dimanche 4 mai 2008

L'hopital Ambroise Paré : un partenariat citoyen à développer ?


Si vous n'y êtes pas déjà passé, vous irez surement un jour ou l'autre dans l'hopital de notre ville ... pour vous ou vos proches.


Pour autant, entretient-on un lien régulier avec ce lieu ?

On est souvent pressé d'oublier un épisode douloureux, d'éviter un lieu qui rapelle la souffrance.

Pourtant, la santé devrait être une préoccupation du quotidien.



Alors que nous avons l'immense chance de disposer d'un hopital à dix minutes de chez nous,
nous évitons le plus souvent de nous interroger sur la manière de prendre en main notre santé. Dans ce cas, autant dire que celle-ci se rappellera à nous de facon ... douloureuse.




A l'heure où l'individu demande plus à la médecine, où il souhaite être acteur de sa prévention voire de sa guérison, de plus en plus, il ne veut plus confier de façon aveugle son destin aux mains d'un technicien de la biologie. Il ne se satisfait plus du dogme médical actuel : Symptome, diagnostic, remède.

Interaction psy-soma, médecine énergétique, interaction des substances polluantes, influence de l'alimentation, démarche holistique, entretien du potentiel d'auto-guérison, d'immunité, effets secondaires de la sur-médication halopathique attirent davantage l'attention aujourd'hui.


L'attrait des médecines douces, la timidité dans l'approche thérapeute / patient,
l'échec fréquent des prises en charge, le coût délirant du système de santé
devraient obliger la médecine à évoluer.


Et si nous allions à la rencontre de cet établissement, pour reconnaitre le travail admirable des soignants et imaginer une relation revisitée avec la médecine, à l'instar de son révolutionnaire éponyme Ambroise Paré ?


Comment représenter les usagers de la médecine, dans le but d'inciter à moderniser une institution opaque et parfois corporatiste ? Connaissez-vous les CISS ? Les associations agréées ? Le CAIRN ?

Si les droits de l'usager se developpent, on est encore loin d'une véritable démocratie sanitaire

Pourtant, des représentants sont déjà présents dans les comités d'administration des hopitaux (exemple pour Ambroise Paré)


Assez de digressions,
voici quelques éléments de l'actualité de l'hopital :

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Mai 2008 :




Qui dit printemps dit beaux jours et soleil. Mais aussi allergies, notamment aux pollens et aux graminées.


La période est difficile pour les 3 millions de français qui les allergiques au pollen ou aux graminées. On est en plein dans la saison des allergies. Des allergies qui provoquent rhume des foins, rhinite, asthme, trachéite ou irritations des yeux.
Etienne Bidat, allergologue à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt, explique que l'on est rentré dans la période la plus sensible pour les personnes sensibles au pollen « parce qu'on a déjà attaqué les pollens de l'aune et du bouleau. Cette année les pollens de bouleau ont été moins intenses mais nos amis du Sud de la France ont connu une saison de pollens de cyprès qui était intense. On rentre dans la grande saison des pollens, les pollens de graminées, qui ont commencé à faire une timide apparition au Nord de la Loire et qui vont probablement exploser dans les jours qui viennent ».
Thomas à 36 ans. Il est professur des écoles à Paris et souffre d'une allergie au pollen depuis la classe de 5e. Il témoigne : « j'étais animateur en colonies de vacances, en pleine campagne, je savais que c'était quelque chose qui allait m'arriver et qui allait être très embêtant. Quand je prenais certains médicaments qui m'endormaient, c'était un peu compliqué à gérer avec les gamins. C'est assez handicapant ».


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Mai 2008 :


Conférence : "L'enfant, le sommeil et le stress"

L’association Education-motivation parents (emp-92) organise, le jeudi 15 mai à 20h15, une conférence sur le thème « L’enfant, le sommeil et le stress » animée par Laurence Roux-Fouillet, sophrologue. Jeudi 15 mai. Salle des Fougères (sous la Grand-Place). Entrée libre. Toutes les infos sur http://www.e-mp.asso.fr/


NDLR: cette association semble novatrice. Tient-elle ses promesses ?

Existe-t-il l'équivalent pour les usager de l'hopital ?

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Janvier 2006 :



Cette revendication symbolique, hautement appréciée des électeurs, fait appel à la fierté de naitre dans notre ville. Si ce souhait peut se comprendre, est-il pour autant légitime financièrement si la cité voisine absorbe aisément les naissances de notre ville ? ceci reste à vérifier.

D'autres disciplines plus négligées doivent-elles faire les frais de cette annonce démagogique (psychiatrie, ?


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Janvier 2005 :



Le 15 novembre 2004, Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, signait une convention
cadre avec Radio Hôpital. L’objectif ? Étendre à l’ensemble des établissements hospitaliers
ce concept unique en France qu’est cette radio, née à Ambroise-Paré en 2002. Passé, présent
et futur d’une radio pas tout à fait comme les autres.


En 1996, à la suite d’un accident, Sandrine
Pacitto est hospitalisée à l’hôpital
Ambroise-Paré. Immobilisée plusieurs
mois, la jeune femme propose alors au
professeur Alain Lortat-Jacob, chef du
service orthopédie et traumatologie, de
créer une radio interne dans son service.

En avril 2002, Radio Hôpital prend
naissance à Ambroise-Paré, forte d’un
principe : « Rompre la solitude des patients,
créer des liens entre le personnel, les patients
et les équipes hospitalières (...) pour leur
permettre de s’exprimer et d’intervenir sur
l’antenne. » Depuis, Radio Hôpital s’est
fait un nom et affiche de célèbres parrains
tels Philippe Gildas, Charles Aznavour,
Alain Decaux, Henri Salvador...
« La signature de cette convention cadre
devrait permettre aux autres hôpitaux de
pouvoir profiter de notre expérience »,
confie Alain Lortat-Jacob.
...
La suite page 3 sur 6 de l'article.
... le fin :

Marie-Laure Loffredo : Point de vue d’une directrice


Si Radio Hôpital existe,
c’est aussi grâce au
soutien de la direction
de cet établissement
hospitalier qui lui alloue
chaque année un
budget de fonctionnement pour le renouvellement
de l’équipement et met un local à disposition de
son équipe.
Sa directrice, Marie-Laure Loffredo
confie d’emblée : « Ce n’est pas parce que c’est
un hôpital que l’on se doit d’être triste. Nous
humanisons l’accueil et nous soignons les détails
pour que chaque malade se sente le bienvenu ! »
Et cela se voit ! Décorations de Noël, cadeaux
personnalisés offerts aux patients pour les fêtes,
concerts dans le hall d’accueil pour les patients,
récemment Gilbert Montagné... D’où son
engagement aux côtés de Radio Hôpital depuis sa
création :
« J’ai trouvé cette idée très innovante.
Comme nous sommes également là pour
repérer et soutenir les bonnes initiatives,
nous avons tout de suite répondu présents.
Le seul problème vient du fait que souvent
nos patients souffrent de graves maladies,
que la moitié d’entre eux sont trop fatigués
pour regarder la télévision, et que par
conséquent, tous ne sont pas toujours réceptifs...
Mais même s’il y a seulement dix auditeurs,
cela suffit, parce que cette radio est un
formidable moment d’évasion, elle a une vertu
thérapeutique. Ce genre de projet est éphémère
et s’effondre relativement vite mais il est
remarquable que celui-ci perdure et se
renforce. » La longévité de Radio Hôpital est
due à Sandrine Pacitto, à Jean-Jacques Rouzier
et Nicolas Pios et à tout l’équipe de bénévoles.

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18/05/2001 :


BOULOGNE, HOPITAL AMBROISE-PARÉ, HIER MATIN. Jean-Luc Desonberg, 41 ans, un des trente bénévoles de RAP, anime chaque semaine son émission « Faites la route avec moi ». (LP.)

COMMENT RENDRE un hôpital, un blockhaus si peu chaleureux, moins inhospitalier pour les malades ? C’est l’objectif que s’était fixé, il y a quatre ans, Sandrine Pacitto, journaliste à France Bleue. Alors qu’elle séjourne à l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt, victime d’un accident de la route, elle a « l’idée lumineuse » de vouloir « faire du bien aux personnes alitées de l’hôpital par le biais d’une radio interne. » Elle sollicite alors les professeurs Alain Lortat-Jacob et Jérôme Benoît du service de traumatologie, la jeune chambre économique de Paris, et même l’animateur Arthur, qui financera le matériel du studio...

Depuis, ce qui était une simple idée s’est réalisé. Radio Ambroise-Paré (RAP) diffuse ses programmes sur le canal 11 de la télévision de l’hôpital. Chaque jour, près de deux heures d’animation en direct, traitant de divers sujets (« Pause-Café », « Vie des associations », théâtre, jazz, rock...) sont proposées aux malades. Le début du succès de RAP, forte aujourd’hui de ses 30 bénévoles qui s’attellent à apporter un peu de réconfort aux patients de l’hôpital. Dans les couloirs, rares sont ceux qui n’ont jamais essayés de zapper sur le canal 11.


« Cela fait plaisir de ne pas se sentir oublié », avoue un quinquagénaire, cloué dans son fauteuil roulant. Mais « il y a tout de même des choses à améliorer », explique Sandrine Pacitto. « L’objectif était d’inviter les malades, mais aussi le personel à s’exprimer à l’antenne. Et aujourd’hui, on constate qu’il ne semble guère mobilisé par cette radio alors qu’elle est un élément non négligeable de communication interne. » A l’autre bout de Paris, l’hôpital pour enfants Armand-Trousseau (XII e ) a également sa radio. Là aussi, il s’agit de faire oublier aux jeunes patients la maladie en écoutant et en participant aux émissions. « Ambroise-Paré et Armand-Trouseau sont deux hôpitaux précurseurs dans ce domaine, souligne Sandrine Pacitto. Alors à terme, l’idéal, c’est que chaque grand hôpital de France possède un jour sa radio, pour le bien-être des patients. »
Emmanuel Potiron


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