dimanche 22 mars 2009

Mariage du futur roi de France, né à Boulogne Billancourt !

Comme l'annonce Le Figaro, versons un peu dans le people !


Le dauphin de France, et futur roi pour les monarchistes, s'est marié devant le maire du VIIème arrondisment, Rachida Dati.


(Tiens encore un des enfants de notre ville de Boulogne Billancourt et presque jumeau avec un probable futur président de la France : JF. Copé ! regardez leur date de naissance)


Et bien, vu que les français ont voté pour un monarque charismatique aculturé et paranoïaque, pourquoi ne choisiraient-ils pas un vrai monarque, mieux éduqué ?

(On a déjà un Nicolas-Louis XIV évinçant un Jacques-Fouquet, plaçant ainsi la communauté sous une dictature dispendieuse... !)

Question saugrenue mais pas si fantasque : Si la République ne produit que des assoiffés de pouvoir, dont l'ego démesuré nuit à l'intérêt collectif, va-t-on aboutir à un renversement des dynamiques politiques républicaines ?


Notre mode de nomination des élites a plutôt failli, et il est temps de le revoir profondément pour permettre l'arrivée au pouvoir d'hommes sages. Naïveté ? Mais que dire du spectacle affligeant de nos élites actuelles ?!



1) Que ce soit le chef de l'état, justement décrié par Ségolène Royal :




"Il est bien plus fade qu'on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante, mais c'est vraiment un m'as-tu-vu. Un petit gamin heureux d'être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cow-boy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon!" "







Effectivement, l'exemple à la tête de l'état est déplorable.

A l'image des moyens utilisés pour y arriver.

La dialectique en campagne électorale (voir "les mots qui ont fait gagner Sarkozy) remplace depuis De Gaule les valeurs à défendre. La légitimité de ces usurpateurs, professionnels de la politique est d'évidence inexistante, n'en déplaise à la pseudo démocratie actuelle.

Déjà en 2006, tout était dit sur "la firme".

Son pouvoir ne tient qu'à la censure de nouvelles gorges profondes dénonçant son affairisme, ses intrigues au ministère de l'intérieur, et son cynisme, tel un Nixon à la veille de sa démission.



2) Les pugilats affligeant de la prise de pouvoir au PS n'en sont pas moins décevants.


Et il ne semble rester que la révolution du NPA ou le fascisme comme perspective pour le peuple écoeuré ?



Un jour, une nouvelle génération accédera au pouvoir dans le monde, élevée différemment, selon un nouveau paradigme, hors des valeurs de réussite et de compétition, au narcissisme à fleur de peau.



L'attente manifestée pour un président comme Barack Obama en est déjà un signe annonciateur.


La cote d'amour de personnages comme Nicolas Hulot, José Bové, l'abbé Pierre, Albert Jacquard, le Dalaï Lama ou demain Pierre Rabhi donne espoir.
Humilité, objectivité, fraternité et non conformisme sont les valeurs de demain. Etre ou avoir : il faut choisir.



Dans cette perspective, si les crédits ne sont pas taris par des politiques inquiets, l'éducation des masses devrait développer leur esprit critique, et endiguer la manipulation quotidienne de leurs esprits par des discours démagogiques flattant leurs bas instincts, et relayés par des médias aux ordres, avides ou couards.


Ainsi, la civilisation

- du tout tout de suite,

- du toujours plus, du gigantisme, et après moi le déluge,

- du "struggle for life", de la compétition, du célèbre dilemme du prisonnier

- de "la peur crée le danger"

- des hirondelles de Jean de La Fontaine

- de la diffusion du libéralisme et de l'intérêt individuel



laissera la place



au "small is beautifull",

à l'intérêt collectif retrouvé,

et comme dit Madonna (ou au controversé Jacques Attali), au "I am because we are".



Ce nouveau monde est en train de naître, il ne tient qu'à chacun d'en être.

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