jeudi 4 décembre 2008

"Mon Boulogne à moi"

Mon Boulogne à moi
Le Point :

Douze personnalités issues de la politique, des arts, du sport et de l'économie locale nous racontent leur Boulogne intime et nous dévoilent leurs adresses préférées.

Par Domitille Arrivet et Aurélie Jacques


Michel Deville 77 ans, cinéaste

Le réalisateur du « Paltoquet », de « Péril en la demeure » ou dernièrement de « La maladie de Sachs » est boulonnais depuis plusieurs générations. Le cinéaste réside à quelques encablures, dans une ancienne blanchisserie, telle que la ville en comptait beaucoup au XVIIIe. Aidé de sa femme, Rosalinde, il travaille actuellement à l'édition DVD de l'ensemble de ses films (Eléfilm).
Enfance. « Nous habitions rue de Bellevue. A l'époque, des chiffonniers étaient installés de part et d'autre de la rue. En face de notre maison, il y avait une fonderie utilisée par Renault. L'odeur de soufre qui s'en échappait était suffocante. A côté de nous, il y avait un abattoir. Le matin, j'étais réveillé par les cris des cochons apeurés que l'on descendait du camion. »
Un souvenir. « C'était le 3 mars 1942, j'avais 11 ans. Les Anglais bombardaient les usines Renault, alors réquisitionnées par les Allemands pour la fabrication de leurs armes. Les tirs imprécis ont fait de nombreuses victimes. Mes parents, ma soeur et moi sommes restés trois heures à la cave. Mon père, qui avait connu la guerre de 14-18, disait que nous ne risquions rien si nous entendions le sifflement qui précède la déflagration : cela voulait dire que la bombe tomberait plus loin. Notre maison n'a en effet pas été touchée, mais les portes et les fenêtres ont été soufflées. Le lendemain, nous sommes partis pour Saint-Cloud. »
Cinémas. « Ma femme et moi allons aussi bien au très pointu cinéma Landowski qu'au Pathé, dont chacune des sept salles est remarquable. Les deux programmations se complètent bien. »
Tournages boulonnais. « J'ai tourné plusieurs fois à Boulogne. Pour les décors de la maison de Brigitte Bardot dans " L'ours et la poupée " avec Jean-Pierre Cassel, nous nous sommes servis de la clinique du Belvédère, où je suis né. La scène de poursuite d'"A cause, à cause d'une femme" avec Mylène Demongeot se passe sur le marché de Billancourt. On avait dissimulé la caméra de sorte que les personnes qui faisaient leurs courses à ce moment-là apparaissent de manière très naturelle. Dans la scène suivante, elle rejoint Jacques Charrier à la patinoire Molitor. Le jour du tournage, il pleuvait. J'ai alors eu l'idée de faire patiner les figurants sous des parapluies. J'aime le côté surréaliste que cela donne à la scène. C'est le genre de chose que l'on ne peut pas écrire au scénario. »

Amélie Mauresmo 29 ans, joueuse de tennis
L'ancienne numéro 1 mondiale française va participer au tournoi de Sydney du 11 au 17 janvier.
Son cocon. « Lors de mes passages à Paris, notamment pendant Roland-Garros ou l'open Gaz de France, j'aime me retrouver au restaurant Le Viking, rue d'Aguesseau. C'est un endroit où je me sens vraiment bien, les propriétaires sont devenus des proches et je sais que je peux arriver à n'importe quelle heure et avoir tout ce dont j'ai envie dans mon assiette. Les retrouvailles se passent souvent autour d'un délicieux couscous. »

Pierre-Christophe Baguet 53 ans, député maire
Sarkozyste de la première heure, le nouveau maire de Boulogne a fait ses classes politiques avec André Santini.
Un restaurant. « Je vais très peu au restaurant. Les seuls que je connais sont ceux près de ma permanence, rue Carnot.Le Palace, où je déjeune souvent, mais aussi Le Normandie, un restaurant de couscous, et Ma cantine, dont j'aime particulièrement la soupe au potiron. »
Artisans de bouche. « Je suis un grand amateur d'oeufs en gelée. Ceux de Jean-Pierre et Micheline Delongvert présents sur les deux marchés, Escudier et Billancourt, sont excellents. Leur jambon d'Auvergne est également très bon. »
Marché. « Le week-end, je retrouve parfois mon ami Jacques Balutin pour boire un coup de rouge dans un bar du marché Escudier, à l'angle de la rue Escudier et du boulevard Jean-Jaurès. »
Les serres d'Auteuil. « C'est l'un des plus beaux jardins de Paris. J'aime y aller aux mois de juin et septembre pour le festival de piano Les Solistes. »

Marie-Hélène Vouette 46 ans, chef de file de l'opposition municipale
Conseillère d'opposition (PS), elle est née à Boulogne, où elle réside jusqu'à l'âge de 6 ans. Elle revient en région parisienne en 1990 et s'investit dans la vie politique locale en 1998 en étant candidate aux élections cantonales.
Un quartier. « Je réside près de la porte de Saint-Cloud. J'ai toujours vécu dans la partie sud de Boulogne. Sans que ce soit une réelle volonté de ma part, je n'ai jamais dépassé la route de la Reine ! De toute façon, Boulogne n'est pas une ville dont les quartiers ont une signature forte. J'adore les jardins Albert-Kahn. »
Scolarité. « Avant mes études au collège du Vieux-Pont, j'étais à l'école Thiers. Depuis que je suis candidate, je demande qu'un bureau de vote soit créé dans les locaux. »

Jean-Pierre Fourcade 79 ans, ancien maire
Battu aux dernières municipales, il siège encore au Sénat, dont il est membre de la commission des Finances. Et si, pendant ses mandats communaux, l'édile résidait à Saint-Cloud, cela ne l'empêche pas d'avoir ses habitudes à Boulogne.
Installation. « Quand je me suis marié en 1959, je suis venu à Boulogne. On logeait rue Gallieni, avant de revenir à Paris après la naissance de nos trois enfants. »
Mes restaurants. « Boulogne compte beaucoup de bons bistrots. J'apprécie particulièrement Chez Michel (4, rue Henri-Martin). Je vais également à la pizzeria Le Belvédère (95, avenue Edouard-Vaillant) et à El Rancho, un restaurant mexicain (101, boulevard Jean-Jaurès). L'ambiance y est familiale. Plus haut de gamme, il y a Le Cap Seguin, quai Le Gallo. »
Un artisan. « Jean-François Noue, le menuisier du centre artisanal, rue Couchot, a fait toutes mes bibliothèques. Il travaille très bien. »
Le marché de Billancourt. « Quand j'étais candidat à la mairie, j'y passais souvent, ma permanence était juste à côté. Je le préfère au marché Escudier, au nord, car il est plus bigarré et plus vivant. Vous y trouvez un boucher halal, des commerçants maliens, d'autres chinois... Personnellement, j'y vais pour les fromages de Christian Bozec. Son comté est exceptionnel. »

Christophe Dominici 36 ans, rugbyman
Il a joué durant onze ans au Stade français, dont il est devenu l'entraîneur cette année.
Un quartier. « J'habite en haut de la rue Gallieni. J'ai déménagé plusieurs fois, mais je réside dans ce quartier depuis dix ans. Avant, pour sortir, j'allais toujours à Paris. Maintenant que j'ai une petite fille de 7 mois, Kiara, je profite mieux de ma ville. Je vais souvent me balader au nouveau centre commercial rue Jean-Jaurès. Il est le signe du nouveau dynamisme de Boulogne. »
Les copains. « Avec la proximité du parc de Saint-Cloud et du stade Jean-Bouin, beaucoup de joueurs de rugby habitent Boulogne. Nous nous retrouvons dans les cafés de la Grand-Place, près des Passages et de l'hôtel de ville. C'est le seul endroit ouvert, avec des chaises dehors, où l'on peut profiter du soleil. »
Activités physiques. « Je cours au parc de Saint-Cloud, c'est tout près. Et chaque jeudi à 18 heures, j'emmène ma fille à la piscine, aux bébés nageurs. »
Un bon souvenir. « Le jour ou j'ai acheté ma maison ici ! Une maison individuelle avec terrasse. C'était le signe d'un aboutissement. Je venais de Toulon et j'étais monté à Paris pour avoir une belle carrière dans le rugby. Boulogne m'a toujours porté chance. »

Coskun 58 ans, peintre sculpteur
Il fuit sa Turquie natale après le coup d'Etat de 1980 et s'installe à Boulogne. Autrefois situé rue d'Aguesseau, son atelier est aujourd'hui à proximité du pont de Sèvres. Depuis une quinzaine d'années, il taille dans le bois mort des sculptures géantes. Certaines de ses oeuvres ont été exposées en 2007 au jardin du Luxembourg, à Paris, et cet automne à l'espace Landowski.
Un souvenir. « Pendant la tempête de 1999, beaucoup d'arbres du bois de Boulogne ont été arrachés. J'ai alors installé un atelier de plein air en bordure du parc de Rothschild et de l'hippodrome de Longchamp. Il y avait là des chênes, des noyers... Des essences remarquables destinées à la découpe pour le bois de chauffe. Pendant trois mois, j'ai sculpté à la tronçonneuse sous les yeux des promeneurs. J'aime ce rapport avec les gens. »
Un lieu. « Je passe souvent devant la maison de Daniel-Henry Kahnweiler, le marchand d'art allemand qui a révélé les cubistes, dont Picasso et Braque. Il stockait leurs oeuvres à son domicile, 12, rue de l'Ancienne-Mairie, où cet homme de lettres faisait salon. Il organisait régulièrement ce qu'il appelait un " léger accrochage", au cours duquel deux ou trois nouvelles toiles étaient présentées. Le musée des Années 30 a d'ailleurs repris l'expression pour certaines de ses expositions. Je considère cette maison comme le berceau du cubisme. Quand j'étais encore en Turquie, tous les noms attachés à ce courant me faisaient rêver. C'est pour tout ça que je suis venu en France. »
Une table. « Cela fait vingt ans que je vais au River Café, une péniche au bout de l'île Saint-Germain, côté Issy-les-Moulineaux (146, quai de Stalingrad). Des concerts de piano sont donnés le mercredi. Les pièces, l'une en boiserie avec cheminée, l'autre tout en rotin, sont chaleureuses. L'été, la vue y est superbe, les cygnes défilent sous vos yeux. »
Supermarché bio. « Ma compagne et moi faisons notre propre pain presque tous les jours. Nous achetons la farine et toutes sortes d'aliments aux Nouveaux Robinson (127, avenue Jean-Baptiste-Clément). »

Guy Sorman 64 ans, écrivain
En ayant épousé une Boulonnaise, cet écrivain s'est attaché à Boulogne depuis plus de quarante ans. Il a publié l'an dernier « L'économie ne ment pas », aux éditions Fayard.
Mon histoire. « Je suis de Boulogne Nord, celui des maisons 1930. J'habite d'ailleurs l'une des deux seules bâtisses qui ont été construites par l'architecte Auguste Perret, rue du Belvédère. Mais le souvenir le plus frappant que j'ai de cette ville date de Mai 68. J'étais alors étudiant, route de la Reine, et je me souviens du 30 mai. C'est le jour où de Gaulle annonçait la fin des manifestations, et les stations-service venaient d'être rouvertes. J'ai vu ce jour-là défiler sous mes fenêtres un exode de Parisiens qui partaient vers la plage. La révolution était finie. »
Une boulangerie. « Je suis un maniaque du pain. En France, il est devenu ignoble. C'est moi qui vais le chercher tous les jours à la maison Virtel, avenue Victor-Hugo. Il est fait au levain. C'est quasi sacré. D'ailleurs, mes filles l'appellent " le pain du père ". »
Côté protéines. « Nous avons Le Boulogne-sur-Mer, l'un des meilleurs poissonniers qui soient, avenue Jean-Baptiste-Clément, et le fabuleux boucher André. Enfin, très important, Luigi et fils, une charcuterie italienne et traiteur, route de la Reine. C'est une affaire de famille que je fréquente depuis 1967. Elle attire tout l'Ouest parisien. »
Récréations culturelles. « Nous sommes très assidus au cinéma d'art et d'essai Landowski, sur la Grand-Place. J'y vais au moins une fois par mois. J'aime aussi la programmation du Théâtre de l'Ouest parisien, même si elle était meilleure lorsque je m'en occupais, quand j'étais adjoint à la culture du maire Jean-Pierre Fourcade ! »
Un restaurant. « J'adore Le Gorgeon, avenue Victor-Hugo. J'y vais tout le temps. La cuisine étoilée m'emmerde. Là, au moins, c'est de la cuisine traditionnelle comme on n'en fait plus. Poireaux vinaigrette, boeuf en daube. Rien de surgelé, rien sous vide. Et puis c'est à 50 mètres de chez moi, ça compte ! »
Ses lieux. « J'aime le centre-ville, celui qui est l'oeuvre d'Alexandre Chemetoff. Sans lui, ce n'aurait jamais été ce que c'est devenu. L'arbre cubique des frères Martel que j'ai fait réhabiliter lorsque j'étais maire adjoint, qui est devenu l'emblème de la ville, et tout ce Boulogne des années 30 qui est aujourd'hui bien mis en valeur. »
Solange Dorival 48 ans, responsable du tourisme
Employée municipale depuis quatorze ans, elle est intarissable sur les lieux secrets dont la ville regorge.
Côté verdure. « Le parc Rothschild est le moins fréquenté. Il n'est visité que par les riverains, car c'est impossible de s'y garer. Malgré ses 15 hectares, il ressemble à un petit square. C'est un plaisir d'y découvrir le jardin anglais de James de Rothschild, le jardin japonais et ses petits ponts rouges, et, au bout, un château en ruine, propriété d'un prince du pétrole, qui attend un repreneur. En outre, la friche qui l'entoure regorge d'une faune insolite : des chouettes hulottes, des hérons qui dorment là et partent au petit matin vers les étangs de Saclay. »
Un quartier. « J'aime celui des Menus. C'est le village d'origine, à l'époque où Boulogne n'était qu'un hameau de Saint-Cloud. Alors habité par des vignerons et des paysans, il a ensuite grandi grâce aux activités de blanchisserie-l'eau y était très pure-liées à la cour, installée à Saint-Cloud. Dans ce quartier, où l'on avait construit une église pour les pèlerinages, il y avait encore après guerre 350 puits creusés dans le sol sablonneux de ce méandre de la Seine. Les Menus, encore infréquentables à cette époque, sont le Quartier latin de Boulogne. »
Intermèdes architecturaux. « Rue du Point-du-Jour, derrière un immeuble, se cache une église orthodoxe. Elle date des années 20, quand Boulogne était surnommée Billancoursk à cause de l'importante communauté russe qui y résidait. L'église recèle des icônes qui sont des bijoux. Avenue Robert-Schuman se trouve aussi l'ancien atelier du sculpteur Joseph Bernard. Il est resté dans son jus depuis la mort de l'artiste en 1931. Hélas, il ne se visite que lors des Journées du patrimoine. »

Henri Charvet 66 ans, restaurateur
Provençal, le propriétaire étoilé du Comte de Gascogne s'est enraciné à Boulogne.
Sa maison. « Avant de reprendre Le Comte de Gascogne, avenue Jean-Baptiste-Clément, en face du Théâtre de l'Ouest parisien, je dirigeais un restaurant une étoile Michelin à Aix-en-Provence. En arrivant ici, j'ai repris une affaire qui existait depuis une quinzaine d'années, et qui avait aussi son étoile, que j'ai conservée. J'habite juste au-dessus du restaurant, dans la même maison. »
Ses courses. « Pour le restaurant, j'achète à Rungis, à l'exception de la viande que j'ai toujours prise exclusivement chez Philippe André, en haut de l'avenue Jean-Baptiste-Clément. La viande y est formidable. Pour ma consommation personnelle, je fais mes courses au marché Escudier, on s'y retrouve le dimanche avec les copains. »
Une table. « Bien que je n'aie pas beaucoup le temps de fréquenter les restos, mon adresse préférée est Le Bistro de Laurent, rue Gallieni, à proximité de la porte de Saint-Cloud. On y sert de la bonne bouffe sans prétention. Il a été monté par un de mes anciens gars du Comte de Gascogne, Laurent Hahn. »
Un lieu. « Le parc Rothschild, où j'emmène mes quatre petits-enfants. Ils donnent à manger aux canards, sur le lac. »

Jacques Balutin 72 ans, comédien
Il joue actuellement « L'huître », une pièce de Didier Caron, au théâtre Daunou, à Paris.
Mon arrivée et mon voisin. « Quand nous nous sommes installés avec mon épouse, il y a trente-cinq ans, il y avait encore une ferme à Boulogne, avec une vache. Et cela, à 500 mètres du boulevard d'Auteuil, où j'habite maintenant. Nous venons d'emménager dans un appartement plus petit, de plain-pied, car notre fille de 21 ans a quitté la maison. C'est drôle, mon plus proche voisin est l'acteur Jean-Pierre Marielle. Je donne sur son jardin. »
Hobby. « Je suis fou de vélo. Avec une équipe de copains, nous nous retrouvons pour pédaler autour de l'hippodrome de Longchamp, depuis des années. Au vélo, on m'appelle Balu. Au marché, c'est monsieur Balu. Souvent, les commerçants et les passants me disent : "Et comment il va, monsieur Balu ? Il joue quelque part ?" Ce sont les gens qui n'osent pas vous tutoyer qui vous interpellent de cette façon. Avec mon copain Jean Rochefort, nous adorons les imiter. Cela nous fait hurler de rire ! »
Les jardins Albert-Kahn. « J'y promenais ma fille Sarah lorsque nous vivions à côté. Aujourd'hui, avec mon épouse, Olivia, nous allons aux serres d'Auteuil nous balader, c'est là que la ville fait pousser les plantes qu'elle met ensuite sur les ronds-points. »
Mes restaurants. « Mon restaurant fétiche est Les Oliviers du Sud, tenu par Samir et, situé 1, rue de Billancourt. J'y vais le lundi, le seul soir où je ne joue pas. C'est le meilleur de la ville. Mais j'apprécie aussi l'été le restaurant sur les pelouses de Roland-Garros. Et puis, j'allais souvent à La Guinguette, qui se trouve à l'entrée du bois de Boulogne après l'hôpital Ambroise-Paré. C'est là que se retrouvent les gens qui ont des chiens. Le mien, un westie, est mort l'an dernier. »
Mes courses. « J'aime le marché Escudier, et la place près de l'église, un vrai village. Mes marchands de légumes et de fruits s'appellent Farid et Michaël. J'achète le vin chez Guy, et des fromages de rêve chez Christian. J'y vais le mardi, le vendredi et le dimanche. C'est moi qui fais les courses. »

Olivier Meyer 61 ans, directeur du théâtre de l'Ouest parisien
En trois ans, à la direction du TOP, Olivier Meyer, bien que Parisien, a eu le loisir d'apprécier les Boulonnais et leurs bonnes adresses.
Ville natale. « Je suis né à la clinique du Belvédère. A l'époque, cet endroit (aujourd'hui fermé) avait très bonne réputation. »
Architecture. « J'adore la place Bernard-Palissy où se trouve le théâtre, à la fois tout près de Paris mais complètement en dehors. Elle est pleine d'harmonie et d'humanité. J'apprécie aussi le nouveau centre réaménagé par Jean-Pierre Fourcade, derrière l'hôtel de ville. Il a été bien refait, avec un beau centre commercial. »
Mes restaurants. « Je suis un amateur du Boulogne-sur-Mer, ce restaurant de poisson de l'avenue Jean-Baptiste-Clément. Je le fréquente souvent avec des personnes du théâtre et pour des rendez-vous professionnels. J'aime aussi Violette et François, rue d'Aguesseau. Et ce n'est pas parce que ce sont eux qui exploitent également depuis l'été le bar du théâtre ! J'y choisis toujours le thon cru. Je fréquente aussi Le Cap Seguin, sur la Seine. Pour la vue... »

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