En déplacement à l'école Fessard, Bertrand Delanoë tentait de l'emporter dans son fief de Boulogne.
Alors que Ségolène habite pourtant la ville, c'est le maire de Paris qui tient désormais la section PS de notre ville. (Inversement, il fait un mauvais score dans sa propre ville, gage que les habitants craignent de perdre un maire à plein temps ?)
Structure sociologique proche de celle des parisiens ? Espoir de reconduire la victoire d'une équipe municipale PS à Boulogne ?
Nouvel Obs :
"Il reste quoi, la révolution? Bientôt, on va faire les soviets": à 48 heures du vote des militants socialistes pour le congrès de Reims, Bertrand Delanoë a répliqué directement mardi soir à Ségolène Royal en assumant pleinement le modèle social-démocrate, jugé "périmé" par sa concurrente.
"Je le dis gentiment pour ces camarades (...): il faut être un peu cohérent", a lancé le maire de Paris devant 150 partisans réunis sous le préau d'une école publique de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour son avant-dernier meeting de la campagne interne. "Il faut rompre avec les programmes 'demain on rase gratis'".
N'hésitant pas à attaquer ses concurrents, M. Delanoë s'en est pris à Manuel Valls, soutien de Mme Royal, et à Jack Lang, partisan de Martine Aubry. "Manuel nous pose des difficultés parce qu'il combat les votes décidés collectivement, et après il est sur une motion qui nous dit que la social-démocratie est périmée", a-t-il lâché à propos du premier.
Quant à Jack Lang, "je lui ai dit, tu es plus à gauche que moi, mais tu votes les projets de Sarkozy", a glissé le maire de Paris.
M. Delanoë, qui a dédié son meeting au candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama, a insisté sur sa conception du parti, réaffirmant sa volonté de "faire respecter par tous sans exception le vote des militants". "Si un secrétaire national va à la télé pour contredire un autre secrétaire national, il n'est plus secrétaire national", a-t-il prévenu.
A deux jours d'un vote annoncé comme serré, il a de nouveau appelé les militants à placer sa motion nettement en tête "pour que le rassemblement se fasse dans la clarté". "Si les votes de jeudi soir sont dispersés, si c'est l'émiettement, nous les connaissons bien, les artistes de la cuisine et des commissions de résolution. Il faut que ce congrès appartienne aux militants, parce qu'il va décider du destin de notre parti au service de notre pays", a-t-il expliqué.
Présent à ses côtés, le président du groupe socialiste à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault a mis en garde contre le retour du "Parti socialiste de la IVe République, une sorte de Parlement permanent où on essaiera de trouver des majorités de circonstance pour gouverner".
Après le meeting, M. Delanoë s'est défendu d'être sur la défensive. "Cette phrase de Ségolène Royal va lui poser plus de problèmes à elle qu'à moi", a prédit le maire de Paris, rappelant qu'"il n'y a de modèle socialiste, démocratique dans le monde que réformiste et social-démocrate". Quant aux "soviets", "je rigolais, ce n'est pas parce qu'il y a un congrès qu'il ne faut pas plaisanter".
Le maire de Paris s'est dit "très serein, très déterminé", bien qu'"un peu fatigué physiquement". "Je dors quatre, cinq heures par nuit, ça prouve que je tiens bien le coup quand il y a des campagnes, ça peut servir", a-t-il glissé. "
AP
Alors que Ségolène habite pourtant la ville, c'est le maire de Paris qui tient désormais la section PS de notre ville. (Inversement, il fait un mauvais score dans sa propre ville, gage que les habitants craignent de perdre un maire à plein temps ?)
Structure sociologique proche de celle des parisiens ? Espoir de reconduire la victoire d'une équipe municipale PS à Boulogne ?
Nouvel Obs :
"Il reste quoi, la révolution? Bientôt, on va faire les soviets": à 48 heures du vote des militants socialistes pour le congrès de Reims, Bertrand Delanoë a répliqué directement mardi soir à Ségolène Royal en assumant pleinement le modèle social-démocrate, jugé "périmé" par sa concurrente.
"Je le dis gentiment pour ces camarades (...): il faut être un peu cohérent", a lancé le maire de Paris devant 150 partisans réunis sous le préau d'une école publique de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour son avant-dernier meeting de la campagne interne. "Il faut rompre avec les programmes 'demain on rase gratis'".
N'hésitant pas à attaquer ses concurrents, M. Delanoë s'en est pris à Manuel Valls, soutien de Mme Royal, et à Jack Lang, partisan de Martine Aubry. "Manuel nous pose des difficultés parce qu'il combat les votes décidés collectivement, et après il est sur une motion qui nous dit que la social-démocratie est périmée", a-t-il lâché à propos du premier.
Quant à Jack Lang, "je lui ai dit, tu es plus à gauche que moi, mais tu votes les projets de Sarkozy", a glissé le maire de Paris.
M. Delanoë, qui a dédié son meeting au candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama, a insisté sur sa conception du parti, réaffirmant sa volonté de "faire respecter par tous sans exception le vote des militants". "Si un secrétaire national va à la télé pour contredire un autre secrétaire national, il n'est plus secrétaire national", a-t-il prévenu.
A deux jours d'un vote annoncé comme serré, il a de nouveau appelé les militants à placer sa motion nettement en tête "pour que le rassemblement se fasse dans la clarté". "Si les votes de jeudi soir sont dispersés, si c'est l'émiettement, nous les connaissons bien, les artistes de la cuisine et des commissions de résolution. Il faut que ce congrès appartienne aux militants, parce qu'il va décider du destin de notre parti au service de notre pays", a-t-il expliqué.
Présent à ses côtés, le président du groupe socialiste à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault a mis en garde contre le retour du "Parti socialiste de la IVe République, une sorte de Parlement permanent où on essaiera de trouver des majorités de circonstance pour gouverner".
Après le meeting, M. Delanoë s'est défendu d'être sur la défensive. "Cette phrase de Ségolène Royal va lui poser plus de problèmes à elle qu'à moi", a prédit le maire de Paris, rappelant qu'"il n'y a de modèle socialiste, démocratique dans le monde que réformiste et social-démocrate". Quant aux "soviets", "je rigolais, ce n'est pas parce qu'il y a un congrès qu'il ne faut pas plaisanter".
Le maire de Paris s'est dit "très serein, très déterminé", bien qu'"un peu fatigué physiquement". "Je dors quatre, cinq heures par nuit, ça prouve que je tiens bien le coup quand il y a des campagnes, ça peut servir", a-t-il glissé. "
AP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire