Alors qu'aux Etats-Unis toutes les méthodes sont permises, "en France, c’est de l’ordre de 23.000 euros de cadeaux par médecin généraliste, pour influencer ses prescriptions, comme l’indique le rapport de l’IGAS".
Quand on voit le mal qu'ils ont fait à la santé (folie du système allopathique actuel) et au portefeuille des francais (plus gros consommateurs de médicaments), doit-on pleurer sur le sort de telles sociétés ?
Certains médecins lucides ne les acceptent plus; d'autres moins regardants, ont longtemps accepté des petits et gros cadeaux pour privilégier certains laboratoires.
"Pourtant, leurs confrères de la revue Prescrire, qui ont établi en 1991 un réseau d’observation de la visite médicale, savent bien (nos éditions du 15 mars 1999) que les visiteurs minimisent les risques des médicaments, dérapent sur les indications, ne présentent pas toujours le résumé des caractéristiques du produit (le passeport du médicament) et presque jamais l’avis de la commission de transparence sur l’amélioration du service médical rendu par le produit."
Ca fait mal à dire, mais ne serait-ce pas symptomatique d'une nouvelle prise de conscience en France ? Effectivement, la loi se durcit.
En tout cas, autant de salariés sur le carreau, ca fait mal pour eux. Ils devraient se reconvertir dans les médecines douces !
Agefi :
"La société MBO, prestataire de services pour l'industrie pharmaceutique, dont les 1.100 salariés sont principalement des visiteurs médicaux, risque de déposer son bilan et le versement des salaires d'octobre est très incertain, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
"Le comité d'entreprise de MBO (Minkowski Boy Organisation) a brutalement averti, jeudi 30 octobre, les salariés de la situation catastrophique de l'entreprise qui se trouve en cessation de paiement et pour laquelle la direction envisage un dépôt de bilan", indique l'Unsa (syndicat autonome) dans un communiqué.
Contactée par l'AFP, la direction de MBO a confirmé être en cessation de paiement. "Nous ne sommes pas en mesure de régler nos fournisseurs et l'intégralité des salaires", a indiqué Marc-Henri Boy, Pdg de MBO.
Le dirigeant a toutefois tenu à préciser que l'entreprise "serait en mesure de payer dans les tout premiers jours du mois de novembre un acompte sur les salaires du mois d'octobre, qui va dépendre des encaissements clients".
Le patron de MBO a confirmé qu'il enclencherait "dans les jours qui viennent une procédure au tribunal de commerce de Nanterre". Pour lui, l'objectif est de trouver "avant, pendant et après la procédure des repreneurs éventuels sur une partie de l'activité".
"Les salariés sont sous le choc car nous n'avions aucune idée de la situation extrêmement dégradée des comptes de l'entreprise", a indiqué un délégué syndical Unsa de MBO.
"Lors d'un CE extraordinaire, le patron nous a annoncé qu'il y avait un trou à ce jour de 8 millions d'euros, alors qu'en juin nous étions sur un prévisionnel de moins 4 à moins 4,5 millions pour l'année 2008", a ajouté le syndicaliste. Un nouveau CE extraordinaire est prévu mardi 4 novembre, a-t-il indiqué.
La société MBO, créée en 1999 par Marc-Henri Boy et Nicolas Minkowski, est un prestataire de services dans l'inductrie pharmaceutique et médicale.
La plupart de ses salariés sont des visiteurs médicaux. Le reste se répartit entre le personnel administratif au siège de Boulogne-Billancourt et des personnes chargés de recrutement dans les secteurs médical et pharmaceutique.
M. Boy a mis en avant le contexte difficile dans le marché des visiteurs médicaux et le fait qu'en tant que prestataire de service MBO était "forcément une variable d'ajustement".
"On peut comprendre les difficultés d'un secteur mais cela n'implique pas d'attendre le dernier moment pour en informer les salariés (...) cela donne l'impression que les dirigeants ont voulu faire l'économie d'un plan social", a commenté Philippe Chaumette, secrétaire général de la Fédération Unsa de la chimie et de la pharmacie."
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