samedi 8 mars 2008

Que penser du bilan du conseil général des Hauts-de-Seine ?


Les 9 et 16 mars, 439 679 électeurs sont appelés à élire les conseillers généraux des 22 cantons renouvelables.

Alors, chacun peut se poser la question : reconduire les sortants, ou chercher une nouvelle politique départementale ?



Interrogeons le bilan du conseil général des Hauts-de-Seine.




Après avoir parcouru les bonnes feuilles du dernier livre des journalistes Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou (« 9-2, le clan du président » édité par Fayard, sortie le 6 février) où on y découvre le sens clanique de la majorité actuelle et de notre président,

avoir admiré l'activisme du seul Vert qui heureusement participe au contre poids environnemental au conseil,

avoir déploré au coté des communistes

la gestion de l’eau et son financement qui sont d’une brûlante actualité comme le montrent les débats en cours sur le prix de l'eau, et sur ses modes de gestion et de distribution,

ou la gestion des transports publics et tout particulièrement le retard affligeant du T8 Châtillon-Vélizy-Viroflay, pendant lequel les habitants et travailleurs du plateau se lamentent depuis des années sur leurs temps de transport,

s'être indigné de la suppression de la prise en charge du transport scolaire pour de nombreux enfants handicapés,

s'être interrogé sur les 9 500 € octroyés chaque année à chaque étudiant de la scandaleuse Fac Pasqua, alors que seulement 30 € étaient consacrés à ceux de la Fac de Nanterre (!), creusant un peu plus l'écart entre les élites passées et les classes moyennes (au lieu d'être social, l'ascenceur n'est bon que quand il permet dans les HLM de prélever quelques dîmes pour le parti...)

ceci sans compter les 200 millions dépensés en investissements bien dispendieux !

s'est enfin le coup de grace que donne Philippe Kaltenbach en dressant la liste des engagements non tenus par le président du conseil général !

Les francais ont vite compris que derrière des discours prometteurs, il n'y avait que démagogie et opportunisme.



=> On est donc maintenant convaincu que la rente actuelle se doit d'être bousculée par des élus incorruptibles, et non inféaudés au pouvoir en place.

Il en va de la bonne gestion de nos impots et de la justice sociale, bien malmenée dans notre département considérant sa richesse élevée !

Conclusion :




Le 9 mars 2008,

voter Pierre Gaborit dans le canton Sud-Est de Boulogne,
c'est voter pour un avenir meilleur dans les Hauts-de-Seine !



«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.»

[ Jean Jaurès ]

Changeons les hommes pour changer les choses !

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