeler qu'au début, la conférence métropolitaine était lancée par le maire de Paris avec 95 % d'élus de gauche et comme credo : donnez-nous la taxe professionnelle des Hauts-de-Seine ! En oubliant, d'ailleurs, que Paris est plus riche que le 92 », lance ainsi François Kosciusko-Morizet, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine et représentant du président Patrick Devedjian aux réunions du Grand Paris. Mais les mentalités semblent évoluer. Ainsi, Patrick Ollier estime que « c'est une bonne démarche d'aller dialoguer avec nos partenaires des départements voisins et de Paris. Je regrette d'ailleurs que nous n'ayons pas été présents plus tôt. J'ai poussé Roger Karoutchi à s'y rendre et je vais tout faire pour l'accompagner. Je pense qu'il y a une évolution dans ce domaine de la part de nombre d'élus de notre camp. Ceux qui veulent participer sont maintenant plus nombreux que ceux qui s'y opposaient. » Même sentiment chez Thierry Solère, premier adjoint de Boulogne et vice-président du conseil général. « Nous sommes frontaliers de Paris, et avons beaucoup de projets en commun, il faut se parler, indique-t-il. D'ailleurs, Pierre-Christophe Baguet (maire de Boulogne) était avec Pierre Mansat (adjoint au maire de Paris chargé de ce dossier) cet après-midi. On sent une réelle volonté des maires de se faire entendre au sein de cette conférence métropolitaine pour faire avancer leurs dossiers. Jean Sarkozy m'a indiqué qu'il voulait mettre le sujet à l'ordre du jour d'une réunion avec tous les élus de la majorité départementale. » Le nouveau président de groupe du conseil général ne cache pas son désir de s'impliquer dans le dossier, estimant que le département ne peut pas indéfiniment s'exonérer d'une redistribution des richesses en restant assis sur « le magot de La Défense ». François Kosciusko-Morizet reste pourtant prudent : « Nous allons nous rendre à cette réunion pour écouter. » Tout comme Patrick Ollier, il se dit « hostile à une nouvelle structure juridique contraignante, et encore plus à la taxe professionnelle unique ». La gauche départementale a bien senti le vent tourner. Et elle entend en profiter pour faire encore plus pression sur la majorité de droite. Gilles Catoire, maire PS de Clichy, a demandé par écrit à Patrick Devedjian « d'organiser dans les meilleurs délais une séance extraordinaire du conseil général pour déboucher sur la création d'une commission spéciale traitant de la place des Hauts-de-Seine dans l'avenir de Paris Métropole ». « Plutôt que de replier le département sur lui-même, à l'instar de la droite flamande, nous invitons la droite départementale à rejoindre sans arrière-pensée ce processus », conclut Gilles Catoire.

La tour Signal à la Défense, nouvel emblème dans le département


L'interview video de Jean Nouvel:

Et une video 3D du projet ! Impressionnant.

Tous les éléments dans : Le Parisien ou Le Monde

Plus de détails sur le site DDurable ou Techno-science.


Bilan : de quoi crédibiliser son Projet de (non) tour Horizon à Boulogne Billancourt...



Enfouissement Route Nationale : deux projets s'affrontent à Neuilly




Alors que l'enfouissement du Avenue Edouart-Vaillant (RD910) à Boulogne n'est pas près de voir le jour, malgré les promesses électoralistes de notre Maire M. Baguet, le dossier est bien plus avancé à Neuilly :


L’ "Axe 13" de Fromantin :


"Le maire de Neuilly a présenté sa conception de l'enfouissement de la RN13, bien différente du projet de Jean Sarkozy qui veut prendre la main sur le dossier."


Mais il manque encore ... 800 millions au budget...
Et il y a du rififi à Neuilly...
Et devinez qui est derrière ?

vendredi 20 juin 2008

Metro : nouvelle rame sur la ligne 9 en ...2010



Après son déploiement sur la ligne 2 et 5, c'est la ligne 9 qui bénéficiera de ces nouvelles rames RATP.


Silence, réfrigération, seule le temps de parcours rallongé nous fait craindre cette innovation...


La photo dans l'article du Monde.
Et si vous préférez l'automobile, aller chercher l'essence la moins chère :
"En ces temps de flambée des prix des carburants, ParisObs a sélectionné pour vous les cinq stations les moins chères de Paris et vous indique leurs prix au litre du Gasoil, du Sans Plomb 95 et du Sans Plomb 98. A titre de comparaison, le 8 juin 2008, le prix moyen du Gasoil dans la capitale était de 1,506 €, celui du Sans Plomb 95 de 1, 531 € et celui du sans Plomb 98 de 1,588 €."
Esso Frères Voisins - Esso
19, Boulevard des Frères Voisins (15e)
Ouvert 24h/24h
Station en travaux
Gasoil : 1,392 € 95 : 1,439 € 98 : 1.488 €

mercredi 18 juin 2008

Sièges sociaux à Boulogne : les connaissez-vous ?

Dynamisme économique de Boulogne-Billancourt :

Après un passé économique glorieux, de nombreux sièges sociaux font la fierté de notre ville.

Déjà en 1993, l'Expansion en retraçait la saga.


Mais les connaissez-vous tous ? Idem pour les importantes sociétés qui y ont une implantation ?

En 2001, le rapport économique et social s'enorgueillissait du nombre de sièges sociaux hébergés en son sein.

"9 845 sièges sociaux sont implantés à Boulogne-Billancourt, dont
471 concernent des entreprises de plus de 20 salariés. Comme ici celui de La Poste."

"Fnac, Go Sport, Hewlett Packard, Inno Gourmet, Regus, Self Trade, Tf1 International, Zara : bienvenue à ces sociétés et à toutes les autres qui ont rejoint Boulogne-Billancourt en 2001."


Fin 2005, le Bulletin des activités économiques rappelle que :

"20 % des 50 premiers sièges sociaux des Hauts-de-Seine sont implantés à Boulogne Billancourt
Boulogne-Billancourt accueille 422 établissements sièges ou principaux de 20 salariés ou plus,
parmi lesquels : CEGEDIM, MOËT HENNESSY, NEUF CEGETEL, OPTICAL CENTER, SEPHORA…"




En 2006, c'est le rapport économique et financier qui cite :

"• 12 500 entreprises à Boulogne-Billancourt en 2006
• 30 % des 20 premiers sièges sociaux
des Hauts-de-Seine basés à Boulogne-Billancourt."



La liste des entreprises de 50 salariés et plus est impressionnante...

Il n'y a qu'à voir les inscriptions à L'internaute.


On comprend mieux l'appétit des politiciens pour s'approprier le joli gateaux que représente notre ville...

Reste à voir si notre nouveau maire fera mieux que le bilan de 12 années du précédent...

lundi 16 juin 2008

Mon92.com : de moins en moins de démocratie à Boulogne ?

Que ce passe-t-il à Boulogne pour qu'une telle acidité anime cette plume assassine à l'encontre de notre nouveau maire ?
Restons donc vigilents et exigeons plus de démocratie au Conseil Municipal si besoin est.

http://www.mon92.com/2008/06/boulogne-billan.html

Mon92.com : "Boulogne-Billancourt: de moins en moins de démocratie"

"Le voleur chinois n'est pas une brute.
..."

samedi 14 juin 2008

"Et si vous lui offriez un soin ?"

Entrez dans ce lieu magnifique et oubliez le monde.

Vous êtes alors immédiatement transporté dans un hammam oriental.

Faites-vous dorloter !
















"Offrez... un Rituel en or au spa les Cent Ciels, à Boulogne-Billancourt



Imaginez des soins de hammam traditionnel (le gommage au gant de kessa et au savon noir), un massage du corps à l'huile d'argan, véritable délice, suivi d'une mise en beauté du visage exceptionnelle, le tout dans un palais des Mille et Une Nuits aux portes de Paris: ce rituel est un moment enchanteur. Si le corps bénéficie de soins drainants et relaxants «comme là-bas», qui chassent toutes les tensions, le visage, lui, après un gommage «peau neuve» reçoit un masque composé d'algues blanches et d'un gel à base d'or, qui est retiré à l'aide de cotons imbibés d'eau de rose. On sort de cette parenthèse exotique absolument resplendissante.



A partir de 40 euros; 190 euros le soin de 3 heures.
45 bis, avenue Edouard-Vaillant, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), 01-46-20-07-01.
....
Moi, j'ai essayé :

et je n'en suis pas remis...

"Laurence Ferrari et Ségolène Royal se font un déjeuner entre filles..."



Ségolène venue en voisine, vient prendre des garanties quant à l'équité de traitement suite à la nommination au poste le plus stratégique des médias francais...




"Quelle n'a pas été la surprise des clients du restaurant Le Parc (à Boulogne-Billancourt),lorsque, aujourd'hui, vers 13 h, Laurence Ferrari et Ségolène Royal se sont installées à une table. La nouvelle reine des JT de TF1 (elle vient d'être embauchée pour remplacer Patrick Poivre d'Arvor) a en effet déjeuné en tête à tête avec la candidate socialiste à la dernière élection présidentielle.Pendant une heure, les deux femmes ont (bien sûr) parlé de mode — dont elles sont toutes deux passionnées. Quelle sera la couleur de l'été ? Les espadrilles ont-elles de l'avenir ? La blonde et la brune ont refait le monde... des podiums. Évidemment, Lolo et Ségo n'auront absolument pas parlé de PPDA ou de Nicolas Sarkozy, deux hommes charmants, certes, mais qui n'ont rien à voir avec la mode... Non, c'était juste un déj' entre filles, comme toutes les copines en font régulièrement"

dimanche 8 juin 2008

Efficacité policière : tous les résultats pour la ville de Boulogne-Billancourt

Alors que les statistiques d'efficacité de la police française sont parus, arrêtons-nous un instant sur les résultats de la police de Boulogne-Billancourt...

1) Taux d'élucidation : non précisé...

2) Rang pour l'élucidation par policier (Hauts-de-seine): 3ème sur 22 : bien !

3) Rang national pour l'élucidation par policier : 110ème sur 403 (avec pourtant un revenu par habitant des plus élevé en France) : moins bien !

4) Nombre de faits délictueux : 2 059 (seulement 10% de moins qu'à Nanterre...)

5) Nombre d'habitants par policiers : 632 soit un rang de 20ème sur 22 dans les Hauts-de-seine...

(Pourquoi en donner plus ... tant que les résultats sont bons ? Charge aux policiers de se décarcasser pour conserver cette bonne performance !)

Tous les chiffres en cliquant sur ce lien !

Reste à savoir si les dépots de plainte ont la même chance d'être élucidés et quels critères peuvent déformer ces statistiques ?

Comme le disait Churchill: "Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées." ...



Comme le signale ce site d'Asnières :

Un article intéressant du Le Figaro :

Les effectifs des policiers en tenue demeurent inégalement répartis selon les communes. L'efficacité des agents peut varier du simple au triple.
Trop de policiers ici, pas assez là. Depuis des décennies, la répartition des forces de police sur le territoire est inégale. Comme les cartes des tribunaux, des casernes ou des hôpitaux, celle des commissariats doit évoluer. Le redéploiement des effectifs de police a été engagé par Nicolas Sarkozy en 2002. Aujourd'hui, un déséquilibre persiste. Il se traduit par une bonne police de centre-ville et des implantations en périphérie qui n'ont pas suivi les évolutions démographiques ni su répondre au défi des banlieues.
La police nationale de Deauville deux fois plus efficace que celle du Touquet. Lyon capable d'élucider deux fois plus de faits par policier que Marseille. Et Neuilly-sur-Seine en queue de peloton, au niveau de Guéret dans la Creuse, avec un taux de réussite deux fois inférieur à la moyenne nationale ! Le palmarès 2008 des commissariats du Figaro va surprendre. Il est fondé sur les chiffres incontestables de la Direction centrale de la sécurité publique. L'état des effectifs, arrêté au 1er janvier dernier, y apparaît pour chacune des quelque 400 circonscriptions de police de France. Nous l'avons rapporté au nombre de faits élucidés sur une année. Pour la première fois, le lecteur a donc la possibilité de constater si les moyens de police sont à la hauteur des besoins. Ville par ville.
Paris, dotée de trois fois plus de policiers que certaines métropoles régionales, a délibérément été mise de côté. La situation de la capitale, siège des institutions, avec des milliers de manifestations par an à gérer, ne peut sérieusement être assimilée à celle des autres grandes agglomérations. L'organisation et les missions de police y sont différentes. Mais ailleurs…
À Neuilly donc, 126 policiers (sans compter 34 municipaux) traitent environ 3 000 faits par an, quand des circonscriptions de même taille (60 000 habitants), emblématiques des violences urbaines, comme Gonesse (Val-d'Oise) ou Les Mureaux (Yvelines), disposent rigoureusement du même effectif… pour le double de faits à traiter (avec sept fois plus de coups et blessures volontaires et trois fois plus de vols violents). Bien sûr, Neuilly constitue une extension de la capitale et un pôle de richesses à protéger de façon dissuasive. Mais avec six faits élucidés seulement par policier et par an, la ville de Neuilly a-t-elle des résultats à la hauteur de ses effectifs ? Un haut fonctionnaire le reconnaît volontiers : «Le poids politique de la ville et de ses élus historiques joue pour beaucoup dans la répartition des moyens alloués.»

Bretagne et Bordelais attirent l'uniforme

Marseille, à sa façon, perpétue l'héritage sécuritaire des années Defferre. La circonscription de police de la Cité phocéenne arrive en tête des grandes villes de France en nombre de policiers par habitant. Mais avec un quart d'agents de plus qu'à Lyon, elle élucide un tiers d'affaires en moins.
D'autres villes réalisent des performances modestes au regard des moyens dont elles disposent, comme Rennes ou Boulogne-sur-Mer. «Il ne faut pas être injuste, tempère le sociologue Sebastian Roché, comme partout, il y a dans ces villes des agents qui se sacrifient pour leur travail et d'autres sans doute moins impliqués.»
Aujourd'hui, outre Lyon, les champions de l'efficacité se trouvent à Amiens, Clermont-Ferrand, Grenoble, Poitiers, Reims, Mulhouse, Angers, Limoges. Or, ce ne sont pas les mieux lotis en termes d'effectifs.
D'une manière générale, la police est plus fortement représentée dans les villes du Sud et les bords de mer. Le soleil attire. Ce qui ne signifie pas forcément la tranquillité. À Cannes, par exemple, le nombre de faits à gérer par policier est le plus élevé de France, avec près de 70 crimes et délits par agent. Toulouse aussi frise la surchauffe avec 62 faits en moyenne par fonctionnaire. Mais la Ville rose dépasse désormais la moyenne en termes de réussite policière.
«Depuis quelque temps, assure Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie-officiers, les destinations les plus prisées dans les demandes d'affectation sont la Bretagne et le Bordelais.» Le syndicaliste y voit un effet direct de la «crise économique» qui conduit à privilégier des villes abordables.
Qui aura le courage de rééquilibrer les implantations de police en France au regard des besoins réels de sécurité ? Depuis plusieurs années, le ministère de l'Intérieur envoie des CRS et des gendarmes mobiles pour boucher les trous dans les communes qui souffrent. Mais le système a montré ses limites, faute d'une connaissance suffisante du terrain par ces unités de passage. La Direction centrale de la sécurité publique, confiée à Éric Le Douaron, a donc imaginé une nouvelle organisation policière, avec la création de Compagnies de sécurisation fidélisées dans les secteurs qu'elles connaissent. Parallèlement, pour resserrer le lien avec la population et faire remonter le renseignement utile à la résolution des affaires, des unités territoriales de quartier (UTQ) ont déjà émergé en Seine-Saint-Denis. Une expérience qui doit s'étendre à la province, en commençant précisément par Marseille. MAM ne devrait pas avoir trop de mal à y trouver du personnel.
» Les effectifs de la sécurité publique sont moins nombreux aujourd'hui qu'en 2003



Alors, charge au ministère de l'intérieur et à notre municipalité d'améliorer ces résultats ?


8 juin : Premier rassemblement vélo au départ de Boulogne Billancourt

Les photos de l'hotel de ville par le MDB !

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Le récit vu de Boulogne :

Alors que convergeaient les vélocipedistes d'Ile de France, Boulogne n'était pas en reste :

Les lèves-tôt au départ des Yvelines arrivaient par Versailles, et c'est à 11h que le tout Boulogne à vélo s'était donné rendez-vous au métro Rhin et Danube - Pont de Saint Cloud.

C'était alors parti pour la porte molitor à 11h45 puis direction l'Hotel de ville de Paris !





Le MDB annonce :


Alerte ! Le dimanche 8 juin, les cyclistes déferlent sur Paris !

A l’occasion de la fête du vélo, Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) organise avec le soutien de la Ville de Paris, la première « convergence » de grande ampleur de la région parisienne.
Vivez en direct ce rassemblement inédit qui va permettre à des centaines de cyclistes venus de toute l’Ile-de-France de rejoindre le village de la fête après s’être rejoints à l’Hôtel-de-Ville.
La Convergence, ce sont 15 cortèges qui grossiront au fur et à mesure de leur rapprochement de la capitale en passant par plus de 50 villes étapes.

Toutes les associations franciliennes de la FUBicy (Fédération des Usagers de la Bicyclette) s’associent à MDB pour organiser cette manifestation géante qui envahira Paris par les quais de Seine, la Poterne des Peupliers, les portes de Vanves, Molitor, et des Ternes ainsi que par les Canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis.

Les cyclistes parisiens pourront gagner de nombreux points de départ soit en empruntant les TER et RER dans lesquels les vélos sont admis gratuitement soit en pédalant vers les villes-relais de la petite couronne où les cortèges fusionneront pour une arrivée massive dans Paris.
Ludique, gratuite, ouverte à tous, elle permettra à tous de se rendre compte que notre région peut se traverser à vélo sans difficulté de découvrir l’Île-de-France autrement. de visiter le village de la fête où seront exposés de nombreuses nouveautés par les associations et les acteurs du vélo et où ils pourront doter leur vélo d’un gravage Fubicycode le meilleur moyen de restituer les vélos volés et retrouvés.

Le pique-nique apporté par chacun et partagé à proximité de la fête aura un goût particulier : celui de la fête, de la liberté, de l’environnement préservé…

Son objectif
Permettre à tous les participants de rouler agréablement ensemble de la banlieue vers Paris (en premier lieu, c’est un divertissement) Créer un lien banlieues - Paris avec un mode de déplacement doux. Montrer l’importance du vélo comme moyen de déplacement au quotidien. Montrer aux élus et aux médias la présence des vélos et des cyclistes dans chacune des communes traversées.

Quand est-elle prévue ?

Le 8 juin 2008

Qui peut participer ?

Tous ceux qui ont un vélo à disposition. La vitesse de 12km/h en moyenne permettra la participation des familles. Pas besoin d’inscription. La participation est gratuite. Il suffit de vous rendre à un des rendez-vous 15 minutes avant le départ qui sera indiqué sur le plan.

Les associations et antennes MDB partenaires

Liste des associations participantes : Allez y à vélo (Cergy), CyclotransEurope, Fédération des Circulations Douces en Essonne (FCDE), Villavélo (Champigny), Réseau vélo 78, Les dérailleurs de Clamart, Place au Vélo à Saint-Maur, Place au vélo Créteil.

Liste des antennes MDB participantes :

VéloSQY (St-Quentin-en-Yvelines),

VELYVE (Val d’Yerres),

Antony à vélo,

Clichy à vélo,

MDB Courbevoie,

Vanves en Roue Libre,

Place au vélo à Alfortville,

Place au Vélo à Sucy-en-Brie,

Pantin à vélo,

MDB Vallée de Montmorency,

MDB Malakoff,

MDB 94,

MDB Val de Bièvre.



Consommation solidaire : la solution des "AMAP"

Bien manger, c'est trop cher ?

Alors, à quand un AMAP à Boulogne ?

Renseignons-nous samedi au marché bio route de la reine ?




Biolocal :

LE CONCEPT n’est pas nouveau mais il fait, depuis un peu plus d’un an, de plus en plus d’adeptes. Les Amap, Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, se développent à grande vitesse en Ile-de-France et plus récemment dans les Hauts-de-Seine.


Il s’agit de collectifs d’habitants qui souhaitent suivre un mode de vie naturel tout en préservant l’environnement de façon durable et qui signent un contrat avec de petits agriculteurs. Un partenariat basé sur des engagements réciproques. D’un côté, les consommateurs s’engagent au préfinancement de la production et sont solidaires dans les aléas naturels. De l’autre côté, les agriculteurs promettent de produire des fruits et légumes de qualité et diversifiés, cultivés selon les critères de l’agriculture biologique. Selon les fournisseurs retenus, d’autres produits (oeufs, fromage, viande...) peuvent compléter les légumes.

« On achète à l’avance sa part de récolte » On compte d’ores et déjà plus d’une vingtaine d’organisations de ce type à Paris et huit constituées ou en cours de constitution dans les Hauts-de-Seine (lire ci-dessous). Dernière naissance en date, l’Amap de Gennevilliers qui, à la suite de sa première réunion, regroupe déjà une cinquantaine de personnes, des associatifs pour la plupart : « Nous signerons nos contrats avec notre agricultrice picarde, vers fin février, souligne Angélique Dupont, l’une des responsables de l’Amap en création. On achète à l’avance sa part de récolte par souscription, pour six mois. » Et d’ajouter : « Nous recevrons nos premiers paniers de légumes en mai prochain. Les personnes qui souhaitent s’engager dans cette filière peuvent le faire à tout moment, sachant qu’il existe des possibilités d’étalement des paiements. » Entre 10 et 15 € le panier Si les habitants ont la garantie de recevoir des produits de qualité à prix raisonnables, les producteurs sont également gagnants puisqu’ils sont assurés d’écouler toute leur marchandise et de pouvoir vivre de leur activité, ce qui n’est pas toujours le cas avec les centrales d’achats qui travaillent pour la grande distribution. « Grâce à cette Amap, notre agricultrice va pouvoir continuer une activité qu’elle aime et qu’elle était sur le point d’abandonner », rappelle Angélique Dupont.


A Clichy, une vingtaine d’adeptes ont déjà reçu leur première livraison il y a environ dix jours. « Ce sont des paniers qui coûtent entre 10 et 15 €, précise Hernando Franco, responsable d’une association culturelle sud-américaine à l’origine du projet. On a commencé avec un groupe d’amis. Mais pour bien fonctionner, il nous faudrait une vingtaine d’adhérents supplémentaires, on espère les gagner d’ici le printemps prochain. » Et d’ajouter : « On reste confiant, c’est un mouvement qui va grandissant depuis un an et demi en région parisienne. »

Huit adresses dans le département

Bagneux : Amap en constitution. Ferme partenaire : ferme de Beaudeauchon (Picardie). Contact : Fanny, tél. 01.46.64.98.18 ou amapbagneux/yahoo.fr.

Châtenay-Malabry : Amap en constitution. Contact : Guillemette, tél. 01.43.50.33.52,ou thierry.galloy/libertysurf.fr. Clichy : ferme partenaire Daniel Evain à Dourdan dans l’Essonne. Contact : amap.de-la-garenne/laposte.net ou Hernando Franco, tél. 01.47.39.18.58.

Colombes : en constitution avec un arboriculteur près de Cergy. Site internet : http://www.lesvergersdableiges.fr. Contact : amap.colombes/laposte.net ou Denis Durepaire et Elisa Herman, tél. 01.46.49.93.13.

Gennevilliers : ici, l’Amap vient juste de se créer, avec une agricultrice picarde. Contact : Angélique Dupont, tél. 06.83.31.01.31.

Nanterre : ferme partenaire Gaec des Jardins enchantés à Neauphle, dans les Yvelines. Coordination : Brigitte Bonnefille, tél. 01.39.76.74.99, ou brigitte.bonnefille/laposte.net. Adhésion et abonnement : Pierre Belin, tél. 01.45.06.45.16, et pierre.belin/caramail.com.

Sèvres : ferme partenaire le Jardin d’Encoigny (Come Morize). Contact : Luc Blanchard, tél. 01.45.07.01.95 ou 06.63.07.25.87, et Jérémie Couston, tél. 06.71.00.31.48 ou jeremie.couston/laposte.net.

Vanves : ferme partenaire l’Inra pour l’agri-plaine de Versailles. Contact : François Papy, tél. 06.20.15.51.36 ou 01.46.42.46.88, et Claire Martin Gousset au 06.20.83.87.68.


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mercredi 4 juin 2008

"Vélib' 92 : les villes rechignent à payer"



Le Parisien :

Vingt mille vélos en libre service. Le plan Vélib' version 92 paraît séduisant. Pourtant, les villes rechignent : trop cher et pas compatible avec Paris.
FIN 2007, l'extension de Vélib' aux villes de banlieue limitrophes de Paris paraissait acquise. La plupart des onze communes des Hauts-de-Seine concernées, comme Issy-les-Moulineaux, Boulogne ou Levallois, avaient déjà voté en faveur du projet, planchant même sur le réseau et l'emplacement des futures stations. Mais les contretemps judiciaires liés au recours déposé par la société Clearstream qui dénonce un défaut de concurrence jouant en faveur de l'entreprise Decaux, chargée du marché sur Paris, ont renvoyé leurs espoirs aux calendes grecques.


Le projet de substitution proposé la semaine dernière par le conseil général des Hauts-de-Seine pourrait donc relancer la machine. Pourtant, parmi les maires des villes en question, rares sont ceux qui y croient.Le plan du conseil général table sur 20 000 vélos en libre service propres au département des Hauts-de-Seine, disponibles dans 1 000 stations, pour un coût évalué à 22 millions d'euros. A peine présenté aux élus, il suscite déjà des réactions plus que mitigées. « C'est absurde », lance d'emblée Patrick Balkany, maire (UMP) de Levallois-Perret. « Ce département est assez riche pour financer 50 % du système » « Tant que les vélos ne seront pas compatibles avec le Vélib' parisien, le système sera inutile. Soixante-deux mille Parisiens se rendent chaque jour à Levallois et de nombreux habitants de Levallois font le chemin inverse. Pourquoi iraient-ils se compliquer la vie ? » Même écho à Boulogne : « Ma préoccupation première, c'est la compatibilité avec Paris, réagit le maire (UMP), Pierre-Christophe Baguet. Et la seconde, c'est que ce système coûte le moins cher possible à la ville. Boulogne doit renouveler son mobilier urbain et nous avons déjà lancé un appel d'offres demandant d'inclure la possibilité d'un système de location de vélos. Nous verrons bien ce que les entreprises nous répondent. »Si tous tombent d'accord sur l'importance d'un réseau Vélib' dans les Hauts-de-Seine, les édiles critiquent essentiellement l'incompatibilité avec le réseau parisien et le mode de financement du projet, tel que défini par le conseil général. Non payé par la publicité, le Vélib'92 serait entièrement financé par le département et les communes. Et la facture se révèle salée pour ces dernières, qui auront à leur charge 50 % de l'investissement initial et 80 % du coût de fonctionnement estimé à 40 millions d'euros par an.« Le conseil général ne doit pas se désengager », dénoncent en choeur le maire (PS) de Clichy, Gilles Catoire, et la maire (PC) de Malakoff, Catherine Maragaté. « Ce département est assez riche pour financer 50 % du système, comme cela était prévu initialement », précise Gilles Catoire. « Après l'échec de l'extension de Vélib', l'hypothèse la plus sérieuse reste le projet du conseil général, admet le maire (Nouveau Centre) de Vanves, Bernard Gauducheau, avant d'ajouter : « Le tarif est trop élevé pour les communes. Comme pour Vélib', il faut que le système soit financé par la publicité. » Or, selon Hervé Marseille, vice-président du conseil général, également Nouveau Centre, le département compte 29 opérateurs publicitaires dont les contrats s'achèvent à des dates différentes. L'affaire se révèle décidément complexe.

"L'université américaine de Paris veut toujours s'installer sur l'île Seguin"



Dépêche :

L'université américaine de Paris (AUP) a annoncé mercredi qu'elle avait toujours l'intention de construire un campus sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt, alors que le nouveau maire UMP Pierre-Christophe Baguet a indiqué qu'il ne voulait pas de ce projet.
"Nous nous sommes vu accorder un permis de construire au mois de mars, avant les élections municipales, pour la résidence étudiante, et nous attendons un second permis pour le bâtiment académique", a expliqué à l'AFP une porte-parole de l'AUP, qui n'a pas souhaité que son nom soit cité.
"Une promesse de vente de droits à construire a été signée en mai 2007. Des acomptes ont été versés. Le financement est validé. Pour nous le projet est en route, et nous n'avons pas de site alternatif", a ajouté la porte-parole.
Depuis son élection en mars à la mairie de Boulogne, la deuxième ville d'Ile-de-France après Paris, l'UMP Pierre-Christophe Baguet a remis en cause à plusieurs reprises l'ensemble des projets de son prédécesseur et grand rival, Jean-Pierre Fourcade, concernant l'île Seguin.
Il a réaffirmé mercredi à l'AFP qu'il ne souhaitait pas que l'AUP installe un campus sur l'île, où se trouvaient les anciennes usines Renault.
"Sur l'île Seguin, c'est un peu difficile, car le campus ne s'inscrit pas dans le projet culturel et environnemental que nous voulons", a-t-il déclaré. Il a précisé qu'il devait rencontrer le président de l'AUP, Gerardo Della Paolera, mercredi après-midi.
L'AUP, dont les locaux se trouvent dans le 7e arrondissement de Paris, espère construire un campus composé d'un bâtiment académique de 11.000 m2 et d'une résidence étudiante de 10.000 m2, pour 300 chambres.
Aucun projet global n'a jamais pu être mené à bout sur l'île Seguin, quinze ans après le départ de Renault de cette bande de terre de 11,5 hectares sur la Seine.