On oublie vite nos morts de guerre, à quand une minute de silence chaque année à Boulogne en souvenir ?
Le 3 mars 1942, la Royal Air Force bombardait Billancourt
L'hiver 1942 avait été, pour les Parisiens, particulièrement difficile. Ils avaient souffert du froid et connaissaient chaque jour plus de difficultés à trouver du ravitaillement. Le sentiment d'insécurité avait grandi avec la multiplication des rafles.
A l'angoisse, le bombardement des usines Renault par la RAF le 3 mars 1942 allait ajouter la peur. Les Anglais n'avaient, il est vrai, jamais cessé leurs raids depuis 1940. Brest, Le Havre, installations portuaires et gares de triage avaient régulièrement subi des attaques.
La capitale elle-même avait subi des alertes mais jamais le bilan n'avait été aussi lourd: à Boulogne-Billancourt, on dénombrera après le passage des bombardiers britanniques 623 morts et plus de 1.500 blessés.
La propagande allemande, relayée par la presse collaborationniste, en profita bien entendu pour souligner le mépris des Anglais pour les populations civiles, tentant par là de faire oublier les raids de la Luftwaffe sur les colonnes de l'Exode en 1940. Mais jamais les sentiments anglophobes ne s'implantèrent dans les esprits.
L'article ici.
(Lepecq aussi était touchée le même jour...)
Le 3 mars 1942, la Royal Air Force bombardait Billancourt
L'hiver 1942 avait été, pour les Parisiens, particulièrement difficile. Ils avaient souffert du froid et connaissaient chaque jour plus de difficultés à trouver du ravitaillement. Le sentiment d'insécurité avait grandi avec la multiplication des rafles.
A l'angoisse, le bombardement des usines Renault par la RAF le 3 mars 1942 allait ajouter la peur. Les Anglais n'avaient, il est vrai, jamais cessé leurs raids depuis 1940. Brest, Le Havre, installations portuaires et gares de triage avaient régulièrement subi des attaques.
La capitale elle-même avait subi des alertes mais jamais le bilan n'avait été aussi lourd: à Boulogne-Billancourt, on dénombrera après le passage des bombardiers britanniques 623 morts et plus de 1.500 blessés.
La propagande allemande, relayée par la presse collaborationniste, en profita bien entendu pour souligner le mépris des Anglais pour les populations civiles, tentant par là de faire oublier les raids de la Luftwaffe sur les colonnes de l'Exode en 1940. Mais jamais les sentiments anglophobes ne s'implantèrent dans les esprits.
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(Lepecq aussi était touchée le même jour...)
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