jeudi 13 mars 2008

"Dans le Département, c'est à Boulogne que l'addition des courses est la plus salée"




C'est parce qu'une politique délibérée cherche à renchérir la vie et l'immobilier à Boulogne, que nombre de ses habitants tirent le diable par la queue. Cela se traduit par des prix toujours plus élevés, qui ne sont pas perdus pour tout le monde...

N'est-ce pas le rôle des gouvernants que de réguler le pouvoir des forts sur ceux qui ne peuvent que subir. Au moins tant qu'ils sont désunis en tout cas... Tant que les consommateurs resterons isolés, ils seront les otages d'un libéralisme triomphant.

Le pouvoir actuel, libéral et dogmatique, ignore la baisse relative du pouvoir d'achat, de peur que la "main invisible" du marché ne cesse ses bienfaits.
Combien de temps les francais l'accepteront-ils ?


LE PARISIEN :

Une enquête parue dans la revue « LSA » révèle que les prix dans les grandes surfaces des Hauts-de-Seine sont parmi les plus élevés de France.

DANS LE DÉPARTEMENT, c'est à Boulogne que l'addition des courses est la plus salée. Suivent Issy-les-Moulineaux, Rueil-Malmaison, Clamart, Nanterre, Neuilly-sur-Seine et Courbevoie. Ce constat est tiré de l'enquête* publiée hier dans la revue spécialisée « LSA », dédiée au monde de la distribution et de la consommation.

L'hebdomadaire a passé à la moulinette des milliers de références - produits alimentaires mais aussi hygiène, beauté et petit bazar - vendues dans les grandes surfaces (hypermarchés, supermarchés et hard discounters) des agglomérations les plus importantes de France.

Et sept villes des Hauts-de-Seine apparaissent dans le top 15 des communes où le panier de courses revient le plus cher ! « Les détaillants savent à qui ils ont affaire »

Pas étonnant aux yeux de Jérôme Parigi, rédacteur en chef adjoint de « LSA » : « C'est assez logique, car ce département est tout de même le plus riche de France. Le commerce s'adapte aux zones où il est implanté, en termes d'offre comme de prix. » « Il se peut qu'il y ait de légères fluctuations de prix en fonction du quartier dans lequel est implanté le magasin », admet une enseigne du département. « C'est le même phénomène entre le marché Escudier, fréquenté par une clientèle bourgeoise, et celui de Billancourt, plus populaire, compare Eric Vincent, élu boulonnais en charge des affaires économiques à la communauté d'agglomération du Val de Seine. La barquette de fraises n'est pas au même prix, parce que les détaillants savent à qui ils ont affaire. »

La cherté du foncier joue aussi sur les coûts d'exploitation, et donc sur l'addition au passage en caisse... Peu de hard discounters Parallèlement, les enseignes à prix cassés ne sont pas légion : le 92 est le territoire « le plus chichement doté en hard discounters », dixit l'étude.

L'union départementale 92 de l'UFC-Que choisir relève aussi une concurrence « insuffisante » :
« Du point de vue de l'équipement commercial, le 92 ressemble plus à Paris qu'aux autres départements de banlieue. C'est un tissu urbain dense où peu d'hypermarchés ont pu s'implanter. Et puis, à l'échelle de la commune, il arrive que plusieurs magasins proches appartiennent à la même enseigne ou au même groupe, comme Monoprix et Inno à Boulogne. »

* Cette enquête sur les prix et l'inflation dans les 126 plus grandes agglomérations de France a été réalisée d'après les relevés effectués par la société Nielsen en février 2008 (comparés à février 2007) dans plus de 5 000 grandes surfaces alimentaires.

L'article ici.

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