lundi 25 février 2008

"Onze antennes-relais sur le toit de l'immeuble !"


On le sait : La mairie se moque de l'information délivrée aux citoyens au sujet des antennes GSM.



Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été alertée de l'exigence actuelle en matière de principe de précaution !



Le silence est toujours plus confortable que l'information, risquant elle de susciter une anxiété légitime ?



Et on sait bien que les sacrifiés au progrès technique ne pourront prouver l'origine des dégâts sur leur santé.





LE PARISIEN :



Les locataires d'un immeuble HLM de la ville ont découvert l'existence de 11 antennes sur leur toit. Certains se plaignent de troubles de santé.
L'INQUIÉTUDE est palpable parmi les locataires du 30 rue du Fief, à Boulogne. Dans cette petite résidence de trois immeubles gérée par l'office HLM municipal, les locataires se sont aperçus que le bâtiment C, le plus haut avec ses 10 étages, supportait pas moins de 11 antennes-relais de téléphonie mobile. La résidence, qui avait, vainement, pétitionné en 2004 contre cette installation, était loin de s'imaginer que les buissons artificiels installés sur son toit étaient si peuplés.

« C'est un mépris total. On ne pose pas autant d'antennes sur la tête des gens sans les informer », s'étranglent plusieurs locataires.En janvier dernier, les intéressés ont signé un courrier adressé au maire (UMP) Pierre-Mathieu Duhamel lui demandant une « mesure du niveau d'exposition du public habitant l'immeuble aux champs électromagnétiques ». Car nombre de locataires s'inquiètent de leur santé.Bourdonnements dans les oreilles, insomnies, maux de tête... « Beaucoup d'entre nous se plaignent de bourdonnements dans les oreilles, d'insomnies, de maux de tête, de perte d'audition... liste Sylvie Dufeu. Nous sommes en train de constituer un dossier avec les examens médicaux des uns et des autres. » « Est-ce qu'on risque de développer un cancer dans cinq ans ? Et les gamins qui jouent dans la cour, ils sont exposés ? relaie Thierry Surin. Ce n'est pas possible de continuer à vivre comme ça. »La réunion organisée par la mairie le 13 février dernier et promettant des mesures n'a pas vraiment calmé les esprits : « Honnêtement, on vit dans l'angoisse, atteste Sylvie Dufeu. Qu'on nous débranche au moins une grande partie des antennes. » Le maire Pierre-Mathieu Duhamel vient d'envoyer un courrier à toute la résidence pour la prévenir de l'intervention prochaine du laboratoire de la préfecture de police de Paris, mandaté pour réaliser des mesures. Mais même si les résultats à venir montrent que « le rayonnement est normal », « la question du nombre d'antennes se posera » malgré tout, précise Pierre Mathieu Duhamel : « Onze antennes, c'est une forêt. Cela me semble beaucoup pour un seul immeuble. »Les inquiétudes face à l'implantation des antennes de téléphonie ont également mobilisé parents d'élèves et riverains du quartier du Faubourg-de-l'Arche, à Courbevoie. La prochaine mise en activité d'une antenne sur un immeuble voisin de l'école maternelle et primaire Rodin se heurte à l'hostilité générale.« La pétition mise en ligne a recueilli plus de 150 signatures en deux semaines », témoigne une maman. Un groupe de réflexion s'est créé ce week-end à l'issue d'une réunion avec le maire et un représentant de Robin des toits (association nationale pour la sécurité sanitaire des technologies sans fil).

1 commentaire:

D.Zirimis a dit…

Je suis copropriétaire dans un immeuble à Puteaux et suis confronté aux même problème que vous car j'habite au septième étage de l'immeuble et juste en face, à 30 mètre environ sont installées 6 antennes relais. je suis également soumis aux mêmes effets que (acouphènes, insomnies, migraines)j'ai du mal a a imaginer que cela soit étranger à l'implantation des antennes. Nous avon écris un courrier à la mairie à la suite de quoi ils nous ont répondu par une lettre type concoctée sans doute par leur juristes et disant en substance qu'aucune étude n'avait démontré les effets néfastes de ces antenne. Quid du principe de précaution ?
Ils ont "très aimablement" demandé à un organisme indépendant (mais rémunéré par un opérateur)d'effectuer des mesures qui se sont avérées au dessous des maximales autorisées. Néanmoins, le technicien qui a effectué ces mesures a admis que celles-ci étaient très élevées et nettement supérieures a ce qu'il constatait habituellement.C'est une véritable JUNGLE et les intérêts économiques en jeux très importants. Nous ne savons pas par quel angle "attaquer" sérieusement ce problème mais nos inquiétudes sont réelles. Y a t'il une association ou un organisme suffisamment important auquel se joindre pour unir nos efforts dans ce qui semble être un véritable bataille et une préoccupation pour bon nombre de personnes.