mercredi 6 février 2008

Jean-Pierre Fourcade : "Pourquoi je me représente"


Quel panache !

Alors qu'avec l'énergie d'un quadra, P.C. Baguet avait à l'époque reculé et appelé à l'aide JP Fourcade,
le sauveur de Boulogne se lance à nouveau dans la bataille, fort de son bilan.

Quel sera son nouveau dauphin ?


Quel sénario privilégier le 9 mars ?



Un peu de ..."politique" fiction... :

Premier tour :

1) Fourcade 40, Baguet 25, Modem 7, PS 25
Surprise ! Le vote utile pour l'ancien maire a joué à fond...
Dans ce cas Baguet se maintient au second, et Fourcade l'emporte avec un meilleur report de voix.
Et le contribuable économise 100 M€ de dédit sur l'ile Seguin...

2) Baguet 35, Fourcade 20, Modem 9, PS 30
Le PS gagne au second tour par une triangulaire imprévue et un bon report de voix des anti-Baguet (Contrairement à ce qu'il a promis, Fourcade annonce après le premier tour : "je vous laisse voter en votre ame et conscience..." ;-) ).

3) Baguet 55, Fourcade 15, Modem 8, PS 22
Fourcade conserve son droit de parole au conseil municipal et peut défendre son projet.
Puis, personne ne se déplace à droite au second tour aux Cantonales, et Pierre Gaborit est élu conseiller général sur le Canton Sud-est !


Mais écoutons plutot les arguments pertinents de l'ex UMP :

LA vidéo de JP Fourcade.



On pourra méditer sur ce sujet en lisant l'article du Nouvel Obs :

Une trouille bleue
Un vent mauvais qui souffle depuis Paris» : c'est le commentaire d'un député UMP, tête de liste dans une grande ville de l'Est, l'autre jour, dans les couloirs de l'Assemblée. La droite broie du noir. Ses candidats, qui scrutent les sondages et écoutent surtout les électeurs, n'ont plus qu'un objectif : limiter les dégâts les 9 et 1 6 mars. Jusqu'à la fin de l'année dernière, la tenait à peu pprès face à une gauche en capilotade. Aujourd'hui, rien ne va plus. La faute à qui ?A Sarkozy, bien entendu. Frasques privées, impuissance publique. Le cocktail est détonant. Il mobilise l'opposition et désarme la majorité. Il faut avoir le bel optimisme de Dominique Paillé, un des pointeurs de l'UMP, pour estimer qu'au final le cru municipal de 2008 ne fera qu'effacer celui de 2001 . Il y a sept ans, en effet, la droite avait gagné 24 villes de plus de 30 000 habitants et seules les victoires de Delanoë et Collomb, à Paris et à Lyon, avaient atténué l'ampleur de «la vague bleue». A l'époque, ce résultat avait surpris. Chirac était à l'Elysée et Jospin à Matignon. La plupart des sondages locaux annoncaient une nette poussée socialiste. C'est l'inverse qui s'était produit.

Pour autant, rien n'indique aujourd'hui un pareil retournement de tendance, en fin de campagne. On n'est plus en cohabitation. La droite concentre le pouvoir national et l'essentiel du pouvoir municipal. Si mouvement il y a, il rappelle surtout celui des régionales de 2004 qui avait vu le PS enlever 20 régions sur 22. Résultat dans les grandes villes, l'UMP tremble pour Toulouse et même Marseille. Un des ministres favoris du président, Xavier Darcos, déclare, urbi et orbi, que sa bonne ville de Périgueux est d'ores et déjà perdue. Comme le dit un ponte de l'UMP, «il ne faut plus exclure de très mauvaises surprises, y compris dans nos fiefs».

Le dernier espoir de la droite est la prime aux maires sortants, accompagnés d'un vote conservateur de Français trop inquiets pour jouer la carte du changement. Dans les sondages que publie notamment la Sofres, seule la bonne image de certains maires de droite leur permet de tenir face à la tempête qui se lève. C'est le cas par exemple à Bordeaux. Combien y a-t-il de Juppé dans le cheptel de l'UMP ?».

Aucun commentaire: